Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Lien social

Des bacs potagers seront disposés dans l’espace collectif sous forme d’un jardin partagé pouvant servir d’interface entre l’agriculteur urbain et les résidents. Un questionnaire sera transmis aux résidents à leur installation pour connaître leurs attentes concernant l’agriculteur urbain ainsi que leurs habitudes alimentaires afin de suivre une potentielle évolution.

Environnement

L’objectif est de ré-intégrer l’agriculture en ville ainsi que la biodiversité. Pour cela, un hôtel à insectes sera construit par les apprenants. Des panneaux pédagogiques seront aussi placés sur cet espace pour sensibiliser aux enjeux de la biodiversité. L’installation de ruchers est aussi une possibilité dans le projet, par la location de ruches d’un apiculteur professionnel.

Afin de développer l’économie circulaire, un bac de compostage sera disposé au sein de l’espace maraîcher, afin de composter les déchets des résidents. Un accompagnement sera mis en place, afin d’expliquer l’intérêt ainsi que la méthode de compostage. Ce compost sera utilisé comme amendement dans l’espace maraîcher.

7. Activités annexes

Présence dans le local de vente de deux espaces de stockage carrelés pouvant être utilisés comme local de transformation ou de champignonnière.

Les différentes missions assurées par la cheffe de projet sont :

Mise en place opérationnelle: recherche de financements via des appels à projets locaux, nationaux voire européens, études des différents équipements innovants pour la serre, recherche d'une personne pour l'exploitation dans un concept d'espace test.

Suivi de l'agriculteur urbain en espace test, et animation de cet espace dans le cadre d'une ferme pédagogique.

Consolider et agrandir le partenariat avec les organismes, collectivités, et professionnels pour créer un réseau complet sur le territoire ; dans le domaine de la recherche notamment par la création d'un comité scientifique avec différents chercheurs en agriculture urbaine ou autres (Université de Tours, INRA…).

Faire le lien avec l'équipe pédagogique dans le but d'insérer les apprenants (LEGTA, CFA et CFPPA) dans les différents axes du projet, rejoignant le plan Enseigner à Produire Autrement 2.

Faire le lien avec les habitants de la résidence et du quartier pour les intégrer au projet via la création d'une association de résidents. Faire un suivi de l'impact du projet sur les résidents (changements des habitudes alimentaires, bien-être, interaction avec l'agriculteur urbain…).

Réaliser une veille sur les nouvelles techniques en agriculture urbaine et les recherches scientifiques en cours. S'intégrer au réseau national de l'agriculture urbaine via des séminaires.

Construire une analyse technico-économique de la viabilité du projet. Diffuser les résultats sous forme de livrables.

Mettre en place des expérimentations au sein du projet à l'aide de partenaires scientifiques

Participer à une meilleure valorisation des produits locaux sur le territoire, notamment dans les différents circuits courts.

La difficulté majeure rencontrée est notamment le recrutement de l'agriculteur urbain. Cependant la mobilisation des différents partenaires a permis de faire avancer ce point et de recevoir des candidatures.

Au niveau des partenaires externes, J'habite mon jardin a été sélectionné par le projet Interreg Nord-Est Europe Greenhouse to Reduce CO2 on rooFs (GROOF). Ceci permet un accompagnement du projet sur les questions énergétiques notamment, mais aussi un rayonnement du projet au niveau européen, ainsi qu'une crédibilité accrue au niveau national et local.

Pour les partenaires techniques, le projet est entouré de professionnel de l'agriculture urbaine comme Cueillette Urbaine qui est un bureau d'étude chargé de la mise en place de l'équipement de la serre. De plus, un robot Farmbot va être installé sur le toit de la serre, ce robot potager en open-source permettra un lien avec les professeurs de mathématiques et d'agroéquipement de Tfa et de l'Université de Tours.

Pour les partenaires scientifiques, différentes universités et institut de recherche (Université de Tours, INRA, ESA d'Angers) suivent le projet afin de mettre en place des projets de recherche au sein du projet.

Le financement de l'équipement de la serre se fera pour une partie sur des financements du Conseil régional et de Tours Métropole à hauteur de 100 000 €. Le reste des financements se fera par des réponses à des appels à projets tel qu'Ecophyto TER, FEADER et France AgriMer. Ces dossiers seront montés en partenariat avec les différents partenaires du projet.