Appel à manifestation d'intérêt pour une alimentation durable
Lauréat du projet ACCOLAADE "Accompagner la restauration Collective des Lycées Agricoles vers une Alimentation Durable" (1), l'institut Agro-campus de…
M. Cédric AVRIL
Mme. Camille BERNARD
camille.bernard@educagri.fr
0623160236
Mme. Auriane EISENBERG
IAE
auriane.eisenberg@educagri.fr
0619155732
3-1 Contexte agricole et socio-économique de l'EPLEFPA
L'EPLEFPA du Loiret est situé à Amilly, commune de l'Est du département du Loiret, proche de la sous-préfecture de Montargis. Il comporte plusieurs centres constitutifs (LEGTA, CFA, CFPPA, LPA, Exploitation agricole et Atelier technologique Forêt). La région Centre - Val de Loire est une région agricole : avec 2 383 700 ha de surface agricole utile (SAU) pour 25 000 exploitations agricoles, 60% des surfaces régionales sont agricoles, contre 50% à l'échelle de la France. Le taux de boisement est légèrement inférieur (26%) à la moyenne nationale (31%), avec une forêt privée à 88%. Le département du Loiret a un contexte agricole marqué par la prédominance des grandes cultures.
L'analyse de l'indice de fréquence de traitement (IFT) et la teneur des eaux superficielles et profondes en pesticides, ont conduit la COREAMR à adopter une feuille de route du plan Ecophyto 2+ comprenant 5 objectifs stratégiques. L'objectif 1 est d'accompagner les agriculteurs vers la réduction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques tout en maintenant la compétitivité, tandis que l'objectif 3 est de mobiliser les filières et les territoires afin de susciter l'adhésion des agriculteurs vers la réduction des produits phytopharmaceutiques.
Le Gâtinais connaît particulièrement cette forte problématique de qualité des eaux sur ses nombreux bassins d'alimentation de captage. L'EPLEFPA du Loiret se situe dans le périmètre rapproché du BAC de la Chise et il est impliqué dans les actions du PETR (pôle d'équilibre territorial et rural) Gâtinais Montargois via l'exploitation agricole, au travers de MAE "réduction des phytosanitaires" mises en place sur la ferme depuis 2012. La région connaît également une problématique d'irrigation, plus marquée dans le Loiret et en particulier le Gâtinais (source : dossier irrigation). Enfin, l'EPLEFPA est partie prenante du PRFB (programme régional forêt bois) en cours de validation dans notre région. Composée à plus de 55% de chênes, avec de nombreux peuplements de chênes pédonculés hors station, l'enjeu est de diversifier la forêt régionale (source : DSF).
Avec plus de 600 000 habitants, le département du Loiret comprend 0,6% d'agriculteurs, un peu plus de 14% de personnes sans activité professionnelle dont plus de la moitié ont moins de 25 ans, tandis que plus de 25% des habitants ont plus de 60 ans. Les entreprises sont majoritairement localisées dans le secteur de l'Orléanais (source : insee), au détriment du Montargois. L'enjeu de formation et d'employabilité des personnes est donc essentiel pour le Gâtinais.
3-2 Liens avec les axes stratégiques du projet d'établissement
Effectuer ce recrutement est en cohérence avec l'axe 2 "Rayonnement et valorisation" du projet d'établissement, et en particulier les objectifs 2.1 et 2.3 : Cultiver les dynamiques partenariales, et Être à l'écoute des besoins des professionnels et des territoires.
3-3 Enjeux et opportunités
Pour l'EPLEFPA, l'enjeu est d'accompagner les agriculteurs vers la réduction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques tout en maintenant leur compétitivité économique. Via l'exploitation agricole, représentative du territoire (148 ha de grandes cultures et de cultures fourragères, une exploitation de 400 brebis), et en lien avec la CA45 qui sollicite le partenariat de l'exploitation agricole pour la mise en place d'une plateforme d'essais systèmes, en lien avec l'adaptation au changement climatique et les transitions agroécologiques.
Via les parcelles agricoles du domaine des Barres, domaine privé de l'Etat, sur lequel le site des Barres du LEGTA le Chesnoy - les Barres est implanté ; le projet à terme est d'étendre les expérimentations prévues sur le site du Chesnoy sur ces parcelles agricoles.
Pour le domaine des Barres, l'enjeu est le développement d'un pôle formation - recherche et développement autour de l'adaptation des écosystèmes forestiers et agricoles au changement climatique, projet issu des conclusions d'un appel d'offre lancé par le conseil régional en 2019 « Etude de faisabilité pour le développement du domaine des Barres », suite à la fermeture temporaire au public de l'Arboretum national des Barres en novembre 2018. Il s'agirait, par exemple, de mettre à disposition les parcelles et les infrastructures du Domaine des Barres à des entreprises pour tester des capteurs en milieu forestier.
Un autre enjeu fort pour l'EPLEFPA est de mener à bien son plan local EPA2 dont les plateformes d'essai font partie intégrante. La mise en place des ces plateformes sera soumise à l'approbation des conseils d'exploitation, intérieurs et d'administration de l'automne 2020. La présence d'un ingénieur chef de projet sera indispensable à la bonne mise en oeuvre des plateformes et donc du plan EPA 2.
L'opportunité pour l'EPLEFPA est de conforter son rôle dans l'animation du territoire du Loiret, et en particulier dans l'Est de ce département.
Il est important de noter que la CA45 possède une antenne sur le site du Chesnoy. Sont également présents sur le site des Barres l'INRAé, l'ONF et l'IGN. La présence sur sites ainsi que la connaissance mutuelle de ces acteurs de la R&D sont un véritable atout pour la réalisation d'un projet commun. Plusieurs projets fructueux ont déjà été menés par le passé avec ces partenaires et l'exploitation agricole, notamment des essais agronomiques avec la CA45 mais aussi le développement d'une machine de récolte de pollen de graminées avec INRAé et un laboratoire pharmaceutique qui a conduit à l'implantation de ce laboratoire sur la commune d'Amilly et à la contractualisation d'une centaine d'hectares de production de pollen avec des agriculteurs du Montargois.
Enfin, il est admis par l'ensemble des acteurs cités qu'il est nécessaire de se regrouper pour pouvoir tester efficacement des solutions de transition, les sites des Barres et du Chesnoy permettant de faire le lien avec les réalités du terrain dont ont besoin les instituts de recherche.
L'objectif est d'accélérer la transition agro-écologique au service d'une alimentation saine, durable, locale et d'accompagner l'agriculture et la forêt françaises dans l'adaptation au changement climatique, en cohérence avec le Plan de relance du gouvernement en date du 3 septembre 2020 : Transition agricole, alimentation et forêt, en particulier dans le Loiret où ces dernières années climatiques ont montré une fragilité certaine des systèmes agricoles et forestiers :
Objectif 1 : Réfléchir aux changements de système permettant d'avoir des exploitations agricoles et forestières plus résilientes économiquement face au changement climatique
Objectif 2 : Construire des protocoles d'expérimentation et participer à leur mise en oeuvre notamment sur l'exploitation agricole de l'EPLEFPA
Objectif 3 : Renforcer le lien entre l'enseignement agricole, la recherche et l'enseignement supérieur par la diffusion des connaissances produites vers l'équipe enseignante de l'EPLEFPA et plus largement dans l'enseignement dans le cadre du plan EPA2
Objectif 4 : Participer à la dynamique de transmission vers les nouvelles générations de professionnels en lien avec les organismes de développement partenaires
Objectif 5: Améliorer la préservation des eaux et des sols sur le territoire du Gâtinais
Les questionnement de l'exploitation agricole rejoignent les préoccupations majeures de la profession. Ainsi, nous nous proposons d'engager un partenariat avec la chambre d'agriculture du Loiret et les acteurs de la recherche et du développement (INRAé, Arvalis, ONF, AgreenTech Valley, Végépolys, Arbocentre, IGN), qui devra se pérenniser au-delà des trois années de présence du chargé de mission. La chambre d'agriculture du Loiret, le conseil régional Centre-Val-de-Loire ainsi que l'INRAé ont d'ores et déjà affiché leur volonté de pérenniser le projet à horizon 5 ans.
Le lycée du Chesnoy à Amilly et le lycée des Barres à Nogent-sur-Vernisson seront les deux structures supports du projet.
Les acteurs internes :
L'équipe de direction : Les directeurs adjoints sont chargés de mobiliser leurs équipes pédagogiques autour du projet, et de s'assurer de la diffusion des résultats. La directrice de l'exploitation est à la fois responsable du projet et encadrante du chargé de mission. L'exploitation est un des supports du projet, à la fois implantation des nouveaux systèmes, objet pédagogique et outil d'essaimage.
L'équipe pédagogique : elle représente les relais pour la mise en place du projet au sein des deux lycées. Elle est composée du référent "enseigner à produire autrement", des enseignants des filières Bac pro Agroéquipements, Bac STAV, BTS ACSE, BTS GDEA, BTS GPN et GF, Licence professionnelle "Forêt, Eau et Environnement", Licence professionnelle "Gestion Technique des Équipements Agricoles" et Master "Agrosciences, Environnement, Territoires, Paysage, Forêt".
Les partenaires :
La chambre d'agriculture du Loiret (CA45): chargée de la co-rédaction et de la mise en place des protocoles d'essais ainsi que de la communication auprès des agriculteurs
Le Conseil régional : co-pilote du plan Ecophyto 2+ en région CVL, rôle dans l'économie agricole (Caps filières) et l'enseignement et la recherche. Financeur des installations de l'EPLEFPA
INRAé : Des projets de recherche sont conduits sur le site des Barres via les unités Forêt et Biodiversité. Ils interviennent aussi dans la formation des étudiants de licence professionnelle et de Master. Son expertise en matière d'agro-équipements sera également sollicitée. Il constitue le tuteur scientifique principal du projet
ONF : en tant que partenaire recherche mais aussi partenaire de proximité.
PETR Gâtinais Montargois: le projet s'intègre dans la politique d'amélioration de la qualité de l'eau et dans le PCAET qu'il porte
L'agence de l'eau Seine-Normandie (AESN) : partenaire sur les volets irrigation et qualité de l'eau. Elle est également un partenaire financier
Agreen Tech Valley : cluster basé à Orléans, dédié aux technologies numériques pour le végétal (grandes cultures, cultures spécialisées, forêt). Il fait le lien avec les besoins d'expérimentations des entreprises
Végépolys Valley: porteur de la coalition « Formation-Recherche en Agrobiosciences pour accompagner la transition agroécologique en région »
L'université d'Orléans: partenaire technique et scientifique via l'observatoire des sciences de l'univers de la Région Centre
Arvalis Institut du Végétal pour son expertise dans le domaine des grandes cultures et le lien avec le projet COPERNIC qui sera déposé en décembre 2020 dans le cadre de l'appel à projet CASDAR.
IGN : il participe au projet par ses publications scientifiques (imagerie, cartographie) et ses données relatives à la forêt. Il possède également les compétences en matière d'outils SIG et d'outils de projection d'évolution des systèmes.
Arbocentre : en tant qu'interprofession de la forêt et du bois, fait le lien avec les besoins des entreprises forestières.
Action n° 1 (objectifs 1 à 5) : constituer l'équipe projet (sept 21) et en définir le phasage et la pérennisation (oct 21). Partenaires principaux : CA45, Conseil régional, Agreen Tech Valley, Végépolys
Action n° 2 (objectif 1) : réaliser un inventaire des connaissances scientifiques et techniques sur les systèmes agricoles et forestiers conciliant performance économique et adaptation au changement climatique (sept 21 à déc 21). Partenaires principaux : CA45, INRAé, ONF, IGN, Arbocentre, DRAAF, AESN, PETR, équipe pédagogique, Arvalis
Action n°3 (objectif 1) : mettre en place un réseau formalisé associant les acteurs et partenaires du projet (sept 21) et l'animer. Partenaires principaux : CA45, Conseil régional, Agreen Tech Valley, Végépolys, INRAé, ONF, IGN, Arbocentre, DRAAF, AESN, PETR, Arvalis
Action n°4 (objectif 2) : définir et expérimenter des protocoles d'essai système (1er semestre 2022), en lien avec Agreen Tech Valley sur le volet forestier. Partenaires principaux : CA45, Agreen Tech Valley, INRAé, ONF, Arvalis
Action n°5 (objectifs 2 et 5) : déployer les essais systèmes selon le phasage défini (2ème semestre 2022→ 2024). Partenaires principaux : CA45, Agreen Tech Valley, ONF, Arvalis
Action n°6 (objectif 3) : intégrer les connaissances techniques dans les contenus pédagogiques au sein du lycée et proposer des contenus au niveau national (sept 2023), concevoir un support de formation des apprenants à la mise en place d'une certification environnementale sur une exploitation (1er semestre 2022) ; déployer ce support (2ème semestre 2022). Partenaires principaux: équipe pédagogique, Végépolys, CA45, Université d'Orléans
Action n°7 (objectif 3) : participer à la mise en oeuvre et à la dynamique du plan local « enseigner à produire autrement » (sept 21). Partenaires principaux : équipe pédagogique, équipe de direction, DRAAF
Action n°8 (objectif 2) : faire connaître le pôle formation - recherche - développement du domaine des Barres en lien avec Agreen Tech Valley et Arbocentre (janv 22). Partenaires principaux : Conseil régional, Agreen Tech Valley, INRAé, IGN, ONF, Arbocentre
Action n°9 (objectif 4) : diffuser l'état des connaissances et les premiers résultats expérimentaux sous forme de fiches techniques, démonstration, accompagnement des exploitants agricoles et forestiers (janv 24). Partenaires principaux : CA45, Agreen Tech Valley, ONF, PETR, Arvalis
Le projet s'inscrit dans un projet de développement agricole et forestier : concevoir de nouveaux systèmes pour préserver la compétitivité des exploitations, en s'inscrivant dans la transition agroécologique, dans un contexte de changement climatique. Travailler sur un système sans irrigation, de nouvelles cultures et nouveaux débouchés, la conversion en agriculture biologique, des solutions de bio contrôle, l'adaptation des espèces forestières au changement climatique.
Mais le projet s'inscrit également dans une perspective de développement territorial, dans un département touché par la déprise agricole et un territoire, le Montargois, où la résilience économique est un enjeu de taille.
Indicateurs :
Evolution empreinte carbone
Evolution biodiversité
Evolution résultats économiques
Evolution IFT
Atteinte certification HVE3
Un des enjeux pédagogiques majeurs actuellement est la difficulté qu'il y a à enseigner la notion de complexité ainsi que les transitions, qui impliquent des approches systémiques. Ces plateformes d'essais pourront constituer un outil de choix pour enseigner cette complexité et la notion de prise de risques et de compromis.
Les BTS ACSE réaliseront un diagnostic IDEA 4 sur chacun des systèmes testés. Ils auront aussi en charge une partie des relevés sur les parcelles d'essais (ravageurs, maladies, auxiliaires des cultures…).
La filière STAV étudiera ces nouveaux modèles de production dans le cadre des modules S1 (Gestion des ressources et de l'alimentation), S3 (Technologie) et S4 (Territoires et technologie) et s'intéressera également aux infrastructures agroécologiques qu'il serait utile de mettre en place ainsi qu'à leur réalisation sur le terrain. Ce projet sera utilisé comme support à la préparation de l'épreuve orale terminale.
Les BTS GDEA seront amenés à concevoir un ou des outils répondant aux problématiques émergeant des essais. Les bac professionnels agroéquipement prendront en charge une partie de la réalisation de ces nouveaux outils.
Les BTS GPN réaliseront des protocoles d'inventaire et de suivi dans le cadre du module M51 (expertise naturaliste), qui seront exploités dans le module M 55 (Démarche de projet d'aménagement et de valorisation des espaces naturels). Pour les BTS GF, c'est dans le module M51 (Diagnostics forestiers) que seront exploitées les données relatives au choix des essences pour s'adapter au changement climatique.
Des projets PIC et projets tutorés en lien avec ces plateformes seront proposés aux étudiants de BTS ACSE, GPN, GF et licence pro GTEA et FEE. Exemple de sujet: concevoir un support de formation HVE.
Enfin, tous les projets en lien avec la forêt pourront s'inscrire dans le numérique avec Silva numerica.
Indicateurs :
Nombre de Projets pédagogiques mis en place
Rédaction de fiches Pollen
Conception du support de formation HVE
Imaginer de nouveaux systèmes économiquement viables nécessite d'inventer de nouvelles technologies, en particulier numériques, fer de lance d'Agreen Tech Valley :
Big-Data, acquisition et traitement des données : réseaux de capteurs, drones etc
Modélisation, simulation et intelligence artificielle : prévision et aide à la décision
Robotique agricole et automatisation
Développement des plateformes de services et de l'informatique embarquée
L'innovation concerne aussi l'ingénierie pédagogique, que ce soit le numérique éducatif, ou de nouveaux modes d'enseignement.
Les travaux sont nombreux ce qui représentera en soi une difficulté, sans compter l'accompagnement au changement.
Indicateurs:
nombre d'outils techniques ou pédagogiques créés
Nombre de projets R&D mis en place sur le site par Agreen Tech Valley
La démarche de recrutement de notre chargé de mission s'inscrit parfaitement dans le projet Ambition Recherche Développement (ARD) de la région Centre - Val de Loire et du projet SyCoMORE (sylviculture de précision et connectée) en raison de plusieurs partenaires communs (Arbocentre, Agreen Tech Valley, ONF), de la thématique mais aussi du pas de temps de 3 ans identique au nôtre.
Les objectifs opérationnels sont de développer des technologies pour caractériser et suivre l'état et la dynamique des écosystèmes forestiers, suivre, gérer et prévenir les dépérissements des principales essences de la région, développer des méthodes et outils d'aide à la décision et des savoir-faire pour une sylviculture de précision et connectée.
Les nombreux acteurs concernés et leurs interconnexions diverses sont une possible difficulté.
Concernant la partie agricole du projet, la recherche de nouveaux systèmes plus résilients face au changement climatique et aux aléas économiques s'inscrit en cohérence avec les objectifs du plan Ecophyto ainsi qu'avec le projet CASDAR DEBORA qui vise à accompagner et développer les démarches de transition à partir de diagnostics agroécologiques de bordures de champs.
Les projets de recherche menés avec succès en 2006-2009 et 2014-2019 sur la thématique des pollens de graminées avec l'INRAé et l'exploitation agricole de l'EPLEFPA ont prouvé le bénéfice réciproque que peuvent tirer nos établissements et le monde agricole de ces recherches en commun.
Indicateurs:
Nombre d'outils développés (forestiers ou agricoles)
Le chef de projet, ingénieur de l'agriculture et de l'environnement affecté en sortie d'école pour une période de 3 ans (sept 21 à sept 24), est placé sous l'autorité hiérarchique du directeur d'EPL, et fonctionnellement rattaché à la directrice d'exploitation. Il participe au CODIR de l'EPL.
Il est également:
Membre du (des) comité(s) de pilotage des essais
Représentant de l'EPLEFPA dans la coalition « Formation-Recherche en Agrobiosciences pour accompagner la transition agroécologique en région »
Personne ressource auprès des partenaires du projet
Il est chargé de :
Mettre en place et suivre les tableaux de bord de suivi technique et financier du projet
Convoquer et animer les comités de pilotage
Collecter et synthétiser l'évolution des essais et leurs résultats
Contribuer à l'élaboration et au suivi des travaux départementaux
Effectuer une veille scientifique et technique
Rechercher des financements, notamment pour les investissements matériels
Identifier et suivre les principaux travaux de recherche régionaux, nationaux, européens et internationaux
Rédiger et proposer une communication scientifique et technique en interne à l'EPLEFPA et en externe
Réaliser des supports de formation et les déployer
Valoriser les différentes actions du projet au plan pédagogique
Participer à la rédaction du plan local « enseigner à produire autrement »
Participer à la rédaction des fiches actions du projet d'établissement en lien avec les objectifs 2.1 et 2.3
Un comité de pilotage est mis en place pour suivre l'avancée du projet, valider les étapes intermédiaires, le réorienter si nécessaire. Il est composé du Directeur de l'EPLEFPA, de la directrice d'exploitation, des directeurs adjoints du Chesnoy et des Barres, d'un représentant de la chambre d'agriculture du Loiret, un représentant de l'INRAé, un représentant de l'ONF, un représentant des enseignants, un représentant du conseil régional, un représentant du PETR, un représentant d'Arvalis et un représentant d'Agreen Tech Valley. Il se réunit deux fois par an.
Des comités techniques plus restreints pourront se mettre en place selon les besoins.
Le tuteur de proximité du chef de projet est la directrice d'exploitation. Le tuteur scientifique est le directeur de l'INRAé sur le site de Nogent-sur-Vernisson.
Les tuteurs techniques sont le référent "Enseigner à produire autrement" de la DRAAF et le chef de projet Ecophyto 2+ de la DRAAF.
Des liens seront établis avec le chef de service forêt - bois - énergie de la DRAAF et la DDT du Loiret.
Sont attendus une synthèse bibliographique (action n°2), des protocoles d'essais (action n°4), des fiches de résultats techniques des plateformes, des scénarios d'évolution (action n°5), des fiches pollen, des vidéos, visites du site expérimental par les apprenants, autres supports pédagogiques innovants (action n°6), des plaquettes de vulgarisation scientifique, des articles dans diverses revues spécialisées, des posters dans des colloques (actions n°8 et 9).
7-1 fonds propres
L'EPLEFPA prend en charge:
Les frais de déplacement et de formation du chef de projet
La mise à disposition d'un bureau et les frais afférents
La réalisation des interventions culturales dans les essais par le personnel de l'exploitation
La mobilisation des aides prévues dans le plan de relance (matériel, certification HVE3)
Dépenses sur 3 ans:
Frais de déplacement : 10 000 €
Communication : 15 000 €
Pilotage, encadrement EPL : 15 000 €
Participation personnel enseignant: 10 000 €
Personnel administratif : 7000 €
Frais de gestion courante : 3000 €
7-2 participations attendues
Mise à disposition de conseillers par la chambre d'agriculture du Loiret (suivi, mesures, prélèvements) pour un équivalent de 20 jours/an, mise à disposition de 15 jours INRAé, soit 37 000€/an.
Participation forfaitaire aux frais de recherche par la chambre d'agriculture (location de parcelles: 2 500€/an, pertes d'exploitation: 1 500€/an)
Investissement matériel 120 000€ sur 3 ans (semoir, désherbage mécanique, localisation des engrais, télédétection…) selon dispositifs de financement existants (40%, soit 48 000€).
Financement conseil régional supplémentaire sur le matériel dans le cadre des essais systèmes: 36000€.
Le chargé de mission participera à la structuration d'un pôle "des transitions agricoles et forestières". Il permettra de renforcer les synergies entre les acteurs de la région autour de ce même objectif et contribuera à renforcer les dispositifs existants.
Les essais nécessitent une animation.
Ses actions contribueront à consolider les enseignements et formations agricoles et forestières dans le département du Loiret et plus généralement en région CVL.
Ce projet s'inscrit dans une stratégie territoriale plus large, que ce soit le PCAET Montargois en Gâtinais, le plan Ecophyto 2+ en région Centre - Val de Loire ou le Plan EPA2.
C'est pourquoi le projet est prévu pour vivre au-delà des 3 ans de recrutement du chef de projet. Les partenaires s'engagent pour une durée de 5 ans. Au-delà des 3 premières années, une fois les plateformes mises en place, le besoin d'animation devrait être plus restreint et sera financé par les partenaires du projet.