Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

16 rue Edouard Belin

CS60363

70014 VESOUL CEDEX

0384968500

LudovicDERET

Directeur de l'EPLEFPA de Vesoul

Ludovic DERET

ludovic.deret@educagri.fr

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Christine Lazzeroni

Enseignante en anglais

christine.lazzeroni@educagri.fr

16, rue Edouard Belin

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L’ouverture internationale est un axe fort du projet stratégique de l’enseignement agricole et plus globalement de la République française, tant elle contribue à son rayonnement. Vecteurs d’acquisition de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences (linguistiques, culturelles et professionnelles), les projets de coopération internationale participent pleinement à l’ancrage territorial de nos formations à travers l’intégration de la dimension socio-professionnelle. Ils garantissent aussi l’insertion de nos apprenants enrichis de l’expérience engrangée à l’international. Dans un climat européen agité par les débats autour du communautarisme, du nationalisme et du repli sur soi, la dimension d’ouverture internationale des formations de l’enseignement agricole revêt un intérêt tout particulier.

L’agroéquipement est aujourd’hui un pôle de compétence majeur de Vesoul Agrocampus tant par l’offre de formation (300 apprenants) que par l’implication dans différents dispositifs d’expérimentation. Notre offre de formation en enseignement supérieur dans ce domaine comprend aujourd’hui deux BTS (GDEA et TSMA) et trois licences professionnelles. Deux de ces licences (Maintenance des Systèmes Pluritechniques parcours Agroéquipements et parcours Automatismes et Robotisation en Elevage) sont conduites dans une logique de développement d’un pôle de compétence régional avec nos partenaires d’AGROSUP Dijon et de l’IUT de Chalon-sur-Saône. Sur ce secteur d’activités en pleine mutation technologique et organisationnelle chez les principaux constructeurs, les postes de cadres à pourvoir sont nombreux. Les profils attendus se caractérisent par une maîtrise nécessaire des langues étrangères, mais aussi une ouverture d’esprit et la capacité d’appréhender d’autres cultures professionnelles. Les emplois visés imposent une capacité à des mobilités professionnelles à l’international.

Dans ce contexte, l’EPLEFPA a décidé de conduire une politique ambitieuse d’ouverture européenne et internationale des formations supérieures en s’appuyant notamment sur l’expérience de nos licences professionnelles et de notre partenariat régional. Cette ambition vise à permettre aux étudiants d’acquérir les outils linguistiques et culturels nécessaires à la mobilité et gage de réussite pour leur insertion professionnelle.

Concrètement, le projet comprend 3 objectifs opérationnels :

1. Construction, suivi et animation d’un diplôme européen en agroéquipements

La réflexion en cours porte sur l’ouverture d’une formation européenne post-licence en agroéquipement (Master I). Elle intégrera des étudiants de pays européens et sera conduite sur une période d’un an avec une rotation sur les campus des institutions partenaires. Ce diplôme contribuera pleinement à la construction, pour nos étudiants, d’une véritable identité européenne tant dans la sphère professionnelle que dans les relations sociales.

La phase de préparation du projet, notamment la recherche de partenaires européens conduisant des formations supérieures en agroéquipements, a abouti en décembre 2017 à un accord de partenariat avec l’Université de Bologne (Italie) et l’Institute of Technology de Tralee (Irlande). Des échanges avec deux établissements allemands sont également en cours.

Un premier plan d’actions a été élaboré, intégrant calendrier prévisionnel et actions concrètes telles des échanges de périodes de formation et d’enseignants, le développement de projets techniques communs ou encore la participation croisée à des jurys d’examen. 

1. Partage de compétences et conduite de projets européens dans le domaine de l’innovation technologique

Partant du constat que parallèlement à leur activité d’enseignement, chaque institution conduit des activités de R &D menées à la fois par des enseignants-chercheurs et des étudiants, il nous semble opportun de partager nos compétences et de mettre en réseaux nos travaux afin de constituer un laboratoire d’initiatives, de construire des projets partagés, en associant chacun de nos partenaires professionnels. La thématique commune à travailler porte notamment sur la robotique et l’agriculture connectée.

1. Mise en réseau des acteurs européens de la filière agroéquipement (Networking)

Fort de ces partenariats, l’ambition de ce volet est de jouer un rôle prépondérant dans la mise en réseau des acteurs de la filière : constructeurs, distributeurs, organismes professionnels, établissements d’enseignement techniques et supérieurs.

L’action-phare de cet objectif sera la tenue chaque année de rencontres européennes sur une thématique relative aux agroéquipements et à l’ouverture internationale, organisée à tour de rôle dans les pays partenaires.

Afin d’être pérennisé, cet ambitieux projet pluriannuel d’ouverture à l’international, unique en France dans une filière aussi exigeante que les agroéquipements, demande ainsi la mise en place d’un tiers-temps mission coopération internationale.

Le projet d’EPL 2017-2021 comprend un axe stratégique « Inscrire l’établissement dans une dynamique d’ouverture à l’international ». Les objectifs sont d’accompagner les personnels, de développer la reconnaissance de l’établissement et de favoriser l’employabilité des apprenants.

L’établissement fait de l’ouverture international un axe fort de son projet. Considérant que dans les agroéquipements, le territoire d’employabilité des étudiants est aujourd’hui à minima l’Europe, nous nous devons de tout mettre en œuvre pour les y préparer.

Soucieux de répondre aux besoins de la filière européenne des agroéquipements et de s’inscrire dans une démarche d’innovation pédagogique, l’ambition du projet est de construire le premier diplôme européen en agroéquipement.

Pour ce faire, l’obtention d’un tiers-temps est une condition nécessaire à l’animation d’un réseau d’acteurs.

Projet 1/3 temps « le sol, un capital à préserver, un capital à transmettre » refusé en 2017.

Projet 1/3 temps « la robotique au service de l’agro-écologie » : fin du projet en juin 2018.