Projet établissement : produire, transformer, vendre
Afin de pérenniser la pisciculture d’étang, les pisciculteurs et les propriétaires d’étangs des Pays de Loire étudient la possibilité de consommer des poissons - jusqu’à présent destinés au repeuplement - et plus particulièrement la carpe. L’étude PETRA (Poisson Etang, Transformation Alimentation)réalisé par le SMIDAP permetde déterminer que la carpe transformée peut intégrer des circuits courts (AMAP, magasins bios, restauration collective…) de nos régions.
Dans le cadre de la restauration durable, il a été nécessaire de faire toute la démarche HACCP de la cantine du LPA HAUT ANJOU afin de pouvoir entrer et transformer des carpes vivantes au sein du self et de les faire déguster aux élèves. Cette expérience permettra de démontrer aux établissements locaux, qu’il est possible d’entrer et d’utiliser des produits primaires. Sur ce projet, le LPA est site pilote pour le projet FEADER et possède comme partenaires GAL SUD-MAYENNE et CIVAM Bio. Afin de finaliser ce projet, il est nécessaire d’é
L’atelier technologique piscicole (ATP) du LPA est associé au SMIDAP, pour l’étude PETRA. Entant que co-expertsur le dossier, nous avons associé le SMIDAP à nos démarches de visites d’atelier de transformation et à nos analyses techniques. En même temps, L’ATP a mis en place un Appel à Projet du SMIDAP sur le thème CALIFOURCHE (la CArpe LIgérienne de l’épuisette à la FOURCHEtte), en association avecle GAED et l’UNSAAEB.ontacts sont initiés avec différents restaurateurs, afin d’élaborer de recettes pouvant répondre aux critères permettant de commercialiser ces produits en circuits courts.Aujourd’hui, un restaurateur lavallois (membre de l’EuroToque)aide activement à la promotion de ce nouveau produit et en propose à sa carte.
Ces recettes seront affinées et appertisées en halle agro-alimentaire pour réaliser des pré-séries et ainsi répondre aux demandes des professionnels. Ce travail en atelier de transformation nécessite la sélection d’un matériel adapté aux différents processus de fabrications à base de carpe: recherche d’une peleuse, coupe arete. Pour cela, des prises de contact avec des industries agro-alimentaires ont été réalisées. Ceci afin de mette en place un atelier de 1ère transformation au sein de l’ATP.
En parallèle, tous ces travaux ont des impacts pédagogiques, puisque la présence d’enseignants, du chef cuisinier, du chef d’exploitation aquacole lors de visites d’ateliers de transformation spécifique aux poissons dans différentes régions françaises et à l’étranger, participe àleur formation continue et enrichit leurs connaissances.
Les élèvesde la classe de Terminale Productions Aquacoles ont été formés dans le cadre de leur Module d’Adaptation Professionnel (valorisation des produits halieutiques – 2h hebdomadaire) et lors de travaux pratiquessur la transformation et les tests organoleptiques des produits à base de carpe. Ainsi, ils reçoivent une formation leur permettant de connaitre le poisson de « A à Z » et par la même occasion de se projeter vers le produit final, et s’ouvrir vers les métiers de la poissonnerie.
Il a été mis en place un partenariat
De même des partenaires béninois sont fortement interessés par nos diverses activités sur ce thème et nous demande des formations pour des pisciculteurs souhaitant transformer leurs poissons et effectuer des conserves pour une commercialisation locale et un éventuel export vers les pays européen. Pour cela, nous avons été contacté par l’ONUDI afin de officialiser ces formations.
Ces études doivent permettre de transmettre un savoir-faire aux entreprises et aux professionnels(SMIDAP, GAED, UNSAAEB ) afin qu’ils valorisent mieux leurs produits tout en se diversifiant.
Des travaux de communications sont réalisés lors de conférences sur la valorisation des produits d’étangs à l’AG de l’UNSAAEB, et à travers différents médias locaux lors des dégustations de frites de carpe (foires, manifestations agricoles, portes ouvertes de partenaires professionnels). Le blog « Conso-carpe »permet de faire un suivi des différentes activités effectuées sur ce thème.
L’ATP possède également un volet expérimentation, puisqu’il y a eu participation aux travaux du RMT PISCENLIT avec restitution lors de conférences des journées aquacoles et des expérimentations, en collaboration avec des entreprises de fabrication d’aliment poissons sont en cours. Enfin, une expérimentation en relation avec l’école vétérinaire de Nantes débute en juin-17