Quatre autres fromages viennent compléter la gamme. Pauline Bellay, directrice de l’exploitation nous présente chaque fromage lors de la visite des caves d’affinage, du plus « jeune » au plus affiné : - le Bimberlot (2 semaines d’affinage), à pâte molle et croûte fleurie, ressemble au camembert
- la Tomme, fromage au lait thermisé, affiné entre 1 et 1,5 mois
- le Vauban, à pâte pressée, affiné au moins 5q mois
- la Mimolette, affinée à sec entre 6 et 18 mois.
Maitriser l‘ensemble de ces recettes et organiser la fabrication de cinq types de fromages différents est un vrai défi pour l’équipe de la fromagerie.
Créé en 1995 avec une vocation pédagogique très forte, l’atelier est spacieux. Il a obtenu la certification AB très récemment, défi que Pauline a conduit à son arrivée. D’autres enjeux sont à relever. Outre la maintenance des caves avec risques de panne ou de défauts technologiques, il faut trouver des débouchés pour les fromages produits. « Nous transformons 75 000 litres de lait soit la moitié de la production de nos vaches. L’équipe de la fromagerie et les installations nous permettraient de produire davantage. Avant cela, il nous faut trouver de nouveaux débouchés pour nos fromages » explique Pauline, alors que nous dégustons le fameux Pavé bleu. En effet, actuellement, les ventes sont réparties entre magasins de producteurs ou magasins spécialisés bios (environ 50 % de la valeur), vente directe sur l’établissement et lors de foires et cantines scolaires de l’établissement. « À ce stade, c’est un vrai dilemme : l’exploitation transforme trop peu pour trouver un grossiste mais trop pour de la vente directe » précise Pauline. Pour trouver un nouveau souffle, Pauline a développé un partenariat avec une start-up qui expérimente la production de yaourt en pack à destination de la restauration collective. Actuellement, une salle de la fromagerie et une cuve de 200 litres sont mises à disposition. En parallèle, la start-up élabore son réseau de clients.