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Logo du ministère en charge de l'agriculture et de l'alimentation

Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Diagnostic territorial

Le territoire de Wallis et Futuna est un territoire particulier dont la problématique principale est la baisse démographique due au départ des jeunes vers d’autres territoires pour trouver un emploi. Maintenir de l’activité économique sur le territoire est une priorité, et l’agriculture a été désigné, notamment par l'Assemblée Territoriale, comme secteur prioritaire du développement économique de l’île. Aujourd’hui de nombreux produits agricoles sont importés (y compris des fruits et légumes), ces importations pourraient être réduites au profit d’une production locale ce qui créerait de l’emploi. La demande en produits locaux de qualité est forte, et n’est pas satisfaite. L’enjeu est donc le développement de l’agriculture locale, par le soutien aux professionnels déjà installés et par l’installation de jeunes. Pour assurer ce développement, le territoire a besoin d’un outil de formation et de promotion des innovations, et l’EPNEFPA est au centre de ce dispositif.

Participation aux plans nationaux du ministère

Pour l’instant, l’établissement ne participe pas aux plans nationaux du ministère.

Partenariats existants, participation aux réseaux de l'innovation, personnels impliqués

L’établissement est un partenaire important dans un réseau regroupant - « INTEGRE », INitiative des TErritoires pour la Gestion Régionale de l’Environnement, projet de développement durable commun aux quatre Pays et Territoires d'Outre-Mer (PTOM) européens du Pacifique (gestion intégrée et coopération dans le domaine du développement durable)- le "Réseau d’Innovation et de Transfert Agricole" - la direction services agriculture- Chambre agri- Service environnementLes principaux projets développés sont : - L’alimentation animale à base de matières premières locales,- La réduction des pollutions d’origine agricole par l’amélioration des élevages,- La mise en place d’un réseau de fermes bio. Deux enseignants de l’EPN ont été nommés "chefs de projet" dans le cadre de ce réseau.

Nouveaux partenariats envisagés à travers le projet

Cette plate-forme aura pour effet de conforter et d’élargir les partenariats vers : -les professionnels du secteur (maraîchers et éleveurs), -la chambre d’agriculture (CCIMA). La CCIMA en pleine restructuration n'a (pour le moment) pas de technicien, la Direction des services de l'agriculture et le lycée agricole permettent de palier cet état de fait. - la Chambre d'agriculture de Nouvelle Calédonie (avec laquelle nous avons organisé une formation agroéquipement en 2016)-les techniciens agricoles de Nouvelle-Calédonie (chambre d’agriculture, provinces) et de Polynésie française, -les établissements publics d’enseignement et de formation agricole de zone pacifique sud (NC et Polynésie française). - l'IAC = Institut Agronomique Calédonnien- la CPS = Communauté du Pacifique

Fonctions assurées par la personne pressentie

La personne pressentie au sein de l’EPN pour assuré le tiers-temps serait M. Bruno Kerbouët, professeur certifié de l’enseignement agricole, enseignant en agronomie, actuellement en charge du dossier « alimentation animale et amélioration de l’élevage ». L’agent aurait pour mission la conduite du projet : de sa définition, avec l'équipe de direction (objectifs, actions à mener), à sa mise en œuvre et son évaluation.

Préfiguration de l'équipe interne à l'EPL

-M. Dominique VILLE, directeur -M. Sakopo TOKOTUU, directeur adjoint-Mme Véronique JACQUIN, directrice de l’exploitation agricole-M. Franck ROUSSEL, enseignant en agronomie, chargé du projet « réseau de fermes bio » - Le directeur et le directeur adjoint : participent aux réunions et aux comités de pilotage pour les projets dans lesquels l’établissement est investi (réseau INTEGRE-RITA). Ils définissent en concertation avec le chargé du projet et l’équipe, les orientations, les objectifs, la feuille de route du projet. S’assure que le projet suit son cours, avance normalement, et que les échéances sont respectées- Le directrice de l’exploitation : facilite la mise en œuvre du projet, c’est le partenaire du quotidien du chargé de projet, intervient dans la mise en place des supports de formations (parcelles de démonstration par exemple), participe à l’élaboration des itinéraires techniques, intervient dans les formations- M. Roussel est associé au projet (cohérence d'ensemble)

Place et implication des partenaires envisagés dans le projet

Le réseau INTEGRE-RITA : participe à la définition des itinéraires techniques innovants à mettre en place, assure le financement de certaines actions (alimentation animale, amélioration de l’élevage, agriculture biologique). Définissent les actions à mener sur les thèmes de la conduite d'élevage et en agriculture biologique.Les professionnels et la Chambre d'agri :Définissent les besoins en matière d’innovation, participent à l’élaboration des itinéraires techniques innovants. Les techniciens agricoles : sont une source d’information pour les itinéraires techniques innovants, interviennent ponctuellement pour des actions de formation. Les EPN agricoles de la zone : sont une source d’information pour les itinéraires techniques innovants (méthodologie de mise en œuvre)

Calendrier de mise en oeuvre du projet sur 3 ans

Année 1 : - Diagnostic des besoins en matière d’innovation agricole, définition des supports à mettre en place et des itinéraires techniques innovants.- Mise en place des supports en maraîchage bio et en élevage porcin.Année 2 : - Début des formations en maraîchage bio et en élevage porcin.- Mise en place des supports en arboriculture et en cultures hydroponiques.Année 3 : - Début des formations en arboriculture et en cultures hydroponiques.- Mise en place de supports en apiculture et en agroéquipement.

Nature des livrables envisagés

Des actions de formation et de démonstration à destination des professionnels seront effectuées chaque années. Des supports didactiques seront crées sous la forme de panneaux ou de dépliants avec la possibilité d’envisager une traduction en langues vernaculaires. Des actions de communication seront envisagées sous la forme de journées thématiques ou de foire agricole. On note également l’utilisation des supports par les enseignants de la formation initiale dans le cadre de leurs cours (bac pro CGEA et Agroéquipement), et des action de sensibilisation à destination des scolaires du Territoire.

Méthode d'évaluation du projet

Le projet sera évalué selon plusieurs critères : - amélioration de l’attractivité de l’EPNEFPA (enquête, impact sur le recrutement …),- amélioration de l’utilité de l’EPNEFPA : enquête auprès des acteurs de la filière (professionnels),- amélioration de l’offre agricole,- amélioration des itinéraires techniques,- installation de nouveaux agriculteurs.

Validation par le chef d'établissement