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Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Bilan des dépenses du fonctionnement de l'animation Tiers Temps

animations : confection jardin 5500 € + interventions 300€ + personnel sur budget 200€ + fournitures 200€ = total 6200€démarches collectives : pas de frais pédagogiques, un surcout dans l'achat de produits locaux par la cantinesensibilisation : la campagne Alimenterre et des activités autour de l'agriculture ont nécessité plusieurs heures d'interventions (2552€), du transport (480€), de la restauration (315€), des fournitures (650€)les actions pour la semaine du goût et la lutte contre le gaspillage ont eu peu de surcout pédagogique car inclus dans les repas de la semaine (quelques photocopies pour affiche et enquêtes : 50€)ateliers du gout : 200€ d'interventionstotal : 4247€total surcout : 10450€

Bilan des recettes du fonctionnement de l'animation Tiers Temps

CRIPT Paca : 2060€Conseil régional Paca : 2383 €Draaf : 2000 €autres partenaires : 400€autofinancement : 3607€

Résumé

Résumé grand public

Cette deuxième année de mise en œuvre a été riche en actions. La position de l’établissement commence à changer ; les propositions de projets et d’intervention viennent de partenaires divers, l’établissement est reconnu pour ses formations et la thématique de l’alimentation au sens large (de la production à la consommation).En termes d’accueil, les animations préparées l’an dernier ont été réinvesties, améliorées et proposées à nouveau à différentes classes. Les nombreux jeux achetés, les outils construits, la mallette pédagogique confectionnée par la MSA Vaucluse et financée par le CRIPT ont été utilisés pour l’animation auprès des scolaires dans l’établissement (2 classes reçues) et lors de la Foire expo de Gap (3 jours d’animations auprès des scolaires sur l’espace « la ferme des Hautes-Alpes »). Une analyse a été faite avec les élèves sur la qualité de leurs échanges et des outils utilisés.L’exploitation a été nettoyée afin de mieux accueillir le public, le jardin est en cours d’amélioration et propose la découverte de différentes méthodes de culture (carrés potagers, butte sandwich, pleine terre) et la découverte de la biodiversité (mangeoire, nichoirs, hôtel à insectes, plantation d’essences pour attirer oiseaux et papillons). La thématique de la biodiversité semble loin de celle de l’alimentation mais des liens seront faits grâce à l’étude de la faune auxiliaire. Exploitation et jardin permettent de positionner l’établissement en tant qu’expert sur les thématiques de l’agriculture et de l’environnement. Les actions futures seront la démonstration d’associations d’espèces végétales (plantes messicoles, les 3 sœurs). Le grand public a été aussi invité lors d'événements spécifiques (JPO de l’établissement, portes ouvertes de La Ruche qui dit oui !)) à découvrir les produits de la ferme et à participer à des dégustations et un atelier du gout mettant en avant un patrimoine gastronomique local. Les apprenants ont animé l’atelier de dégustation des produits de la ferme à la JPO ; ils avaient suivi auparavant un parcours sensoriel pour une meilleure approche de la technique de dégustation et une meilleure connaissance des produits à faire découvrir.L’établissement est toujours inscrit dans des démarches collectives en lien avec l’alimentation. Echanges paysans 05, plateforme d’approvisionnement local pour la restauration collective, distribue les produits de la ferme et livre la cuisine en produits locaux. La difficulté est de s’engager sur la régularité or l’instabilité au niveau de la main d’œuvre de l’exploitation ne permet pas cette régularité d’approvisionnement. C’est un point négatif à améliorer. La Ruche qui dit oui ! comprend aujourd’hui plus de 400 personnes inscrites, plus de 20 producteurs et une livraison hebdomadaire. C’est aussi un outil pour les jeunes producteurs qui veulent essayer la vente directe. L’outil n’est pas assez pédagogique mais la réécriture de certains modules prend en compte cet outil et l’implication des élèves devraient être plus importantes. La Ruche est un système de commercialisation innovant sur le territoire ; la responsable de ruche a été invitée à deux reprises par des acteurs locaux pour expliquer ce qu’est le concept. D’autres acteurs locaux ont sollicité l’établissement pour être pilote de nouveaux projets et en particulier la filière viande des Hautes-Alpes dans le souci de commercialiser leur carcasse directement à la restauration collective. Les gestionnaires et les cuisiniers de 4 établissements de Gap ont travaillé ensemble pour affiner le projet. Les élèves n’ont pas été impliqués dans cette action. Les actions de sensibilisation auprès de la communauté éducative ont été diverses : la campagne Alimenterre, le gaspillage alimentaire, le goût, l’alimentation méditerranéenne, les agricultures paysannes.Les élèves ont été impliqués dans chacune des actions. Différents protocoles pédagogiques ont été imaginés ; l’objectif est de développer des compétences transversales : savoir se positionner par rapport à une thématique, savoir argumenter, savoir débattre dans le respect de tous les interlocuteurs. Le travail sur les QSV va également dans ce sens.Le travail de sensibilisation a permis de modifier les objectifs pédagogiques des équipes et d'envisager des changements dans certains modules en prenant davantage en compte le développement durable et le « produire autrement ». Les protocoles proposés par les intervenants (théâtre forum, débats entre pairs) sont reproductibles et montrent de nouvelles approches pédagogiques aux enseignants. Le restaurant scolaire est par ses actions devenu aussi un outil pédagogique.Dans le cadre du programme interrégional Alcotra, le projet Alimentation a été présenté à un groupe d’enseignants italiens ; des échanges peuvent être mis en place.Le projet a fait émerger des réflexions du projet d’établissement.

Validation par le chef d'établissement