L’insertion sociale et professionnelle est une des cinq missions de l’enseignement public. L’EPLEFPA s’inscrivant dans une démarche de développement durable a abordé l’aspect environnemental, le volet économique et aujourd’hui, avec la mise en place du chantier d’insertion depuis le 5 mars 2010, le chantier d’insertion, il répond à ses exigences sociales. Il s’agit là d’une activité économique principalement basée sur la production de légumes en agriculture biologique en utilisant la traction animale.De plus, l’observation du vivant, l’utilisation du cheval (animal non jugeant) au travail, offrent des possibilités de resocialisation pour un public ayant perdu ses repères. Il constitue ainsi un lien intéressant dans le cadre de la mise au travail du public en insertion.Le cheval au travail demeure un vecteur de cohésion sociale, de réussite et de satisfaction personnelle.- Moyens humains, techniques… dédiés à l’opération :L’équipe en 2012 sera composée de 6 postes. Au total nous prévoyons pour l’année 12 personnes sur le chantier avec une parité homme/femme respectée. La durée hebdomadaire sera de 26 heures. 2 postes seront réservés à l’accueil de public jeune ou adulte non-bénéficiaire du RSA et 3 postes à des bénéficiaires du RSA.L’équipe travaillera 5 jours, à raison de 5 heures/jour + 1 heure variable. L’aménagement des horaires est établi en période d’été et de canicule.Des modifications de planning peuvent intervenir selon les pointes d’activités et l’organisation de la distribution des paniers.Nous retrouverons sur ce dispositif, un coordinateur à 1/3 temps appuyé par le chargé d’ingénierie de formation, un encadrant technique à plein temps, un encadrant socioprofessionnel présent 2 jours par semaine (qui assurera les entretiens à raison de 3h par mois par bénéficiaire et qui restera disponible pour les sollicitations face aux situations d’urgence), et une secrétaire-comptable à temps partiel qui prendra le relai sur le suivi des présences et la commercialisation des paniers. Des commissions de recrutement sont mises en place et associent l’ensemble des partenaires dans la phase de positionnement et de recrutement.Elles permettent ainsi de déterminer de manière objective les éléments du parcours.Un diagnostic est réalisé dés le premier entretien afin d’identifier les éléments susceptibles de freiner l’insertion du bénéficiaire.Un contrat d’objectif est mis en place avec le partenaire référent après la période d’essai (15jours) ; il précise le projet et les étapes nécessaires à sa mise en œuvre. Des feuilles d’émargement permettent de réaliser la traçabilité du suivi des bénéficiaires. Un dossier individuel reprenant les caractéristiques du salarié permet de saisir les éléments des entretiens, les démarches réalisés, le cheminement et l’avancement du projet (social et professionnel). Selon les sollicitations et le degré d’urgence des problématiques l’encadrant socioprofessionnel est sollicité.L’accent est mis sur la recherche d’emploi active et le développement des liens avec les secteurs porteurs d’emplois de l’économie, notamment grâce aux périodes d’immersion en entreprise. Des aides à la mobilité font partie du dispositif sous la forme d’indemnités de déplacements, à l’acquisition ou à la réparation de véhicules.Un état des présences quotidien est réalisé sur le site de l’activité maraîchère.Des points sont faits régulièrement avec les CIP du PLIE et du CG (bilans intermédiaire et final) ; des commissions de suivi ont été mises en place afin de s’assurer du cheminement de la personne en concertation avec les partenaires référents sur le dispositif.L'accompagnement socioprofessionnel au plus prés des personnes en dynamique d'insertion a permis de travailler sur les freins à l'emploi, la mobilité et le projet professionnel de chacun.Des résultats attendus sont observés: mise au travail, autonomie, acquisition de compétences techniques, amélioration de la productivité, professionnalisation par la mise en place de formation en interne (TRE).L'accent a été mis sur la recherche d'emploi active et le développement des liens avec le secteur marchand grâce aux périodes d'immersion en entreprise (EMT, prestations Pôle Emploi)Au niveau des bénéficiaires :Treize personnes dont cinq dames ont suivi leur parcours d’insertion sur le chantier, 9 étaient bénéficiaires du RSA et 4 hors RSA, 5 d’entre eux ont terminé leur parcours en 1012 et ont eu une sortie dynamique (entrée en formation ou emploi de plus de 4 mois)