LEGTAF Jean Monnet, 11 bis promenade des acacias
65500 Vic en Bigorre
Tél : 05 62 31 80 00
LEGTAF Jean Monnet, 11 bis promenade des acacias
65500 Vic en Bigorre
Tél : 05 62 31 80 00
Mr Franck BOCHER
Directeur d'EPLFPA
franck.bocher@educagri.fr
0684542425
Mr Lagahe Alban
PCEA Biologie-Ecologie et référent départemental Enseigner à produire autrement
alban.lagahe@educagri.fr
tél : 06 32 43 17 19
L’objectif est la conversion en 3 ans d’un système d’élevage bovin lait conventionnel vers un
système plus durable. L’élevage produit 660 000 litres de lait par an, livrés à la coopérative. Les
fluctuations de son prix de vente et l’achat important de concentrés (130 000 €/ an) aboutissent à
un déclin progressif des marges économiques (64 vaches traites, 34kg de lait/jour). Les cultures
fourragères sont essentiellement tournées vers la production de maïs.
Le projet nous permettra de tester de nouvelles stratégies pour :
Améliorer le bien-être par l’aménagement de parcours extérieurs arborés et la santé animale par
traitements alternatifs,
Diversifier les productions végétales afin d’assurer l’autonomie protéique. Le volet technique de
mise en culture sera adapté (TCS, épandage du digestat de méthanisation, suppression de produits
phytopharmaceutiques).
Mieux valoriser le lait en trouvant des alternatives basées sur des besoins du territoire et des
circuits courts : vente de lait écrémé et crème, fabrication de beurre et fromages frais.
L’aménagement d’un local existant sera envisagé pour lancer la production.
Évoluer dans le choix de race et de sélection des animaux pour répondre aux objectifs de vente et
transformation du lait.
Développer les partenariats locaux (crémeries, pâtisseries, boulangeries, fromageries, producteurs
fermiers, AMAP, épiceries fines…).
L’impact attendu sur notre territoire tient en plusieurs aspects :
Regain d’intérêt pour la production laitière à échelle familiale en voie de disparition au profit
d’unités industrielles.
Montrer l’intérêt des transformations à la ferme.
Découverte de nouveaux produits alimentaires locaux de qualité et ouverture du public aux
activités de notre établissement.
Observation d’expérimentations nouvelles : TCS, essais de cultures fourragères (méteils),
valorisation du soja local, valorisation du digestat de méthanisation.
Illustration de l’harmonie entre production, écologie du paysage et gestion des ressources.
Le lien avec la pédagogie va se concrétiser avec l’ensemble de nos formations : Bac pro CGEA, BTSA
ACSE, Bac pro Forêt, BTSA GPN et BTSA TECO POF. Nos apprenants par le biais d’activités
d’enquêtes et visites contribuent déjà à l’élaboration de projets. Ils seront acteurs de leur
réalisation et en retireront une expérience concrète transposable sur leur exploitation.
Pour notre EPL cette démarche peut nous inscrire dans la dynamique actuelle d’agroécologie et de
développement durable. Des formations plus spécifiques à la production laitière biologique et sa
transformation seront envisagées. Le volet paysage et agroforesterie sera un véritable support de
formation sur un territoire où la tendance va plus vers la disparition des boisements. On peut
envisager pour nos formations initiales et adultes, la création de MIL ou SIL.
Axe 2: Faire de l’EPL un partenaire ouvert sur le monde extérieur favorisant l’innovation en relation
avec les professionnels de la filière et les acteurs du territoire. Objectif : Faire de l’exploitation un
centre d’expérimentation et de développement en lien avec la thématique produire autrement.
La réalisation du projet permettra de renforcer le lien entre l’exploitation du lycée et la pédagogie
(enseignants, étudiants, apprenants) autour d’un projet commun. Il s’agira également de montrer
en interne et à la profession, qu’il est possible de produire du lait et de vivre de cette production
avec des outils modernes (robot, logettes, détecteurs de vêlage/chaleurs) tout en respectant les
sols, l’environnement, le bien-être des animaux et des personnels. Une réflexion collective pourra
ainsi être menée. Enfin, la réalisation de ce projet permettra d’accentuer les partenariats avec les
entreprises, coopératives ou associations locales souvent demandeuses d’exploitations volontaires
pour s’investir dans de nouveaux projets en lien avec les besoins du territoire.
Aucun projet de tiers temps en cours ou refusé.