Séminaire des dispositifs du 3 au 5 décembre 2024
Découvrez le programme du séminaire des dispositifs: Cliquez ici et l'étude des rapports d'étape des projets de développement de juin 2024 clliquez…
Ce descriptif comprend à la fois les dépenses et les recettes Le budget prévisionnel de l'action n'a pas évolué depuis le dernier point d'étape (cf. rapport "projet" du présent dossier). Les sommes réellement dépensées depuis le début du projet se montent à 1814 ?. (préparation à façon de la parcelle expérimentale, fournitures, achat de plants de romarin ...) Ce montant a été financé par le Domaine Pédagogique d'une part et par le LPA via la chaire d'agronomie d'autre part, sur fonds propres donc. NB : L'ensemble des activités réalisées par les apprenants (cueillette, bouturages, repiquages, rempotages, plantation, arrosages ...) représente un budget de plus de 3000 ? si ces opérations avaient du être réalisées par un prestataire. Le dossier de demande de subvention dernière version qui va être transmis au Conseil Général des Pyrénées Orientales sollicite pour l'essentiel le financement de l'achat d'une faucheuse autochargeuse (10 000 ?), permettant la récolte mécanisée de la parcelle. (L'achat d'un intercep pour l'entretien du sol sous le rang, indispensable à la culture de la parcelle, a été réalisé via un financement du Conseil Régional pour la conversion du Domaine Pédagogique à l'Agriculture Biologique : l'investissement dans ce matériel ne sera donc plus mentionné dans le budget de notre étude, comme c'était le cas jusqu'ici).
La production de romarin des Corbières, une voie de diversification partielle pour les viticulteurs roussillonnais (?) Le Lycée Agricole de Rivesaltes conduit depuis fin 2007 une étude visant à proposer des perspectives de diversification pour les viticulteurs du nord du département, très sévèrement touchés par la crise viticole. De nombreux arguments d'ordre technique, économique et environnemental, ont orienté cette étude vers la production de plantes aromatiques, et notamment de romarin sauvage des Corbières. Cette espèce végétale est en effet particulièrement adaptée au terroir du nord Roussillon, aisée à cultiver, nécessite peu d'investissement pour sa mise en culture, et devrait permettre une rémunération correcte à court terme. (Il existe en effet un marché en développement sur le romarin sauvage, pour la production d'huile essentielle ainsi que de feuilles séchées pour le mélange "herbes de Provence"). De plus, cette culture peut être conduite en « bio ». Le Lycée Agricole de Rivesaltes va conduire une expérimentation pour vérifier la pertinence technique et économique de cette production. L'expérimentation consiste à mettre en culture une parcelle de 1 ha de romarin, en « bio », en étudiant rigoureusement les coûts et le prix de vente de la production afin de démontrer la rentabilité économique de cette culture. Si celle-ci est vérifiée, le Lycée pourra assurer un rôle de vitrine et de conseil auprès des viticulteurs locaux tentés par l'expérience de la diversification. Certains suivent déjà de près notre projet ... Par ailleurs, l'essai conduit au Lycée Agricole doit permettre de comparer la composition chimique et la typicité du romarin sauvage des Corbières avec celle d'une variété de romarin sélectionné du commerce, le romarin pyramidal, ainsi qu'avec une essence de romarin "standard" de référence : le romarin officinal. En effet, ces trois « modalités » de romarin vont être implantées sur la parcelle, et on pourra, après avoir suivi le même itinéraire technique, étudier la composition de l'huile essentielle obtenue pour chacune des modalités. L'objectif est bien évidemment de mettre en évidence la typicité aromatique du romarin sauvage des Corbières, afin de la valoriser. Aujourd'hui, la plantation des différentes modalités de romarin sur la parcelle d'essai a commencé. A ce jour (mi-juin 2009), 40 ares de romarin sont installés sur la parcelle. Ils représentent 3 blocs de romarin pyramidal et 1 bloc de romarin sauvage des Corbières. Courant septembre 2009, un second bloc de romarin sauvage sera installé, ainsi que le premier bloc de romarin officinal. Les derniers blocs seront ensuite implantés progressivement jusqu'en septembre 2010. La première cuillette sur la parcelle est planifiée pour juin 2010, en conversion bio. La première production labellisée "bio" pourra être obtenue en septembre 2011. Ce projet donne lieu à de nombreux partenariats avec des collectivités territoriales, des organismes professionnels agricoles et de développement, des entreprises privées, des établissements d'enseignement supérieur et des professionnels agricoles. Dans sa partie opérationnelle, il constitue également un support pédagogique de choix pour les apprenants de l'Etablissement Public de Formation des Pyrénées Orientales (Théza et Rivesaltes). Trois classes en formation sur l'établissement ont été associées dès cette année à la mise en place et à l'entretien de la culture, représentant plus de quarante élèves.