Sur le plan technique, 3 essais ont été développés.
L’essai à l’origine intitulé « permaviticulture » qui est un test de maîtrise de l’enherbement sous le rang à l’aide de feutres présente de bons résultats en terme d’efficacité mais la mise en œuvre ne semble pas adaptée aux conditions climatiques locales pour envisager de disséminer cette technique. De nouveaux tests avec des solutions différentes sont à envisager.
L’essai cépages résistants montre pour l’instant de bons résultats tant en terme de réduction de l’usage d’intrants phytosanitaires qu’en terme commercial grâce au succès de la vente lors de la foir aux vins. Les échanges avec les partenaires confirment l’intérêt de s’être inscrit dans ce type d’essais. L’enjeu à présent est de pérenniser l’activité de suivi de ces cépages, de renouveler les cuvées et de permettre un travail collaboratif avec l’IFV sur ces cuvées.
L’essai enherbement est encore jeune pour montrer un véritable impact sur les sols et la biodiversité même s’il est appréciable sur un plan visuel. Du point de vue technique, le principal frein à ces pratiques reste le matériel pour le semis (prêt possible mais sans maîtrise réelle des dates) et la destruction du couvert (girobroyage possible mais pas de matériel de roulage disponible). Les enjeux de cet essai sont : la pérennisation de l’action de manière rigoureuse pour permettre l’acquisition de données et l’adaptation du matériel.
Un projet Feader a été développé dans le cadre du tiers -temps. Ce projet présente un intérêt à la fois technique et pédagogique mais il n’est pas directement dans la thématique du projet tiers-temps.
Sur le plan pédagogique, le projet a permis de contextualiser de nombreuses séances pédagogiques sur les thématiques de l’agro-écologie, d’associer des enseignants de diverses disciplines et de créer un nouveau module d’enseignement (MAP agro-écologie). L’enjeu est de développer encore ces actions et de les inscrire durablement dans les plannings pédagogiques
Sur le plan de la dynamique de l’EPL et partenariale, le projet a permis de rapprocher quelques enseignants du projet d’exploitation, de concrétiser des collaborations plus régulières avec notre partenaire et voisin qu’est l’IFV, et de développer les relations avec le réseau des EPL engagés dans des démarches similaires (tiers-temps et référents à « Enseigner à produire autrement »). L’enjeu est de poursuivre la conquête d’autres enseignants via ce projet, de développer les actions et de les pérenniser au-delà de la durée du tiers-temps.
Sur le plan financier, le tiers-temps a pour l’instant eu un impact très limité.