Webinaire DEA/DAT - Eau : protection de la ressource
le prochain webinaire à destination des directeurs d'exploitations et d'ateliers technologiques se tiendra le vendredi 8 novembre 2024 de 11h30 à…
Les dépenses consistent en frais de mission pour les différents acteurs du consortium intégralement financé par les frais d'organisations versés au porteur du consortium (76 200 euros après avenant, somme soumise à la réalisation et validation de la totalité du programme).
Recettes correspondant aux frais d'organisation.
L'EPLEFPA E. Pisani est porteur du consortium ELANNA. Ce dernier gère le projet Erasmus + pour l'enseignement et la formation professionnel initié dans le contexte particulier de la mise en application de la loi NOTRe (loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République) entraînant le regroupement des 3 ex-régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes.
Les 3 ex-régions avaient des approches très différentes de la mission de coopération européenne et internationale dévolue par la loi aux établissements d’enseignement agricole ; l’implication dans le programme Erasmus+ était de fait très contrastée. L’autorité académique s’est fixé comme objectif à l’horizon 2020 une harmonisation des pratiques et du recours aux mobilités Erasmus+ sur l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine. Le projet ELANNA concerne donc 12 établissements agricoles publics (ex-régions Poitou-Charentes et Limousin). S’agissant d’une première approche d’Erasmus + pour bon nombre d’entre eux, le consortium s’est fixé pour objectif d’initier une dynamique permettant de proposer des mobilités pour les apprenants (2 à 5 semaines) et parallèlement pour les personnels.
Les partenaires ont pour certains eu à s’approprier le fonctionnement du programme et ont parfois sous-évalué l’investissement nécessaire pour leurs équipes afin de réaliser sur cette première année le nombre de mobilités envisagées / prévues.
Compte tenu des spécificités de l’enseignement agricole et de nos publics ruraux avec peu d’opportunités et une préférence marquée pour la mise en place de partenariats avec des établissements similaires, il s’avère que, si de tels projets ont été initiés, tous n’ont pas pu se concrétiser et permettre le nombre de départs initialement projetés. Néanmoins, 129 mobilités ont été réalisées sur les deux premiers trimestres de l’année scolaire 2018-2019 vers huit pays différents (dont 16 % vers le Royaume-Uni).
Le consortium a modéré ses demandes initiales afin que le projet corresponde à un nombre plus réaliste et réalisable de mobilités d’ici à mai 2020.
La plus-value de la gestion en consortium se manifeste par des échanges encourageants et la mise en commun des actions de chacun. Cependant, après une première année de découverte, ils ne permettent pas pour autant la concrétisation de prévisionnels initiaux ambitieux.
La prudence dans le contexte plus qu’incertain du Brexit autant que notre souhait d’atteindre le niveau de performance exigée (95% de réalisations) nous conduit à renoncer à nombre de mobilités et à modifier un certain nombre de destinations.
Les attentes des familles comme des établissements de mobiliser un nombre parfois conséquent d’accompagnateurs afin de sécuriser les mobilités ont parfois constitué un frein à l’organisation de flux entiers.
ELANNA reste un projet ambitieux, plébiscité par les élèves et personnels qui ont d'ores et déjà pu en bénéficier.