Cette année l’implication de l’établissement dans la mission de «valorisation de l’approche biologique de l’Etablissement Public Local (EPL) du Périgord» s’est matérialisée par différentes activités telles que :* sur l’exploitation viticole du château La BrieLe millésime 2013 a vu naître sur l’exploitation le premier vin certifié bio par Ecocert, en AOC Monbazillac.Plusieurs actions concernant la viticulture biologique se poursuivent sur le domaine. Par exemples :- Cette année, l’expérimentation GIAF (Gestion Intégrées des Adventices et de la Fertilité des sols) en partenariat avec la Chambre d’Agriculture 24 (CA 24), a concerné l’implantation de trèfle incarnat sur une parcelle de sémillon. Les conditions climatiques n’ont pas permis une levée homogène et satisfaisante de la plante, ce qui nous conduit à sursoir à la poursuite de cette action.- Réalisation de la taille de formation de deuxième année sur l’essai «Guyot Poussard» en partenariat avec la CA 24 et AgroBio Périgord. La vigne étant encore en phase d’installation, nous sommes logiquement loin d’obtenir des résultats exploitables quant à l’effet de cette technique sur la prévention de l’apparition des maladies du bois.- Compte-tenu de la qualité du millésime 2013, l’expérimentation sur la réduction des doses de soufre en vinification bio n’a pas été mise en place cette année.- L’étude comparative des coûts de production en bio et en conventionnel se prolonge. Il apparaît une différence peu significative entre les deux modes de production : la baisse des coûts en fongicides bio est contrebalancé par le prix des insecticides bio et l’accroissement de la part de la main d’œuvre nécessaire.- Plantation de la première partie du projet «haies» en partenariat avec l’association «Arbres et Paysages 33». Ces travaux, concernant la partie sud du domaine, ont permis d’installer des haies composées d’arbustes indigènes, à proximité de deux parcelles bio distantes de 400m environ.- Le projet de sentier découverte du bio a bien avancé. Après un travail conceptuel sur les panneaux, notamment mené avec les élèves, des contacts ont été pris avec des prestataires dans le domaine de la communication pour leur fabrication.* La partie pédagogiqueL’obtention de la certification bio des parcelles de monbazillac du vignoble de château La Brie a participé à l’essor de la place du «bio» dans les disciplines enseignées.A ce titre, diverses actions ont été conduites avec les apprenants, par exemples :- Tout d’abord, nous avons installé des nichoirs pour abeilles sauvages avec les élèves de 1ère et Terminale STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant) avec l’objectif d’estimer par comptage l’impact de la viticulture biologique sur ces populations.- Ces élèves ont également participé à mise en place de deux haies libres dans la partie bio du vignoble.- Ensuite, un protocole de dénombrement et de reconnaissance des espèces de vers de terre a été mis en œuvre par la classe de 1ère STAV avec le même objectif que pour les abeilles.- Ces élèves ont réalisé le semis «à la volée» de couvert végétal à base de trèfle incarnat cité plus haut. Cette action était d’apprécier l’effet de cette espèce végétale sur la vigne en relation avec le comportement du sol.- Enfin, des élèves de bac STAV et des apprentis en BTSA Viticulture-Œnologie ont été associés à la réflexion et à la conception du sentier et des panneaux le jalonnant. Ils ont produit des maquettes qui serviront de base au travail des entreprises de communication sélectionnées.Depuis la dynamique induite par la certification bio du château La Brie, la réflexion sur la place de la Bio dans l’enseignement s’est concrétisée par :- La volonté d’ouverture d’un CAPA Vigne et Vin à orientation viticulture biologique au CFA, sur le site de Monbazillac.- La poursuite de la réflexion sur la pertinence de l’évolution du BTSA VO vers une orientation viticulture biologique sur le site du CFA de Monbazillac également.- La rédaction d’un Module d’Initiative Locale (MIL) «bio» dans le cadre du BTSA Analyse et Conduite des Systèmes d’Exploitation (ACSE) pour une mise en route à la rentrée 2014.* L’entretien des espaces vertsLa question relative à l’évolution de la gestion des espaces verts est toujours d’actualité mais reste tributaire de nombreux paramètres qui freinent pour l’instant la dynamique.* La restauration collectivePar contre, pour ce qui est de ce secteur, le mouvement vers le bio est toujours très présent avec, par exemple, la confection au lycée d’un repas «bio engagé» en partenariat avec la Société Coopérative d’Intérêt Collectif «Mangeons 24!» et Arbio Aquitaine.* La démarche EcophytoNous avons organisé une conférence sur le plan Ecophyto à destination des professionnels de la la viticulture bergeracoise en partenariat avec les Chambres départementale et régionale d’Agriculture, AgroBio Périgord, le Service Régional de l’ALimentation et l'Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques.