Dans un premier temps, nous avons attendu la publication des documents de présentation du plan de contrôle de la certification environnementale H.V.E. et du tableau de calcul des indicateurs requis pour l’audit. Ceux-ci sont parus le 25 octobre 2011.Le travail sur le niveau 3 de H.V.E s’est alors effectué à partir des supports proposés par la Commission Nationale de la Certification Environnementale (C.N.C.E.).Nous avions le choix entre deux options A et B. L’option A fondée sur une approche thématique et l’option B prenant en compte une approche plus globale. Dans un souci de cohérence avec les procédures déjà utilisées : conditionnalité de la P.A.C. (Politique Agricole Commune) – niveau 1 de H.V.E.- et qualification A.R.E.A.-P.V.E. (Agriculture Respectueuse de l’Environnement en Aquitaine – Plan Végétal Environnement) – niveau 2 de H.V.E.-, nous avons choisi l’option A pour le troisième niveau.Nous nous sommes donc intéressés aux quatre thématiques proposées : biodiversité, stratégie phytosanitaire, gestion de la fertilisation, gestion de l’irrigation.Grâce au chemin déjà parcouru depuis deux ans sur les niveaux « inférieurs » de la certification, il nous a été assez facile, grâce à l’aide des spécialistes de la Confédération Nationale des Vignerons Indépendants (QUALENVI), de répondre aux exigences des différents indicateurs de cette dernière phase.En effet, cette association à laquelle l’exploitation est adhérente, a organisé auprès des viticulteurs de la région deux journées d’information-formation : la première de présentation générale de la certification H.V.E. et la seconde portant sur l’utilisation pratique des outils (tableau Excel) permettant à chaque professionnel de renseigner les indicateurs retenus par la C.N.C.E.Le tableur calcule le résultat correspondant aux données saisies et aux attentes de l’audit de certification. Dans notre cas, la mention « exploitation H.V.E. » s’affiche à l’écran, synonyme de conformité aux exigences du label environnemental.Le 16 février 2012, le Ministère de l’Agriculture a agréé quatre organismes certificateurs (AFNOR, OCACIA, Bureau VERITAS et SGS-ICS) ; à charge pour l’exploitation demandeuse de choisir parmi ceux-ci. De part notre collaboration avec QUALENVI, qui a sélectionné l’organisme OCACIA pour des raisons de proximité avec la filière viticole et avec le dispositif de certification (participation à sa mise en place), nous devrions logiquement utiliser ce canal.L’auditeur viendra une demi-journée sur l’exploitation (fin 2012, début 2013). Dans un premier temps, il procédera à une vérification documentaire en relation avec le remplissage du tableau de calcul des indicateurs. Dans un second temps, par une visite sur site, il vérifiera notamment les éléments de biodiversité présents. Suite à cet audit, OCACIA donne un avis et le transmet au Ministère de l’Agriculture (C.N.C.E.) pour vérification. Après avoir statué, ce dernier renvoie le dossier à l’organisme certificateur pour entériner officiellement la certification environnementale.Pour nous épauler en vue de cette rencontre avec l’expert, les « Vignerons Indépendants » comptent organiser une journée préparatoire à l’audit (particulièrement sur la traçabilité des données).En raison du retard pris pour la mise en place au niveau national de cette certification H.V.E., nous ne pouvons, dès à présent, apporter une réponse quant à l’obtention de cette certification. Cependant, nous pouvons, avec raison, être optimiste quant à une issue positive de cette démarche pour la fin de l’année 2012.