Webinaire DEA/DAT - Eau : protection de la ressource
le prochain webinaire à destination des directeurs d'exploitations et d'ateliers technologiques se tiendra le vendredi 8 novembre 2024 de 11h30 à…
Les dépenses engagées pour l'année 2015-2016 sont :- frais de déplacement 1230 €- création et impression de visuels : 1504€- échantillons produits : 70€- personnel : 11000€ (1/3 temps)
Les recettes pour l'année 2015-2016 sont :- reste à percevoir 3500€ octroyé par la DRAAF Poitou Charentes sur une subvention globale de 5000€- MAAF : 11000€
L'EPL ENILIA-ENSMIC de Surgères a été retenu pour travailler sur un projet d'animation et de développement du territoire dans le cadre du dispositif tiers-temps initié par le MAAF. Le projet est positionné autour de deux thématiques : appui au développement de l’agriculture biologique et Programme National pour l’Alimentation. L'intitulé du projet est le suivant : "Des produits biologiques au service des circuits courts et de l'éducation à l'alimentation".Le projet est constitué de 3 axes :Axe 1 : Mise en place de la transformation de produits issus de l’agriculture biologique sur les halls technologiques. A ce jour la totalité des transformations laitières vache a été convertie en bio (sauf le beurre). La totalité des produits céréaliers est bio. La quantité de matières premières bio achetées par l'atelier technologique a été multipliée par 6 en 2 ans.L'atelier s'est équipé d'un nouvel homogénéisateur pour faire face à l'accroissement de la demande de yaourts bio.Axe 2 : Commercialisation des produits transformés en circuit court en restauration scolaire locale.La quantité de produits bio commercialisés en restauration scolaire est passée de 656kg à 3516kg en 2 ans.Le chiffre d'affaires des ventes extérieures de l'atelier a augmenté de 68% entre 2014 et 2015.Les partenaires sont les lycées généraux et technologiques de proximité sur un périmètre de 60 km autour de Surgères : Rochefort (2), La Rochelle (1), Saint Jean d'Angély (2), Saintes(4), Bourcefranc (1), Surgères (2) ainsi que les collèges et écoles primaires (7 établissements)Les produits phares demandés sont les yaourts.La distribution est réalisée en direct, la livraison est assurée par nos soins, l'école a dû investir dans un nouveau véhicule réfrigéré. L'atelier technologique a procédé à la déclaration de ses produits laitiers auprès de France Agrimer afin que les restaurants scolaires puissent bénéficier de subventions.Axe 3 : Création d’outils pédagogiques et animationsA ce jour 14 animations ont été réalisées dans des établissements scolaires de proximité "par nos jeunes pour d'autres jeunes". Plus d'une centaine d'étudiants ont été mobilisés autour du projet pendant les 3 ans et environ 6000 élèves ont été sensibilisés. Les thématiques retenues : bio, circuits courts, goût, nutrition et gaspillage alimentaire correspondent réellement aux besoins des établissements et sont très appréciées. La constante des animations portées par nos étudiants est la proposition de dégustation de produits bio réalisés en TP. Cette dégustation est accompagnée par l'affichage de visuels représentant des produits et des jeunes en situation de fabrication. Ces affiches, au nombre de 12, présentent toutes un même slogan "C'est nous qui l'avons fait" et sont déclinées avec différents messages sur le bio, le goût, les circuits courts ou le gaspillage.Par ailleurs, des posters explicatifs et des jeux ont été créés par les étudiants dans le cadre du MIL "Agriculture Biologique et Alimentation de demain" et sont mis en oeuvre lors des animations.En parallèle 4 PIC ont été réalisés sur des thématiques liées à l'alimentation.Au final l'expérience tiers temps ouvre des perspectives pour mieux collaborer.Côté pile la période aura permis de préciser les contours du marché local bio lié aux établissements scolaires. A ce sujet, un constat s'impose, ce marché est un marché de niche fragile dépendant de volontés individuelles. Elle aura été également mise à profit pour élargir les partenariats aux acteurs du bio et aux collectivités territoriales et afficher clairement l'orientation de l'établissement vers le bio et le développement durable.Côté face l'opération initie un champ collaboratif original à saisir collectivement : accompagner les animations des étudiants auprès des établissements scolaires locaux. Apprendre autrement par le biais de situations d'animations est très valorisante pour nos jeunes. Elle permet de placer l'étudiant en posture de transmission de savoir qui le motive pour l'acquisition de connaissances et le conduit à progresser. Enfin ces animations sont un formidable outil de communication pour la découverte de notre établissement en particulier et de l'agroalimentaire en général en détricotant les idées reçues et en montrant les réalités vécues du métier qui conduisent à l'élaboration de produits de qualité et débouchent sur des emplois.