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Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Actions prévues réalisées ou en cours
  • Mise en place d'une culture sous couvert vivant (partiellement réalisé).
  • Suivi de la culture en place.
  • Réalisation du bilan carbone exploitation (iraee et Cap'2r niveau 1).
  • Première prise de données temps de travaux alimentation bovin. 
  • Préparation journée événementiel CUMA Septembre 2022.
  • Communication (articles et capsules vidéos).

 

Actions non prévues réalisées
  • Travail autour du label Bas Carbone (accueil de 3 étudiantes IAE). 

Le travail fait par les étudiantes IAE nous a permis de comprendre le cahier des charges du label Bas Carbone, ses atouts et ses contraintes. L'analyse des ces derniers nous a montré que l'exploitation de La Faye avait peu d'intérêt à intégrer cette demarche.  

 

Actions restant à réaliser
  • Intégrer / participer un RMT.
  • Travailler sur les emissions carbone (pistes d'amélioration).
  • Renouveler les essais de cultures sous couvert.
  • Préparer la journée événementielle avec FDCUMA septembre 2022.
  • Renouveler la prise de données temps de travaux alimentation bovin. 
  • Travailler sur la mécanisation des vergers.
  • Organiser une journée de replantation de la "forêt".
  • Communiquer.

 

Contexte

L'exploitation a déjà bien avancé sa transition agroécologique et nous avons déjà beaucoup travaillé sur les thèmes de la santé animale, de l'autonomie proétique et fourragère. Les EA ont un rôle important dans la réduction et le stockage de CO2. Nous nous sommes dit qu'il existait certainement des actions à mettre en oeuvre pour améliorer le bilan carbone de la ferme. Pour nous, il était important que les agroéquipements puissent intégrer le projet car ils sont une solution pour des problèmes agronomiques ou zootechniques mais sont également émetteurs de CO2. 

D'un point de vue spatiale, nous allons travailler à l'échelle de l'exploitation. D'un point de vue temporelle, la durée du tiers temps de 3 ans va nous permettre de mettre en place et tester de nouvelles pratiques.

Diversité des acteurs/parties prenantes

Pédagogie : les filières de techniques ce sont plus ou moins bien intégrées au dispositif. Le suivi des parcelles par les enseignants d’agro a réussi à se faire tout au long de l’année malgré les contraintes sanitaires. Concernant la partie zootechnie, aucune action d’ampleur n’a été mise en place pour le moment. En AgroEquipement, les TP initialement prévus en début d’année n’ont pu être réalisés correctement, faute de temps de présence des apprenants et d’appropriation du projet. Les formateurs ont participé ponctuellement aux interventions sur les essais

Ouvriers : ils sont plutôt réceptifs à ce type de projets et notamment les essais mis en place sur les cultures. Néanmoins, la routine du travail d’un salarié fait que la remonté de données particulières n’est pas un automatisme, on oublie rapidement de relever un temps de travail ou une consommation.

La direction soutient les projets mis en place.

Un frein est à noter quant aux manques de synergie entre certains acteurs et le COPIL, nous n’arrivons pas à créer de dynamique, ce qui entraine des difficultés à l’avancement du projet.

Impacts sur le territoire

Les effets sur le territoire sont encore difficiles à mesurer après seulement un an. Néanmoins, la thématique de la réduction des émissions du carbone et des intrants intéresse les professionnels du secteur. La FDCUMA travaille notamment sur le semis direct, et c'est sur cette thématique que portera la journée organisée en septembre 2022. Il nous est donc assez facile de travailler avec les acteurs du territoire, qui sont très intéressés. De plus, certaines techniques ne sont encore que peu développées, comme le semis-direct. 

 

Fonctionnement

Le COPIL est composé du chef de projet, de la directrice, du DEA et des enseignants d’agronomie (dont le référent EPA2). Il s’est réuni en début d’année afin de mettre en place les grands objectifs du tiers temps. Ensuite, une réunion d'information a également eu lieu auprès des différents personnels intervenant sur l’exploitation afin de présenter les objectifs du projet et de voir qui était intéressé pour en être acteur. Au cours de l’année, les différents acteurs se sont souvent réunis de manière informelle (quand cela était possible, au vu du contexte sanitaire) afin de discuter de l’avancée des travaux ou essais. 

Une seule grosse réunion a été organisée cette année pour lancer les actions. Aucune autre réunion n'a été programmé du fait du COVID (alternance, fatigue des équipes,...).

Cohérence et gouvernance des collectifs

Le copil est composé d’enseignants techniques et de membres de la direction. Mais lorsqu’il s’agit de prendre des décisions concernant la mise en place d’essais ou des protocoles, les personnels concernés sont consultés. Dans les faits, il s’agit des salariés de l’exploitation ainsi que les enseignants de zootechnie, d’agroéquipement ou d’économie ou encore les formateurs du CFPPA. Il s’agit de ne pas imposer des essais ou des protocoles qui ne seraient pas compris par les personnels.

Les essais et avancés du projet sont présentés en conseil d’exploitation. 

Les visées en termes d’apprentissages (pour les membres du/des collectif-s)

Avant ce tiers temps, les projets étaient conduits sur l’exploitation par les enseignants d’agronomie et le DEA. Il était difficile de fédérer des enseignants d’autres matières. La mise en place du plan EPA2 a permis de commencer à réunir autour de projets d’avantages d’enseignants techniques. Le tiers temps permet de poursuivre cette dynamique (même si, au vu du COVID, elle a été compliquée à maintenir). Dans les projets mis en place, les élèves sont partie prenante (dans la réflexion, la mise en place des essais ou les relevés). Ils ne font en revanche pas partie du collectif décisionnaire, ce qui pourrait être envisagé.

Le tiers temps permet de rassembler les équipes autour de projets transversaux sur l’exploitation, en faveur de la transition agroécologique. Une des difficultés la plus importante a été de confronter nos visions de l’agroécologie afin de pouvoir co-construire ensemble.

Nature des savoirs en jeu

La mise en place d'essai sur l'exploitation permet aux apprenants de voir de nouvelles pratiques/techniques qui ne sont pas mises en place chez eux. Le fait de pouvoir suivre ces essais sur l'ensemble du cycle de développement de la culture permet de voir les avantages et les inconvénients des techniques, de développer le sens critique des apprenants. Ces essais vont également permettre de sensibiliser concrètement les apprenants aux questions de changement climatiques et de réduction des intrants, ils pourront voir comment ils peuvent agir concrètement lorsqu'ils travailleront sur des exploitations. Ce qui sera mis en place sur l'exploitation pourra leur servir d'exemple concret. 

Toutes ces actions doivent être discutées avec les apprenants, afin qu'ils en comprennent les enjeux. 

 

 

Implication des apprenants
  • Travail du sol essai : Prise de relevés (conso et temps de travaux)
  • Implantation de la culture et du couvert : Prise de relevés (conso et temps de travaux) (BTSA GDEA)
  • Entretien des cultures : Prise de relevés (conso et temps de travaux) (apprenants du CFPPA)
  • Suivis de culture : Prise de relevé et proposion de diagnostic (élèves de bac pro agroéquipement et CGEA)

Productions réalisées en interne et externe :

  • Capsules vidéos 
  • Articles (site internet, reseaux sociaux)

 

Difficultées : 

  • Conditions météorologiques : il n'est pas toujours facile d'avoir l'adéquation entre les conditions climatiques et les moments où l'on peut faire les TP avec les apprenants. 
  • Conditions sanitaires : la mise en place de l'alternance a compliqué le suivi des essais. 
  • Qualité des supports 

 

 

Questionnement du niveau de durabilité (développement durable, transitions agro-écologiques ) des actions/pratiques

Avec les équipes

La question de la durabilité est au cœur de l’évolution de l’exploitation et c’est en ce sens qu’a été proposé le tiers temps. Le fait d’aborder cette question est donc plutôt quotidien avec les membres de l’équipe, que ce soit les personnels de l’exploitation ou encore l’équipe enseignante.

Avec les apprenants

La durabilité n’a pas été forcément abordée en lien direct avec le projet. C’est sans doute d’ailleurs l’un des points qu’il faudra améliorer l’année prochaine car l’intitulé du projet n’a pas été donné aux apprenants. Ils ont travaillé sur des tâches particulières, mais n’ont pas eu de vision globale du projet.

Avec les acteurs du territoire

Ce projet s’effectue notamment en partenariat avec la FDCUMA en vue d’une journée technique. De nombreux temps d’échange ont déjà eu lieu entre le Copil, les animatrices et le Président de la FDCUMA. Cela a permis de discuter de certains essais déjà mis en place et de leurs résultats.

Stimulation/renforcement des pratiques enseignantes « innovantes »

L’un des objectifs du tiers temps, en terme de pédagogie, était d’y faire participer le maximum d’enseignants et de formateurs, de différentes disciplines. Il ne s’agissait pas de travailler autour d’une seule discipline. L’intitulé du tiers temps permet ainsi aux enseignants d’agroéquipement, d’agronomie et de zootechnie de facilement s’identifier à la problématique. Les enseignants d’économie sont également amenés à travailler sur le projet. De par sa thématique, le projet ne cible pas qu’une filière au sein du lycée, mais nos 2 principales filières : agroéquipement et CGEA (à dominante élevage).

Concernant la mise en place de la dynamique de travail, une réunion a été organisée dès la rentrée de septembre pour présenter le tiers temps et ses objectifs. Les enseignants volontaires étaient présents (les enseignants de techniques principalement). Nous avons ensuite pu définir des « missions » pour certains enseignants : acquisition de données à faire avec des classes lors de séances de TP. Malheureusement, cette dynamique a été cassée par la suite avec les différents confinements. Il a dès lors était plus difficile de se voir et de discuter du projet (absence de temps informel autour de café commun). La mise en place de l’alternance a également freiné la mise en place de certains TP et des relevés n’ont pas pu être effectués.

Productions d’enseignables (savoirs et situations pédagogiques transférables)

Pour le moment, aucune séquence « remarquable » n’a été formalisée.

Il faut savoir que la majorité des interventions réalisées sur les parcelles d'essais ont été faites par les apprenants (BTSA GDEA, CS TMA et Bac pro).

En agronomie, les essais permettent de faire une séquence tout au long de l’année concernant le suivi de l’essai (composantes de rendement, bioagresseurs présents…). Ce suivi permet de donner un fil conducteur aux apprenants tout au long de l’année scolaire.

En agroéquipement, ils ont participés à la mise en place et à l'entretien des essais. Les compétences demandées lors des différentes tâches ont permis de confirmer leur savoir faire ou d'introduire une séance de TP lors d'une séquence pédagogique.   

Ce projet devrait également permettre de faire davantage de liens entre les différentes disciplines autour du projet. Pour le moment, ces liens n’ont pas été beaucoup mis en avant du fait de l’alternance distanciel présentiel mise en place au mois de novembre et qui a perduré durant toute l’année. 

 

pour le projet ?

Le projet a pour vocation d’enclencher des dynamiques autour de l’agroécologie et de la lutte contre le changement climatique. Ainsi, même si certaines actions ou projet ne sont pas terminés à l’issue des 3 ans de tiers temps, ceux-ci seront amenés à se poursuivre. Les essais mis en place durant le tiers temps auront permis d’avoir de premiers résultats et donc de voir ce qu’il est possible de mettre en place pour répondre aux objectifs du tiers temps. 

 

 

pour le porteur ?

Une première année de lancement. Il est encore tôt pour se projeter à long terme. L'objectif va être de finir le tiers temps en ayant réalisé des actions de qualité.

 

pour l’établissement et le territoire ?

Lors du tiers temps, des partenariats vont être créés et nous espérons que ces partenariats pourront perdurer. Ils permettront d’avoir un lien plus important avec les professionnels du territoire et donc de pouvoir mieux communiquer autour des essais et des pratiques mises en place sur l’exploitation agricole du lycée. 

 

En termes de types de communication et valorisation du projet

- rédaction d'un article (voir annexe 1)

- réalisation de 2 capsules vidéos 

www.youtube.com/watch;

www.youtube.com/watch;

Pour le moment, le projet est surtout valorisé en interne. La journée technique prévue initialement en septembre 2021 avec la FDCUMA se déroulera en septembre 2022. La mise en place du couvert pour effectuer du semis sous couvert permanent a été retardée : la mise en place du couvert a échoué cette année du fait d'un enherbement trop important de la parcelle (certainenement une mauvaise décision au moment du choix de l'itinéraire technique). 525

Annexe n°2
Annexe n°3
Annexe n°4
Annexe n°5
En termes des critères d’évaluation initiaux

Concernant les indicateurs d'évaluation initiaux, ceux-ci sont en train d'être réalisés : 

  • Relevés précis des temps de travaux, des consommations : en cours
  • Mise en place de dispositifs pour l’obtention de données techniques fiables : en cours, les dispositifs devront probablement être améliorés pour être plus efficaces.
  • Nombre de journées de démonstration : une journée prévue en 2022
  • Nombre d’articles et/ou documents techniques parus : un article et 2 capsules vidéo réalisées 
  • Suivi de l’évolution du taux de matière organique : en cours
  • Etude des émissions carbone de l'exploitation, établissement d'un plan d'action. 

 

En termes de contenus produits (ex. résultats d’expérimentation, programme de séminaire, etc.)

Pas de resultat pour le moment. 

Année 2021-2022 : Journée bas carbone 

Année 2022-2023 : Journée CUMA

Annexe n°1
Annexe n°2
Annexe n°3
Annexe n°4
Annexe n°5

Résumé

Résumé grand public

On sait aujourd’hui qu’il faut faire évoluer nos pratiques agricoles et pédagogique afin de faire face aux enjeux de changement climatique, de protection de la biodiversité et de la santé humaine mais aussi en terme de bien-être animal. Certaines de ces évolutions vont passer par l’utilisation des agroéquipements, eux-mêmes émetteurs de CO2. C’est dans ce contexte qu’il a été décidé de travailler sur la manière de répondre à tous ces enjeux, de faire en sorte d’utiliser moins d’intrants tout en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre. Des essais de semis sous couvert, de réduction du travail du sol ou encore d'optimisation de l'alimentation des troupeaux sont donc mis en place avec les mesures de l’évolution des consommations mais aussi de l’impact sur l’utilisation des intrants (produits phytosanitaires et fertilisation). Le bilan carbone de l’exploitation a été réalisé en début de projet et sera suivi tout au long de la mise en place des nouvelles pratiques.