Séminaire des dispositifs du 3 au 5 décembre 2024
Découvrez le programme du séminaire des dispositifs: Cliquez ici et l'étude des rapports d'étape des projets de développement de juin 2024 clliquez…
Ce descriptif comprend à la fois les dépenses et les recettes Le budget reprend le budget de biodivea estimé à 71 052€.Une partie a été engagée pour financer le travail du salarié d'exploitation sur la mise en place de clôtures, abreuvements,...gestion du paturâge tournant, enregistrement de données sur le terrain pour un montant de 2500€.Un bureau d'étude "SCOPELA" a été engagé pour faire une expertise sur notre gestion du pâturage sur une durée de 4 journées et pour un montant de 4000€ sur 2012 et 2013.Nous avons recruté un stagiaire Licence professionnelle (gestion agricole des espaces naturels et ruraux) pour une durée de 5 mois (mars à août) pour un montant de 2250€ dont l'objectif est de sécuriser le système fourrager en menant en particulier un diagnostic agroécologique des prairies permanentes.La mise en place des aménagements sur des prairies permanentes situées en zones humides (mise en défens, ponts, passage, rigoles,abreuvement des animaux...) en partenariat avec la COM COM des Gorges de la haute Dordogne pour un montant total de 11943€.
Le lycée de Haute Corrèze, une volonté : lier apprentissage et territoire,1. Un lycée des espaces ruraux en haute Corréze,De l’espace et des paysages : des plateaux, des landes, des prairies, des forêts. Un paysage vert, marqué par une multitude de rus, ruisseaux, rivières, et zones humides comme les tourbières. Un paysage rural, montrant ses bâtis anciens, groupés en hameaux, ouverts souvent le temps d’un été seulement.Des espaces emblématiques, tourbières du Longeyroux, suc au May, mais aussi un paysage qui alterne l’ouvert et le fermé, le bocage et la forêt de résineux, une nature à préserver.Des enjeux écologiques et sociaux forts : • des landes et des tourbières appartenant au réseau européen Natura 2000, des prairies humides, des berges marquées par leur linéaire d’arbustes et de herbes hautes, la qualité des eaux nécessaires à la faune aquatique et aux hommes, • une agriculture d’élevage difficile, des revenus faibles, un renouvellement faible, et un abandon de surfaces difficiles, avec pourtant un élevage nécessaire au maintien de la qualité des zones humides, et à l’ouverture des paysages, gage d’attractivité.2. Une ferme au service des formations et du territoireUne ferme d’élevage et d’accueil, avec un élevage bovin limousin, qui pâture et entretient une quarantaine d’ha de prairies humides : une ferme classique de Haute Corrèze, dotée de pacages humides traversés par des rus et ruisseaux, que chaque éleveur « rigole » pour les assécher un peu, et sur lesquels il s’appuie pour l’abreuvement des animaux.Des formations orientées sur l’environnement qui analyse la qualité des cours d’eau, l’évolution de la composition prairiale des prairies, la qualité des berges.Une communauté de communes qui préconise la préservation des cours d’eau : protéger les cours d’eau du bétail, en plaçant des clôtures électriques lorsque les animaux pâturent, ceci pour restaurer la stabilité des berges, et la présence de ligneux sur celles-ci, éviter l’arrivée de limons dans les cours d’eau qui entraînent le rehaussement du lit, bref, favoriser une meilleure qualité de l’eau pour la faune et l’homme.Des espaces délaissés qui risquent de se fermer, une chambre d’agriculture, un PNR, attentifs à la valorisation de ces espaces.3. Un projet qui allie le lycée et ses formations du secondaires (bacs pros) et du supérieur (BTS), la ferme, la communauté de communes, la chambre d’agriculture et d’autres partenaires :• Les berges des ruisseaux traversant les prairies de la ferme ont été protégés, des ponceaux et des descentes aménagées installés permettant aux animaux de boire et traverser sans entrer dans le cours d’eau, des abreuvoirs gravitaires également, le tout c’est un chantier école d’une semaine, 25 élèves, leurs professeurs, le personnel de la ferme, en partenariat étroit avec le technicien rivière.Le tout ce sont des aménagements diversifiés, une « vitrine » au service de la communauté de communes et des éleveurs du territoire : ils viennent, observent, échangent, réfléchissent avec le technicien rivière, choisissent et réalisent, sur leur ferme, grâce aux financements de l’agence de l’eau et du Conseil général, les aménagements adaptés. 6 éleveurs sont depuis septembre 2014 déjà engagés dans cette action ! Les qualités agro-écologiques des prairies ont été étudiées sur la ferme. Des milieux naturels définis et des enjeux écologiques ont été analysés chez un éleveur ovin en plein air intégral, qui s’appuie sur la diversité de ses prairies pour sécuriser son alimentation herbagère, par 35 étudiants de BTS GPN. Une participation au concours prairies fleuries lycée, avec les étudiants de GPN, a été organisée pour valoriser les diversités prairiales.Objectif construire à terme des références technico-économiques sur des fermes qui valorisent des espaces peu productifs. Objectif pour la chambre d’agriculture et le territoire : disposer d’outils d’aide à l’installation pour des systèmes ovins producteurs d’agneaux d’herbe et non de bergerie et adaptés aux enjeux écologiques du territoire • Un diagnostic de territoire pour définir une stratégie pour la ferme d’accueil (BTS DATR), un programme d’animations et de valorisation renouvelé, pour mettre en valeur les intérêts de la biodiversité dans les systèmes d’élevage (BTS) dans le cadre d’un partenariat avec l’office de tourisme en particulier• Des élèves et des étudiants de toutes les classes engagés dans des expérimentations et des suivis : efficacité des purins végétaux dans le traitement des cultures, des huiles essentielles dans le soin aux animaux, suivi de l’évolution des végétations protégées du pâturage, suivi du temps nécessaire à l’entretien des clôtures, etc. Une ferme, un lycée, des enseignants, des apprenants engagés aux côtés d’acteurs du territoire, dans la construction de savoir faire autrement !