Cinquante élèves bénéficient d'aménagements aux examens pour l'année 2016/2017 contre trente-deux en 2015, première année de mise en place du dispositif de prise en charge des jeunes ayant des troubles dys. L'augmentation est donc notable et montre l'efficacité du dispositif. En 2015, 9 élèves bénéficiaient d'une aide humaine pour les examens. En 2017, on compte 19 élèves. Nous manquons de moyens humains pour répondre à cette situation.
La collaboration avec les professionnels de la santé s'est élargie, le repérage et le suivi gagnent ainsi en efficacité. Pour 6 élèves du secondaire, des bilans ont été demandés et ont débouché sur des diagnostics permettant de repérer un trouble jusque-là non détecté ou détecté seulement en partie. Un bilan neuro-psychologique, par exemple, permet une approche globale du jeune et cible à la fois les capacités et les difficultés. Le jeune comprend mieux son fonctionnement cognitif, peut travailler dans ce sens et améliorer ainsi son estime de soi.
Le dispositif et le travail d'innovation pédagogique ont fait l'objet de communications , au salon de l'agriculture au mois de février à Paris dans le cadre d'une table ronde sur la thématique « un système éducatif innovant ancré dans son territoire », au lycée agricole de Nérac dans le cadre d'une semaine européenne d'échange autour de l'animalothérapie et de l'insertion et enfin au collège d'Objat dans le cadre d'un partenariat qui comprend l'organisation de temps de partage de pratiques pédagogiques entre enseignants.
Le travail réalisé dans toutes les classes de seconde sur la connaissance de soi et de son fonctionnement cognitif (EIE « cerner son potentiel ») s'est prolongé en classe de première avec la proposition d'un nouveau module « gérer son stress ». Toutes les demandes pour ce module n'ont pu être satisfaites. Il existe donc un vrai besoin chez les jeunes auquel nous devrons répondre à l'avenir. Cela peut constituer un élément positif d'évaluation de l'EIE seconde. La collaboration avec les enseignants spécialisés en développement personnel ouvre des perspectives dans ce sens.
La poursuite des sessions de formations avec Supagro Florac a permis aux enseignants de mutualiser et partager les expériences pédagogiques. Cette formation programmée sur les deux années précédentes et destinées plus particulièrement aux équipes de 3e régionales, a favorisé la découverte d'outils et de les expérimenter. L'année 2017 devait permettre une mutualisation sous la forme de Groupes d'Analyse de Pratiques. Cette dynamique devra s'élargir aux autres équipes pédagogiques de l'établissement et se formaliser afin d'apporter des réponses à la problématique grandissante des classes difficiles.