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Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Diagnostic territorial

Le territoire est fortement orienté en aquaculture. Le bassin Marennes Oléron est le premier bassin conchylicole d’Europe. Le territoire est caractérisé par les zones humides. On trouve en Charente-Maritime 110 000ha de marais (15 000ha « salés » et 95 000ha « doux »). Les marais salés sont constitués de claires, dont une partie seulement est maintenant utilisée pour des productions à forte valeur ajoutée. Ces productions (huîtres pousses en claires, gambas) sont conduites de façon extensive. Mais seuls 1691 ha de claires sont exploités.

L’objectif de ce pilote est donc de permettre aux zones « non productives » de le devenir ainsi que de proposer une activité rentable. Cette production se faisant par utilisation d’aliment ne contenant pas de farines et d’huiles de poissons issues de la pêche minotière et une association d’espèces utilisant l’ensemble des nutriments apportés. L’objectif final est de participer à développer ou renforcer cette activité économique.

Participation aux plans nationaux du ministère

Pas de participation du lycée à un plan national du ministère

Partenariats existants, participation aux réseaux de l'innovation, personnels impliqués

Le lycée est bien implanté dans le territoire. Des partenariats permettent aux jeunes d’avoir des contacts avec les acteurs privés et publics. Des expérimentations (géniteurs de gambas, cages en eau profonde) sont en prise directe avec les problématiques des professionnels.

Le lycée héberge une CUMA ostréicole et est donc un lieu d’échange de pratiques professionnelles. Le DEA siège au conseil d’administration du CREAA et M. GAYET fait partie du comité de pilotage du projet REDEMARAIS.

Nouveaux partenariats envisagés à travers le projet

Le pilote se tenant au sein même du lycée permettra aux jeunes de côtoyer au travers des activités scientifiques (chantiers de mesures et de suivis) et au travers des activités de communication (visites de professionnels, journalistes), un grand nombre d'acteurs de leur environnement professionnel. En effet, de nombreux contacts avec l’INRA, l’université de PISE sont prévus. Le projet permettra de renforcer les partenariats locaux avec la FMD, le CREAA, et d’en créer de nouveaux avec des entreprises comme Cultimar et des professionnels locaux qui ont manifesté de l’intérêt pour ces systèmes d’élevage. Les autres pilotes étant à Malte, en Italie et en Turquie, cela permettra de nouer des liens internationaux.

Fonctions assurées par la personne pressentie

Vincent GAYET, PLPA en aquaculture, responsable des installations aquacoles pédagogiques, en charge du projet de construction du nouveau hall technologique aquacole.

Préfiguration de l'équipe interne à l'EPL

Marie DUROLLET, Docteur en biologie, a enseigné à l’université de la rochelle, elle est un lien pour le projet et les étudiants avec le monde universitaire. Garante des productions scientifiques.

Thomas JAMET, enseignant en aquaculture, coordinateur en Bac Professionnel, ancien professionnel local, Il facilite les contacts et assure la cohérence du pilote. Il coordonnera les activités des jeunes sur le pilote.

Vincent GAYET, PLPA, n’a pas encore bénéficié de tiers-temps, assurera la coordination du projet avec les partenaires professionnels, techniques et scientifiques. Il conduit le pilote..

Guillaume GAUDIN, DEA, vient en appui technique et matériel et participe à la diffusion auprès des professionnels.

Sophie GAUDIN et Magali TRAN-GIAC, techniciennes de laboratoire, viennent en appui technique pour tous les suivis et analyses.

Damien COUELIER, enseignant en ESC, participe à la diffusion des informations, à la mise en place d’actions de communication en lien avec les jeunes.

Place et implication des partenaires envisagés dans le projet
  • CREAA (Centre Régional Expérimention Application Aquacole), appui technique et valorisation
  • FMD (Ferme Marine du Douhet), appui technique.
  • CULTIMAR (professionnel engagé en aquaculture multitrophique), appui technique et application des résultats.
  • INRA UMR SAS agrocampus Rennes, partenaire et responsable scientifique du pilote.
  • Université de PISE, responsable du projet SIMTAP.
  • ANR (Agence Nationale de la Recherche), financeur du projet.
  • Réseau des formations aquacoles. (appui technique et vulgarisation)
  • Pays Marennes Oléron (projet REDEMARAIS), chargée de mission développement activités douces pour les marais littoraux.
  • Communauté de communes et CARO (grand projet marais de brouage)
Calendrier de mise en oeuvre du projet sur 3 ans

Un calendrier est défini dans le dossier dépose à l’ANR, et validé par l’ensemble des partenaires du projet SIMTAP.

1ère année :

  • Dimensionnement du pilote (bibliographie, contacts experts).
  • Expérimentations pour valider des hypothèses de dimensionnement.
  • Définition en accord avec tous les partenaires du pilote et des protocoles de suivi.
  • Début mise en place du pilote.

2ème année :

  • Mise en fonctionnement du pilote (6 à 8 mois)
  • Suivi des conditions et des performances (chantiers de mesure avec les étudiants)
  • Actions de communication
  • Analyse des résultats
  • Préparation et mise en œuvre. « pilote N°2 » si nécessaire

3ème année :

  • Arrêt du pilote à 30 mois
  • Fin des analyses, traitement des résultats
  • Rédaction du rapport final et définition des indicateurs technico-économiques
  • Actions de communication.
Nature des livrables envisagés

Des livrables sont prévus au projet SIMTAP, ils sont validés par l’ensemble des participants du consortium.

Le lycée a pour feuille de route :

M6 : rapport de dimensionnement et méthode de suivi

M10 : rapport commun d’avancement des 4 pilotes

M12 : rapport interne état d’avancement

M18 : rapport premiers résultats

M26 : rapport interne

M32/36 : rapport final et indicateurs technico-économiques

Il est convenu avec les partenaires que le suivi et des chantiers de mesures seront réalisés par des étudiants au cours de leur formation.

En parallèle, sont prévues des actions de communication (visites, posters, vidéos) auxquelles le lycée prendra part selon un calendrier en cours de finalisation.

Méthode d'évaluation du projet

L’évaluation du projet est réalisé par l’ANR (financeur).

Une évaluation de l’impact du projet pour le lycée et le territoire sera réalisée en fin de projet par l’ensemble des participants du comité de pilotage (nombre et qualité des contacts, reprise et diffusion des indicateurs technico-économiques).

Validation par le chef d'établissement