A l'aube de l'arrêt des quotas laitiers et de la mise en place de la nouvelle Politique Agricole Commune, le principale enjeu du territoire est d'apporter aux producteurs des réponses ou d'accompagnement dans le changement. L'exploitation de l'EPL est au coeur de ses interrogations et s'intérroge sur son devenir en tant qu'exploitation mais aussi en tant que lieu de formation et d'expériementation.Le projet a permis de relancer la dynamique entre l'équipe pédagogique, la profession et l'explotation agricole de l'établissement. Dynamique qui aujourd'hui se traduit par un réel investissement des élèves et des deux équipes pédagogiques sur des projets et activités liés à l'exploitation.Ces 3 années ont aussi permis :- de structurer le projet de l'exploitation agricole et l'atelier technologique hippique à travers l'axe 4 du projet d'établissement (réécriture) / Conforter le développement des ateliers technologiques de l'EPLEFPA (Atelier Technologique Hippique, Exploitation Agricole et Atelier Maréchal Ferrant), reflet de l'identité Bas Normandes.- de présenter le 19 juin 2014 au Conseil régioanl de Basse Normandie le projet de réorientation de l'exploitation agricole (Etude technico-économiques, bâtiments, investissements, pédagogiques...) sur une spécialisation laitière en normandisant le troupeau afin de garder un produit viande pour la vente directe.- d'impliquer les élèves et étudiants dans une dynamique de projet et de relations privilégiées avec la Chambre (apprendre à travailler, échanger avec les techniciens de la chambre df'agriculture)- d'afficher une cohérence au regard de nos filières de formation dispensées sur le lycée (bovins/équins)- de remettre ces 2 ateliers au coeur des formations de l'EPL, l'exploitation agricole est de nouveau un lieu de formation utilisé pour la pédagogie et l'expérimentation- de finaliser le diagnostic économiques de l'exploitation en mettant en place une compatbilité dite "privé" qui nous permet aujourd'hui da'voir des données fiables pour une prise de décision collective sur l'orientation de celle-ci, partie intégrante du plan de redressement financier de l'EPLEFPA.- de développer de nouveaux paretenariats avec la profession agricole, l'établissement souffrait de sa forte identité cheval.- de travailler en cohérence avec les autres EPLEFPA Bas Normands- d'être un acteur du territoire connu et reconnuConscients que le chemin qui reste à parcourir est long pour offrir au territoire, à la profession, aux élèves et étudiants de l'établissement un outil réactif, dynamique, lieu d'expérimentation et force de proposition, il nous semble important de poursuivre afin de répondre aux enjeux agricoles de demain.C'est pourquoi l'année 2014/2015 sera consacrée :Asseoir le projet de réorientation de l'exploitation sur une spécialisation laitière avec normandisation du troupeau pour garder un produit "viande". De faire des choix avec le Conseil Régionalde Basse Normandie sur le système de traite à mettre en place : conventionnel ou robot de traite. La deuxième solution apportant à l'établissement une attractivité supplémentaire. En effet, aucune des 6 exploitations de l'enseignement agricole n'est doté d'un tel équipement.Répondre aux nouveaux enjeux du monde agricole en :- présentant aux élèves et étudiants un modèle technico-économique viable- développant l'autonomie de l'exploitation notamment vis à vis des intrants- mettant en place une politique de gestion des effluents cohérents- inscrivant le projet de l'EA dans la politique du Ministère de l'agriculture "Enseigner à produire autrement"Poursuivre le développement de la vente directe des produits de l'EA Renforcer la complémentarité entre l'EA, l'ATH et le nouvel atelier maréchal ferrant et accroître la lisibilité sur le territoirePoursuivre l'impliquation pédagogique des élèves dans les actions réalisées avec les cheptels présents sur l'exploitation et l'ATH.Intensifier les échanges entre les 3 ateliers pédagogiques (valorisation des surfaces, participation des maréchaux au parrage bovins....)...Globalement, ces 3 années ont données du sens et créés une cohésion qui faisait défaut à l'exploitation agricole.