Le LPA de Coconi souhaite contribuer au développement agricole de Mayotte par la diffusion de références.En effet, avec son exploitation de 26 ha et son atelier agroalimentaire de 406 m², le lycée agricole de Coconi dispose d’outils lui permettant d’être démonstratif et de produire des références technico-économiques, tant dans le domaine de la production agricole que de la valorisation des produits. Or, il a été constaté que celles-ci devaient être mieux diffusées pour faciliter leur appropriation par les agriculteurs en voie de professionnalisation et pour améliorer la perception qu’ont ces professionnels, du lycée de Coconi.Pour faciliter la diffusion de ses données, il a été décidé d’éditer un bulletin trimestriel de 4 pages qui présente les différentes activités de l’exploitation et de l’atelier agroalimentaire, et les résultats technico-économiques obtenus. Ce bulletin nommé « Narijouwe Coconi » qui veut dire « à la découverte de coconi » est distribué, à 550 exemplaires, auprès de nos partenaires professionnels (les syndicats, les associations ) et institutionnels (la DAAF, la CAPAM, le CIRAD, le Conseil Général, l’ASP, l’Education Nationale) et vers les acteurs de l’EPN dont les enseignants techniques.Le 1er Narijouwe rappelle les missions de l’enseignement agricole et décrit l’exploitation, l’atelier agroalimentaire et la pépinière d’entreprises, ainsi que les conditions d’accès à l’atelier relais et à la pépinière d’entreprises.Le 2ème Narijouwe présente : Le projet de la régénération de la cocoteraie de Mayotte qui comporte 2 volets : La conservation du patrimoine génétique de Mayotte et la diversification et l’amélioration génétique par la création d’une variété nommé May-Malais et qui a été obtenue par pollinisation assistée et manuelle. Le bilan sur l’utilisation de l’abattoir et le coût d’abattage d’un poulet conditionné en barquette.Les résultats d’un essai variétal de la tomate sous abri concernant le rendement et la résistance au flétrissement bactérien.Le 3ème Narijouwe est un numéro spécial sur la méthode du BRF (Bois Raméal Fragmentés) et les résultats d’un essai de BRF effectué au lycée sur du maïs de contre-saison suivi d’une culture de poivron.Le 4ème Narijouwe présente :la mise au point d’un process : la gelée de baobab avec le diagramme de fabrication, l’étude économique (rendement, coût de production), une expérimentation sur le choix de la pectine en fonction du pH de la préparation, et l’interview d’un agriculteur qui utilise fréquemment l’atelier. La chef de projet qui venait juste de prendre ses fonctions et qui est notamment chargée de collecter des données de référence dans le but d’améliorer et d’adapter des « Itinéraires Techniques Recommandés » au contexte local. Succinctement le projet de remise à niveau de l’exploitation agricole du lycée qui doit être démonstrative en matière de bonnes pratiques agricoles à Mayotte.Le 5ème Narijouwe présente :la formation-action d’insertion professionnelle proposée par le CFPPA. Cette formation qui s’adresse à des demandeurs d’emploi de plus de 18 ans doit leur permettre de créer leur micro-activité d’élevage de poulets de chair. Le lot de 200 poulets de chair est conduit dans des poulaillers en kit dont la fabrication est assurée par des artisans locaux. Le bilan 2011 de l’activité agroalimentaire de l’atelier relais, particulièrement pour la partie végétale. Le résultat d’un essai de patate douce sur BRF.Le 6ème Narijouwe présente : la mise au point de process, à partir d’orange : diagrammes de fabrication (pur jus, nectar, gelée) et les différents coût de fabrication. Une étude comparative du coût de fabrication de 2 nectars (un à 50 % de pulpe, l’autre à 80 % de pulpe) est aussi proposée. Le compte-rendu de la 11ème rencontre professionnelle dont le thème était la culture du chou pommé à Mayotte (Itinéraire Technique et essai variétal). La nouvelle responsable de la pépinière d’entreprises qui est aussi chargée du secteur démonstration et vulgarisation techniques de la production légumière au lycée, et les nouveaux stagiaires Dès la parution du 1er Narijouwe Coconi, la responsable d’atelier a été contactée par des porteurs de projet. Le taux d’utilisation de l’atelier et le tonnage global de produits finis élaborés ont été multipliés par 2 entre 2010 et 2011. Durant les 5 premiers mois de 2012, l’atelier a déjà permis aux usagers de transformer autant de produits finis (soit 26 tonnes) qu’en 12 mois l’année dernière. L’atelier, de plus en plus sollicité et son volume d’activité explosant, de nouveaux matériels tels que broyeur, presse hydraulique, plumeuse, cuve à échauder… ont dus être commandés afin d’augmenter le débit de fabrication et la rentabilité.Le bilan est globalement positif. L’image du LPA s’améliore auprès des professionnels et auprès de l’éducation nationale, grâce à une meilleure communication concernant nos activités et nos résultats technico-économiques.