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Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Liste des actions et sous actions effectuées dans l'année écoulée par rapport à la recherche, au territoire, à l'innovation et à la pédagogie
ActionsSous-actions Temps consacréMois consacrés

 

Analyse effluents d’élevage

  • Estimer les quantités produites
  • Analyser la qualité des effluents

33%

 

50%

Octobre 2022 à Janvier 2023

Décembre 2022 à Mai 2023

 

Maîtrise des volumes d'effluents et modes de valorisation

  • Compostage 
  • Compost normé
  • Étudier la qualité des produits obtenus

83%

 

 

Novembre 2022 à Août 2023

 2023-2024-2025

2023-2024-2025

 

 

Analyse des sols et fourrages ; test de différentes cultures et amendements organiques ; dynamique des éléments

  • Étude phosphore dans les sols

 

  • Analyse de fourrages 

 

  • Phytoremédiation

 

  • Biodiversité microbienne des sols 

 

25%

 

33%

 

50%

 

25%

 

Février à Avril 2023

 

Février à Mai 2023

 

Février à Juillet 2023

 

Avril, Mai et Juillet 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

Communiquer

  • Sensibilisation apprenants

 

  • Intégration apprenants dans les expérimentations 

 

 

  • Créer de nouveaux supports et ressources

 

  • Communication régionale

 

  • Comité régional de gestion des effluents 

5%

 

 

 

 

  

5%

 

 

 

 

 

92%

Février 2023

 

2023-2024-2025

 

 

 

Janvier 2023

 

 

2023-2024-2025

 

 

Depuis octobre 2022

VOIR DOCUMENT DÉTAILLE ASSOCIE EN ANNEXES
Commentaires sur les actions

Sur le court terme nous attendons les résultats des états des lieux réalisés sur les effluents, les sols et les fourrages pour déterminer ce qui pourra se faire sur du moyen voire du long-terme. 

Les premières retombées seront pour l'exploitation agricole, pour lui faciliter la gestion de ses effluents. Les actions futures menées sur les parcelles (potentiellement du ré-épandage très encadré et restreint) pourraient bénéficier aux agriculteurs à une échelle régionale car les excès de phosphore retrouvés dans nos sols et les arrêtés portant sur les épandages concernent de nombreux agriculteurs désireux d'obtenir des solutions pour se sortir de ces situations.

Il est impossible de répondre en 1000 caractères pour chacune des actions, aussi un document “Commentaires actions” est disponible en annexe.

Partenaires impliqués et modalités de travail en commun
Commentaires sur le partenariat réalisé

Les partenaires techniques et de recherche se sont impliqués dès le départ dans le projet, présentant le contexte et les différents organismes impliqués dans la gestion régionale des effluents d'élevage. Plusieurs conseils ont été spontanément donnés, ou ajoutés lors de questionnements personnels. Tous les partenaires ont été rencontrés au cours d'entretiens (individuels ou non). Des rencontres informelles ont eu lieu durant les réunions du comité régional de gestion des effluents d'élevage, ou au cours d'autres rencontres. A la demande des partenaires techniques et scientifiques, ceux-ci ont participé au premier comité de pilotage du projet, et un comité technique sera proposé d'ici la fin d'année. Au niveau pédagogique il n'y a pas encore de partenariat car les actions pédagogiques ne sont pas encore en place. Cependant des enseignants sont intéressés pour la mise en place de projets pédagogiques (état de santé des sols notamment) qui seront abordés à la rentrée scolaire 2023-2024.

Budget mobilisé pour le projet - charges
Budget mobilisé pour le projet - produits
Commentaires sur le budget mobilisé pour le projet, montage et suivi de dossiers pour l’obtention de financements

Le budget mobilisé pour le projet fait appel à beaucoup de financements sur fonds propres de l'exploitation agricole. Cependant le financement de la plateforme de compostage reste assez incertain. L'idée première était de monter un dossier FEADER (d'où le diagnostic énergétique) puisqu'une fiche action correspond à notre demande. Mais un membre du Conseil Régional, présent au comité de pilotage du projet, a insisté pour que ce soit le Conseil Régional qui prenne tout en charge. Dans tous les cas l'action du Conseil Régional est nécessaire puisqu'il est propriétaire des terrains et bâtiments du site. Il doit donc mener des études préliminaires sur le terrain, chercher un architecte et faire la demande de permis de construire auprès de la mairie. Mais l'implication complète du Conseil Régional risque d'allonger les délais de conception de la plateforme.

Résumé grand public

Résumé intégrant les grandes avancées sur les différents objectifs opérationnels, les résultats obtenus et l’impact sur la pédagogie et le développement des formations et l’impact sur le territoire.

Le premier état des lieux portant sur la production en effluents est presque terminé. Au niveau des quantités produites annuellement par atelier, les salariés ont noté pendant 2 mois tous les curages réalisés, estimant en amont le nombre de godets de fumier retirés pour chaque bâtiment. Cela donne une approximation de la production en fumier sur l'année. Ce travail n'a pas été réalisé pour l'atelier caprin car les curages sont plus aléatoires et le fumier pas assez décomposé. Pour la production en lisier les salariés tiennent un carnet d'épandage où ils notent le nombre de tonnes à lisier épandues et à quel agriculteur. Cela a permis d'estimer pour l'année 2022 les quantités de lisier produites. Au niveau de la qualité des effluents tous les effluents ont été envoyés pour analyse au laboratoire du CIRAD, et les résultats devraient être obtenus avant la fin de cette première année de projet. L'étude des quantités et de la qualité des effluents permettra notamment de dimensionner la plateforme de compostage et de réfléchir à une « recette de compostage » (grâce aux données de matière sèche, Corganique, Ntotal). Les données pourront notamment être partagées avec le corps enseignant pour apprendre aux étudiants à lire et interpréter une analyse d'effluent, et à employer les résultats dans la conduite des troupeaux. 

La mise en place de l'atelier de compostage est plus longue est compliquée que prévu. Des entreprises de BTP ont été sollicitées pour restaurer la plateforme, mais plusieurs réclament des études en amont avant de pouvoir envisager les travaux de couverture de la plateforme. Aussi, le Conseil Régional doit impérativement intégrer la réflexion vis-à-vis de la plateforme puisqu'il est propriétaire des terrains et bâtiments de l'EPLEFPA. Les délais risquent donc de grandement s'allonger. Au cours des 3 années de mission l'objectif est d'avoir au moins une plateforme étanche avec une citerne de récupération des jus assez volumineuse et une bâche pour couvrir les andains. Là aussi les délais d'acquisition d'une bâche sont devenus très importants car les frais d'imports depuis la France métropolitaine reviennent plus chers que la bâche en elle-même. Il faut donc faire appel à un fournisseur local et il n'y en a qu'un seul. Celui-ci doit attendre de collecter plusieurs demandes d'agriculteurs avant de faire une commande groupée, et nous avons manqué leur dernière commande. 

L'expérimentation de phytoépuration est bien trop récente pour en tirer des données et des conclusions. De plus elle est confidentielle et le transfert des résultats qui en découleront dépendra des partenaires techniques. 

L'état des lieux des sols et des fourrages vis-à-vis du phosphore est presque terminé. Tous les prélèvements de sol ont été envoyés pour analyse au laboratoire du CIRAD, les résultats sont attendus d'ici le mois de juillet. Les analyses de fourrages sont presque toutes complètes, le partenaire technique impliqué doit poursuivre les prélèvements quand les fourrages auront atteints le bon stade sans trop de stress. Par ailleurs un suivi des rendements (comptage des boules produites + pesée de 5 boules/parcelle + prélèvement d'échantillons pour analyse de la matière sèche) doit se mettre en place. Le recoupement de ces analyses permettra de comprendre l'état actuel des fourrages, et d'envisager des expérimentations sur les sols des parcelles avec les partenaires scientifiques.

 Pour la pédagogie l'idée serait de regrouper l'ensemble des résultats obtenus et d'en laisser l'accès au corps enseignant. Ces analyses seront nécessaires pour expliquer aux étudiants les résultats techniques actuels et les solutions à envisager pour les améliorer. Au cours de cette première année de projet les actions mises en place n'ont pas de vocation pédagogique. Il n'est pas envisageable de mettre en place des activités avec les classes si l'on ne connaît pas exactement l'état de nos productions en effluents et nos productions végétales. L'exploitation agricole manque de suivi à ces niveaux et il semble important de les instaurer petit à petit. La réalisation des états des lieux ne sont pas pédagogiquement intéressante pour les étudiants. Mais grâce aux états des lieux et à la compréhension du fonctionnement de l'exploitation agricole, il devient plus pertinent de réfléchir à des expériences/ateliers/suivis à instaurer avec différents groupes d'étudiants. Par exemple l'état de santé des sols pourra s'étudier par l'utilisation de certains indicateurs de l'outil Biofunctool qui sont ludiques pour un public étudiant. Le compostage pourrait impliquer les étudiants en agroéquipement pour qu'ils manipulent le compost au moment venu de le retourner. La phytoépuration quant à elle pourrait impliquer l'agroéquipement pour la construction de l'atelier, et la production végétale pour les suivis de croissance des plantes.

Validation chef d'établissement

Validé le 02/06/23 par Vincent BENNET