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Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Résumé

Résumé grand public

En 2017 suite à la fusion effective des trois anciennes régions, le Grand Est compte désormais 14 lycées agricoles publics répartis sur 18 sites, du Balcon des Ardennes près de Charleville-Mézières au Nord-Ouest à Rouffach à son Sud-Est en passant par son centre relatif à l’EPL Agro de la Meuse à Bar-le-Duc. Pour rappel, l’une des spécificités de l’enseignement agricole au niveau national est l’éducation socioculturelle, en animation et en discipline du tronc commun littéraire. Au niveau régional près de 50 enseignants se sont fédérés en trois réseaux d’animation et de développement culturels afin de mettre en commun les pratiques et les ressources notamment pour le point particulier emblématique de la matière que constitue l’éducation artistique. Selon les territoires et les cultures et manières de faire, les projets artistiques revêtent la forme de résidences en Champagne-Ardennes notamment, de classes culturelles en Lorraine en particulier ou d’ateliers de pratiques artistiques, en usage en Alsace. Trois réseaux coordonnent ces actions artistiques et éducatives qu’il s’agisse d’actions sur un seul site, ou d’actions fédératives multisites comme le festival Chantier en Lorraine qui consiste en une manifestation à la journée de rencontres des jeunes au travers de toutes les classes culturelles soutenues par la DRAC ou encore les ALESADES en Alsace, qui visent sur deux jours la formation et l’élaboration d’une action de solidarité des jeunes responsables des associations élèves dont les enseignants en éducation socioculturelle sont référents. Ainsi il en va d’A3 pour le réseau alsacien, de Chantier pour la Lorraine et de Champ’art pour la Champagne-Ardennes, chacun compétent sur son territoire initial. Dans le contexte de la fusion et de la configuration d’interlocuteurs et de partenaires financiers uniques comme le Conseil Régional et la DRAC Grand Est, les réseaux se sont rapprochés en sollicitant l’appui du Service de la Recherche, de la Formation et du Développement au sein de la DRAAF, le représentant de l’autorité académique de l’enseignement agricole au même titre que le rectorat pour l’Education Nationale.

Le but étant de continuer à travailler en réseaux pour simplifier les demandes globales de subventions quant à l’éducation artistique et culturelle en allant au devant d’une simplification demandée par les instances partenaires pour une meilleure lisibilité globale et un traitement équitable entre les 14 lycées agricoles publics. Afin de donner tous les moyens possibles et l’envergure nécessaire -notamment en termes d’aménagement horaires-, choix a été fait de solliciter un dispositif tiers temps ingénieur par l’entremise de la bergerie nationale au titre de l’animation et du développement culturel en région. Le projet a été initié et porté par l’EPL AGRO de la Meuse, site de Bar-le-Duc du fait de sa relative position centrale dans le Grand Est et de sa politique volontariste forte pour l’éducation artistique. De ce fait le porteur de projet est un enseignant en éducation socioculturelle qui garde un pied dans la pratique professionnelle sur le terrain au sein d’un réseau territorial comme sur son site d’affectation.

Le projet a été défini par deux entrées : une « pratiques enseignantes » et une « parcours culturel et artistique des jeunes en vue de leur insertion ». Pour la première, qu’il s’agisse d’expertise ou d’expérimentation, les pratiques sont renseignées au moyen de fichiers d’enquêtes remplis sur site en concertation avec les enseignants des dix huit sites de manière à intégrer tous les acteurs du projet dès son premier maillon constitutif. Pour la seconde, il s’agit également d’enquêtes à renseigner entre les enseignants d’ESC et leurs élèves de terminales de manière à offrir un panorama complet sur une formation intégrée en trois ans de la seconde à la terminale sur un échantillon régional représentatif.

 

Le projet de tiers temps s’est axé sur trois ans, la première année est celle de la rencontre des réseaux et des enquêtes ; les réseaux se rencontrent par l’entremise du porteur de projet qui fait le lien mais aussi par la tenue de séminaires, deux par an selon des emplacement différents de manière à inclure et mailler tout le territoire régional. Les enquêtes présentées lors de ces séminaires visent à créer une base de données, une véritable bibliothèque de ressources, entre pratiques professionnelles, innovations, annuaires de partenaires culturels et sociaux, etc. Cela vise à promouvoir l’action sur le terrain et de mettre en place des actions futures fédératrices, d’échange à l’instar d’un festival type Chantier. Tout ceci concerne les années 2 et 3 avec en priorité l’écriture d’une nouvelle convention DRAAF/ DRAC et d’un veritable vademecum de l’éducation socioculturelle à destination des enseignants eux-mêmes mais aussi des équipes de direction afin de faciliter à tous la marche de manœuvre pour la bonne tenue de l’éducation artistique dans le Grand Est.

Validation par le chef d'établissement