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Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Résumé

Résumé grand public

Les deux principaux objectifs de ce projet tiers-temps sont la mise en place d'un suivi de la biodiversité sur l'exploitation du lycée agricole du balcon des Ardennes et la constitution d'un réseau de parcelles appartenant à d'autres exploitations et sur lesquelles seront effectués des suivis analogues.L'exploitation du lycée agricole possède environ 60 ha de SAU répartis en 3 ha de prairies temporaires et le reste en prairies permanentes.A cela s'ajoutent 7.5 ha d'espaces boisés ainsi que des haies. Un suivi de la biodiversité est effectué depuis 10 ans car les filières de formation du secteur aménagement sont majoritaires au LEGTA. Ce suivi n'a fait l'objet d'aucune communication. L'un des objectifs de ce projet et justement de renforcer et de valoriser ce suivi tout en impliquant davantage les enseignants et les apprenants de la filière aménagement mais aussi de la filière production.En plus des inventaires réalisés les années précédentes (oiseaux nicheurs et hivernants, micro-mammifères, diagnostics floraux...) des protocoles proposés par l'observatoire de la biodiversité en milieu agricole doivent demarrer sur l'exploitation (suivi des lombrics, des invertébrés terrestres, des papillons rhopalocères).Au cours d'une réunion de concertation avec les enseignants de biologie-écologie et de STAE le programme des inventaires a pu être défini afin surtout de pouvoir les valoriser. D'autres protocoles ont été conservés du fait de leur intérêt pédagogique.Au cours de l'automne 2012 les enseignants de biologie en 2de GT et de term CGEA ont testé le protocole de suivi des lombriciens. La principale difficulté fut la maitrise du temps d'identification. Ce protocole aurait dû commencer dès le mois de janvier, mais la météo exceptionnellement froide a fortement perturbé le programme.Seules 4 parcelles ont pu être recensées essentiellement par la filière NJPF/GMNF. Il en a été de même pour le suivi des invertébrés terrestres qui n'a commencé que le 12 avril c'est à dire après une période de gelées.Les captures de micro-mammifères et le suivi hivernal des oiseaux par les BTSA ont eux aussi été impactés par la météo (surtout la neige). Les comptages d'oiseaux chanteurs ont pu se dérouler au début du printemps. par contre le recensement des papillons sur transects (par les étudiants de BTSA GPN) n'a commencé qu'à la fin mai à cause du temps frais et humide. Les résultats de ces premiers suivis devraient confirmer les constats des années précédentes: dans les prairies la biodiversité semble plutôt réduite à cause de la conduite intensive imposée par un quota laitier/ha élevé et une volonté de mieux valoriser les surfaces en herbe. Seul le suivi des lombriciens donne de bons résultats avec une abondance et une diversité plus élevées dans les pâtures que dans les prairies de fauche.Par contre la présence d'espaces ou de linéaires boisés a un impact très positif sur la biodiversité ordinaire que ce soit pour les oiseaux, les papillons et les micro-mammifères.Les résultats pédagogiques sont encourageants. Le protocole lombriciens a été apprécié par les apprenants et les collègues, en particulier la collecte des vers. L'identification est plus difficile. Les autres protocoles sont aussi intéressants (sous réserve de bonnes conditions météo)mais l'interprétation des résultats n'en est qu'à ses débuts. D'une manière générale, les apprenants du secteur aménagement commencent à "s'approprier" le domaine et les parcelles cultivées et boisées de l'exploitation ce qui est encourageant.Cet intérêt accru pour la biodiversité a permis de remonter à la surface le dossier de la valorisation et/ou de la gestion des espaces boisés et donc un plan d'aménagement sera éllaboré en prenant en compte l'aspect biodiversité en plus de l'aspect sylvicole mis en avant par le CFPPA.L'ouverture d'une option à caractère naturaliste en 2deGT devrait renforcer le suivi et la valorisation grâce au développement de notre participation à des protocoles nationaux simples. De plus, l'adhésion à la charte de la biodiversité en Champagne-Ardenne ouvre la porte à des partenariats.Cependant, le blocage de l'autre volet du projet, c'est à dire la mise en place d'un suivi sur un réseau de parcelles extérieure freine sa progression. Il manque en effet l'étude de l'impact d'autres pratiques agricoles surtout sur prairies mais aussi sur des cultures qui pourraient par comparaison enrichir le travail initié il y a 10 ans et intesifié depuis l'attribution du tiers temps.

Validation par le chef d'établissement