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Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Rapport 2

Fonctionnement de l'équipe projet et du pilotage

Il faut distinguer le COPIL des groupes de travail

Le COPIL qui se réunit sur une base trimestrielle et qui associe en plus des membres cités plus haut, la directrice de l’établissement et le DEA. Il s’agit de rendre compte des actions, de les valider, de les réorienter, d’en abandonner et d’en créer. Il a un rôle stratégique.

Les groupes de travail associant porteur avec enseignants plus éventuellement partenaires extérieurs ont un rôle opérationnel : ils mettent en œuvre les actions. Des groupes se constituent avec les enseignants d’ESC, d’histoire géographie (MIL), de gestion et d’économie et avec la formatrice chargée de la transformation en BPREA.

Le groupe technique a pour rôle de relancer une démarche de développement local. Il associe techniciens et producteurs pour préparer un point sur les connaissances et préparer un séminaire d’échanges.

Impact de la démarche du projet sur l’organisation collective et les collaborations inter-centres ?

Le projet associe l’exploitation qui en est un des supports. L’atelier technologique n’est, lui, utilisé que par les BPREA.

Le projet permet de multiplier les échanges avec l’exploitation.

D’autre part, l’exploitation, qui vise à se replacer dans les démarches collectives, profite des actions pour asseoir sa légitimité en tant qu’interlocuteurs des professionnels et comme ressource méthodologique.

Enfin le projet est un projet EPLEFPA et associe les CFPPA et CFA.

Avancées ou difficultés rencontrées, informations importantes concernant le déroulement de l'action

Il était prévu de développer les actions identifiées et initiées en première année.

Le collectif d’acteurs qui avait porté une première demande de certification auprès de l’INAO, d a du mal de se relancer. Nous avons dû contourner : réalisation d’un point complet des connaissances et de leur caractère enseignable avec l’INRA, réalisation d’une bibliographie commentée (fiche de lecture), observations de transformations et production de diagrammes technologiques, tours de cuve partagés et commentés (pratique explicitée des producteurs avec des pairs et des anciens producteurs porteurs de mémoire), pour intéresser les éleveurs et les faire revenir autour de la table.

L’épidémie de Covid a été un frein énorme pour la mise en place de beaucoup d’actions. Le projet de livre était bien lancé mais la fermeture de l’établissement puis l’annulation de la foire et le non retour des apprenants n’ont pas permis d’aboutir au résultat souhaité : présentation d’un produit fini lors de la foire début mai 2020. Du coup, des alternatives sont recherchées (MIL2 ? PIC ?) pour aboutir en 2021.

De même, les actions de dégustations et de présentation de produits aux JPO dont les plans étaient arrêtés ont été annulées. Des solutions alternatives (PIC, MIL 2) existent et restent à définir.

Concernant le développement local, les actions adoptées en groupe technique début mars n’ont pu se faire car le porteur du projet est en télétravail strict sans retour sur l’établissement depuis le 13/3 et jusqu’au retour à la normale espérée pour la rentrée 2020. Sachant que la saison de production qui finit fin juin ne redémarrera pas avant janvier, le projet perd pratiquement un an (pas d’observations et de tour de cuve possibles). Seule la bibliographie pourrait avancer quand les problèmes matériels de transmission des documents bibliographiques auront été résolus.

Par contre le projet vient de trouver une dimension supplémentaire comme partie d’un plus grand projet (voir partie suivante « perspectives »)

Quelles perspectives pour le projet, après le Tiers Temps ?

Changement important du contexte. Le développement, la recherche et l’enseignement ont constitué des groupes de travail autour du pastoralisme. Le projet y est inclu et est utilisé comme exemple des enjeux  : manque de production de connaissances spécifiques de base, absence de recensement des productions, de centre de ressources présentiel ou mieux accessible à distance, d’énoncé enseignable, complexité des situations et des savoirs à mobiliser. Objectif lointain : la création d’une UMT

Renseigner les indicateurs d'évaluation

Mise en place d’un corpus documentaire : fait et utilisé

Carte des modules et classes concernées : réalisée

Création du PVC : oui

Nombre de réunions du groupe technique faites : 3

Participation à des Jury de dégustation : 0 (il est prévu d’en délocaliser une sur l’EPL)

Nombre d’interventions en cours sur l’EPL : systématique en MIL et en UCARE

Nombre de visites des apprenants sur l’atelier technologique : 0

PADC : pas d’action menée

Actions patrimoniales autour des produits : préparées mais annulées à cause COVID19

Enquête de perception : rapport terminé et présentation diaporama faite

Interventions en milieu scolaire : 0

Visite de foires et évènement : préparées mais annulées à cause COVID19

JPO : préparées mais annulées à cause COVID19

Résumé

Résumé grand public

Le projet « raconte-moi un fromage » entame sa seconde année. Il a pour objectif de lutter contre la perte de savoir qui ne sont plus transmis dans la connaissance des produits typiques de Corse, ce qui risque de contribuer à leur disparition et, partant, à la disparition des exploitations agricoles en zone difficile. Il a pour support le CasgiuSartinesu, un formage typique du Sud de l’ile, zone où est située l’EPL de Sartene.

Former des connaisseurs qui soient des ambassadeurs du produit pour que le public réapprenne un bon produit, tel est notre finalité. Des actions sont donc prévues pour :

  • Contribuer à dynamiser l’ensemble des producteurs de ce produits et si possible les amener à obtenir un signe officiel de qualité (AOP)
  • Que nos apprenants soient non seulement formés au goût et à la connaissance de ces produits mais aussi des acteurs de la diffusion des connaissances autour de ce produit.

Cette seconde année est une année de développement à partir des éléments acquis l’année précédente.

Comme l’année dernière, nos étudiants de BTS ACSE sont allés présenter au Salon International de l’Agriculture à Paris le fromage de ce type qui est produit par notre exploitation pédagogique, et l’ont fait goûter au grand public mais aussi au Ministre der l’Agriculture.

D’autre part, nos étudiants de première année de BTS ont suivi un module d’initiative locale « Patrimoine » qui a eu pour support ce fromage. Ils ont appris à l’appréhender sous sa dimension culturelle et historique en lien avec les systèmes techniques pastoraux, leur gestion de l’espace et des milieux. Ils ont préparé un livre de recettes à partir de ce fromage avec la participation de chefs gastronomiques qui devait être présenté lors de l’évènement de la Fiera di u Casgiu. Ils ont aussi préparé des ateliers d’initiation et de découverte du produit pour le jeune public (collège).

Les adultes en formation pour devenir chef d’exploitation en élevage ont bénéficié d’une formation à la transformation axée sur les moyens d’obtenir un produit typique. Un jeu important de fiches pédagogiques a été préparé à leur intention.

Enfin, un groupe de techniciens s’est mis à l’œuvre, rejoint pas des producteurs fermiers pour faire un état des lieux des connaissances génériques et spécifiques sur le produit et préparer des actions de développement et d’échanges techniques (fabrication partagée, élaboration de schémas de fabrication à partir d’observations chez des producteurs) pour relancer une action collective.

Ces actions s’insèrent dans le Programme Alimentaire Territorial OrnanuTaravuValincuSartinese « un piattu in più ». Notre équipe participe au PAT sur les domaines « Formes d’organisation » et « Production agro-alimentaire locale ». Et de façon plus large notre action s’insère aussi dans un projet plus large autour de la relance du pastoralisme porté par l’INRA, la chambre régionale d’agriculture avec la participation active de la DRAAF, du SRFD, des établissements de formation agricoles et de l’ODARC.

Validation par le chef d'établissement