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Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Liste des actions et sous actions effectuées dans l'année écoulée par rapport à la recherche, au territoire, à l'innovation et à la pédagogie
Commentaires sur les actions

Les différentes missions assurées par la cheffe de projet sont : Recherche de financement : plusieurs dossiers ont été déposés en réponse à des appels à projet. Le CASDAR TAE+ sur la thématique du paysage alimentaire en partenariat avec les EPLEFPA de Coutances, Evreux et Saint Lô ainsi que l’ASTREDHOR Seine-Manche. L’objectif est d’étudier et de mettre en place des paysages d’agrément « comestibles » en milieu urbanisé, qui allient les approches esthétiques et vivrières. Une réponse à Ecophyto’ter avec l’exploitation viticole de Tours Fondettes agrocampus a été déposée. Ceci permettra de mettre en place plusieurs actions pédagogiques sur la démultiplication, la diffusion et le transfert à l’échelle du territoire des modes de raisonnements et outils acquis au au cours de l’action 16. Pour cela un diagnostic IDEA 4 sera réalisé sur l’exploitation viticole et agricole, ainsi que sur la ferme des Jardins Perchés. Un retour d’expérience sera rendu au comité scientifique d’IDEA 4 dans le but d’intégrer les fermes urbaines à ce type de diagnostic. Une demande de financement au Réseau Rural Français est en cours, ceci pourra financer le fonctionnement du projet sur les trois années.

Recherche de partenariat: J’habite mon Jardin a été intégré à deux projet de RMT, le premier sur la thématique de l’agriculture urbaine où Tours Fondettes agrocampus interviendra sur la partie formation. Le deuxième est le RMT NAEXUS (Numérique Agricole - Développer l’Enseignement, l'eXpérimentation et les Usages de l'agriculture numérique) où la ferme urbaine pourra intervenir sur des tests de matériels numériques dans le cadre de l’agriculture urbaine. J’habite mon Jardin fait partie pour l’année 2019-2020 du projet Intereg Greenhouse to Reduce CO2 on rOoF. 

Intégration au réseau national de l’agriculture urbaine via des séminaires et salons ( Agriculture et nature en ville : enjeux sociétaux, SIVAL, séminaire GROOF,... ) et par l’adhésion à l’Association Française d’Agriculture Urbaine Professionnelle (AFAUP). Réalisation d'une veille sur les nouvelles techniques en agriculture urbaine et les recherches scientifiques en cours. Participation aux 48h de l’agriculture urbaine pour l’édition 2021 sur la ville de Tours.

L’installation de l ‘équipement hydroponique est prévue pour l’hiver 2020 dans l’attente des financements de la métropole. La serre sera divisée en plusieurs espaces, le premier est destiné à la production hydroponique et bioponique et le deuxième est destiné à la recherche et à la démonstration de différents équipements hydroponiques.

Faire le lien avec les habitants de la résidence et du quartier pour les intégrer au projet via la création d’une association de résidents. Ceci est reporté à septembre 2020 au vue du contexte actuel.

Faire le lien avec l’équipe pédagogique dans le but d’insérer les apprenants (LEGTA, CFA et CFPPA) dans les différents axes du projet, rejoignant le plan Enseigner à Produire Autrement.

Le projet d’espace test n’a pas été concluant, aucune personne n’a pu être recruté par ce dispositif. Ainsi, si le financement du réseau rural français se concrétise, nous pourrons engager un alternant en licence agriculture urbaine souhaitant s’installer en agriculture urbaine sur Tours.

Consolider et agrandir le partenariat avec les organismes, collectivités, et professionnels pour créer un réseau complet sur le territoire ; dans le domaine de la recherche notamment par la création d’un comité scientifique avec différents chercheurs en agriculture urbaine ou autres (Université de Tours, INRA…).

Faire un suivi de l’impact du projet sur les résidents (changements des habitudes alimentaires, bien-être, interaction avec l’agriculteur urbain…). Construction d’une analyse technico-économique de la viabilité du projet.

Diffuser les résultats sous forme de livrables

-Un livret contenant des fiches techniques. L'objectif est d'aider les futurs porteurs de projet à leur installation avec des fiches techniques sur la pratique de la bioponie, du maraîchage sur petites surfaces, ainsi que sur les différents matériels et les animations.

- Participation à la rédaction d'un guide permettant d'aider les futurs bailleurs sociaux et collectivités sur la réalisation de projet d'agriculture urbaine.

- Affiches des résultats des projets de recherche comme l'analyse de la durabilité du projet, recherche de nouveaux substrat et intrants comparaison des qualités organoleptiques, nutritionnelles, et des polluants des produits en fonction de leur mode de culture…

Partenaires impliqués et modalités de travail en commun

Partenariats

Nom de la structureType de la structureNature du partenariatPrécisionsQuantification prévueQuantification réelle
INRAeINRATemps de travailL’UMR SAD-APT (INRA-AGroPArisTech) intervient dans le cadre du projet sur la partie économique.Un entretien téléphonique tous les deux mois. 
Astredhor - GROOFASTREDHORTemps de travailLe projet est intégré à l'Intereg GROOF où Guillaume Morel de l'astredhor suit le projet.160 heures 

 

Commentaires sur le partenariat réalisé

Au niveau des partenaires externes, J'habite mon jardin a été sélectionné par le projet Interreg Nord-Est Europe Greenhouse to Reduce CO2 on rooFs (GROOF). Ceci permet un accompagnement du projet sur les questions énergétiques notamment, mais aussi un rayonnement du projet au niveau européen, ainsi qu'une crédibilité accrue au niveau national et local.

 

Pour les partenaires techniques, le projet est entouré de professionnel de l'agriculture urbaine via l'AFAUP.

 

Pour les partenaires scientifiques, différentes universités et institut de recherche (Université de Tours, INRA, ESA d'Angers) suivent le projet afin de mettre en place des projets de recherche au sein du projet.

 

D'autres partenariats sont en cours de développement et seront mis en place en fonction des réponses aux appels à projets CASDAR TAE, Ecophyto'ter et RMT.

 

Budget mobilisé pour le projet - charges

Charges

NatureBénéficiaireMontant ou équivalent prévuMontant ou équivalent réel
Equipement HydroponiqueTours Fondettes agrocampus100 000 euros100 000 euros
Equipement HydroponiqueTours Fondettes agrocampus100 000 euros100 000 euros

 

Budget mobilisé pour le projet - produits

Produits

NatureSourceMontant ou équivalent prévuMontant ou équivalent réel
Financement équipementConseil régional50 000 euros50 000 euros

 

Commentaires sur le budget mobilisé pour le projet, montage et suivi de dossiers pour l’obtention de financements

Le budget de l'équipement de la serre hydroponique est de 100 000 euros. Le financement est à hauteur de 50 % par le Conseil régional. L'autre moitié devrait être pris en charge par Tours Métropole, le contexte actuel a retardé ce financement.

 

Le financement demandé au réseau rural français aura vocation à financer le fonctionnement du projet avec notamment le salaire d'un agriculture urbain.

 

Les réponses aux appels à projet Ecophyto TER et CASDAR TAE+ seront à destination d'actions pédagogiques spécifiques. Ces dossiers sont montés en partenariat.

 

Pièces jointes que vous souhaitez proposer

Résumé grand public

Résumé intégrant les grandes avancées sur les différents objectifs opérationnels, les résultats obtenus et l’impact sur la pédagogie et le développement des formations et l’impact sur le territoire.

L'agriculture urbaine est un mode de production de plus en plus présent dans le monde. Le projet "J'habite mon jardin" a pour objectif de développer cette agriculture urbaine en Touraine et d'aider à son développement en France et en Europe. Situé à Tours au sein de la résidence de logements sociaux "Les Jardins Perchés", l'espace d'agriculture urbaine est composé de bacs de culture et d'une serre de 760 m² sur les toits, ainsi que d'un espace de maraîchage en pleine terre de 1 100 m² en bas des habitations. Cet espace créé par Tours Habitat est mis à disposition à Tours Fondettes agrocampus pour une durée de 3 ans renouvelable. Ce projet doit permettre aux collectivités et à l'État d'approfondir leurs connaissances en agriculture urbaine, pour les aider dans la mise en place des politiques. L'espace sous les serres sera équipée avec du matériel innovant en hydroponie et aéroponie. La production de fruits et légumes sera respectueuse de l'environnement et n'utilisera aucun produit de synthèse. Les techniques de bioponie et maraîchage biologique sur petite surface seront mises en place. La production sera à destination des résidents et habitants du quartier ainsi que des restaurateurs proche permettant une vente direct et en circuit court.

 

L'objectif de ce projet est de créer un espace multifonctionnel regroupant la formation, l'accompagnement de professionnel, la production, la recherche, l'animation, et la sensibilisation.

 

1. Production-commercialisation

La production dans la serre sera en hydroponie sans traitement. La production sera diversifiée (légumes, fruits, champignons,...) et identifiée grâce à une étude de marché définissant les besoins des consommateurs (particuliers, restaurateurs…). Les produits de l'exploitation seront vendus directement sur place grâce à un espace de vente disponible en bas des habitations et accessible de l'extérieur de la résidence. L'agriculteur urbain pourra faire de l'achat-revente avec les produits de l'exploitation de Tours Fondettes agrocampus pour compléter sa gamme de vente (vins, plantes horticoles, plants potagers, colis de viande…).

 

2. Formation

Le projet sera intégré à l'établissement dans le dispositif d'exploitation support de formation de Tours Fondettes agrocampus, sous toutes ses dimensions : techniques, économiques mais aussi sociales et culturelles. D'autres projets en lien avec la pédagogie seront mis en place au cours des trois ans du projet (Création de blog, organisation de journées thématiques sur l'agriculture urbaine…).

 

3. Recherche, développement et diffusion

 

Cet aspect du projet est fondamental car il doit permettre aux promoteurs immobiliers comme au futurs producteurs de s'appuyer sur un modèle technico-économique. Si l'expérimentation/diffusion fait partie intégrante de l'activité des exploitations de Tours Fondettes agrocampus, son amplification passera par des partenaires plus spécialisés et institutionnels.

 

4- Lien social et environnement

 

La dimension sociale du projet a été traduite par la création d'une association de consommateurs qui permettra de faire l'interface sociale avec l'agriculteur urbain pour un vivre ensemble dans un espace qui conjugue autant la fonction habitée que la fonction produire des biens alimentaires au travers de la mixité dans l'usage de l'espace. L'interface est aussi matérialisée par des bacs potagers intégrés à l'espace collectif sous forme d'un jardin partagé pouvant servir de lien entre l'agriculteur urbain et les résidents. L'objectif de ré-intégrer l'agriculture et la biodiversité dans l'espace urbain passe aussi par des aménagements spécifiques que les apprenants réaliseront lors de leurs sessions de formation avec leurs enseignants d'agroéquipements et d'horticulture comme l'installation d'hôtel à insectes, où des panneaux pédagogiques pour sensibiliser aux enjeux de la biodiversité. Cette sensibilisation passe aussi par l'association des résidents dans des actions d'économie circulaire avec par exemple d'installation de bacs de compostage au sein de l'espace maraîcher, où ils pourront composter leurs déchets organiques, qui rentreront dans la composition des amendements du sol créant ainsi un cercle vertueux.

 

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