Notre projet, un dispositif d'appui des mobilités à l'étranger en BTSA, est commun à 2 régions : Centre Val de Loire et Pays de la Loire. Il concerne 9 établissements publics de formation agricole et les autorités académiques respectives régionales (DRAAF/SRFD) regroupés en un consortium “AgriSup Centre Pays de Loire”. C’est un projet doublement innovant car il est inter-régional et inter-établissement.
3 difficultés/particularités majeures marquent l’année 20-21
1-L’impact de la pandémie COVID19 est fort:
elle a interdit les mobilités européennes pendant une longue période et va donc diminuer le nombre prévu pour l’année (actuellement 4 départs prévus à partir de juin pour des étudiants et des personnels, pour 16 à 20 envisagés)
elle peut entraîner une désaffection de certaines équipes en EPL (travail perdu, remotivation des jeunes difficile, plus de travail pour préparer les apprenants aux risques sanitaires)
cela va donc demander, l’an prochain, un gros travail de «relance» des équipes de chaque établissement.
2-Le changement de personnel en charge de la mission Tiers-Temps (départ en retraite, nouveau partage du temps à 2). Bien qu’un gros travail de «tuilage» ait été fait, pour la nouvelle équipe c’est une découverte de beaucoup de situations/dossiers/outils/gestion du temps
3-l’évolution des financements adaptés à notre projet. Notre source essentielle est le financement européen Erasmus+. Or un tout nouveau programme est lancé pour 21-27.
cela a obligé à un gros travail de veille d’information, de suivi de webinaires, de transmissions des informations aux équipes en EPL
une nouvelle demande d’accréditation pour le consortium a dû être déposée accompagnée d’une demande de bourses
cela change le périmètre du projet: 2 EPL n’ont pu déposer à temps leur nouvelle demande de charte enseignement supérieure, préalable obligatoire pour accéder aux financements que nous gérons
ce périmètre va évoluer car de nouveaux EPL veulent nous rejoindre
Le consortium a néanmoins avancé dans plusieurs chantiers:
-Organisation de journée de formations pour le groupe: Europass, MoveAgri
-Les animateurs se sont également appliqués à resserrer les liens entre les membres du consortium : les outils communs ont été mis à jour (exemple l’annuaire du consortium), les travaux collaboratifs ont été importants. L’exemple le plus explicite est le Supplément au Diplôme : ce document, utilisé dans 40 pays par les diplômés de l’enseignement supérieur, devra être remis aux étudiants des établissements membres du consortium. Au préalable, il faut qu’il soit adapté à chaque filière de BTSA et à l’étudiant.
-En outre, les animateurs ont travaillé sur deux points importants:
la dématérialisation des procédures Erasmus afin de réduire l’utilisation de papier (une exigence du nouveau programme : “Initiative Carte Étudiante Européenne”, “Erasmus Without Paper”)
l’évolution des formations BTSA pour être mieux intégrées à l’espace européen des formations supérieures. C’est à cette condition que nos étudiants en BTSA pourront suivre leurs études dans un établissement de n’importe quel pays Européen.
-Enfin, le COPIL élargi a travaillé cette année sur la communication autour du consortium: une plaquette et un flyer destinés aux étudiants et aux partenaires étrangers est en cours de finalisation.
Regrouper nos établissements nous permet une gestion facilité des mobilités Erasmus+. Davantage de possibilités pour les étudiants de partir à l’étranger sont donc possibles. Cela permet aussi une mutualisation de nos compétences afin de faire évoluer nos établissements vers un fonctionnement cohérent avec celui des autres établissements de l’espace européen de formation.
Les finalités de ce projet sont d’améliorer l’intégration sociale et l'employabilité de nos étudiants en BTSA et ce, dans un contexte européen. Il s’agit également de moderniser nos modalités pédagogiques et de fonctionnement administratif de telle sorte que nos étudiants en BTSA puissent être intégrés dans l’espace européen de la formation supérieure et ainsi bénéficier des mêmes avantages/opportunités que la plupart des étudiants européens.
Ces étudiants, mieux formés et plus ouverts grâce aux échanges avec les partenaires étrangers sont les acteurs de demain qui agiront sur notre territoire.