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Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Résumé

Résumé grand public

Le projet, le groupe

  • Le projet concerne aujourd’hui 9 lycées agricoles & 2 autorités académiques -représentées par les «CCOOP»  (Chargés de Coop inter) en SRFD- de 2 régions, Centre Val de Loire & Pays de la Loire. Ce groupe s’est structuré en consortium
  • En fin de 1è année de la mission, le potentiel d’étudiants bénéficiaires a augmenté (un EPL de plus), avec plus de 1500 BTSA (y compris les apprentis) de 15 filières différentes
  • Les finalités sont d’utiliser les opportunités du programme éducatif européen pour l’enseignement supérieur afin d’améliorer l’intégration sociale & l’employabilité de nos étudiants, moderniser nos modalités pédagogiques & de fonctionnement administratif et intégrer pleinement nos BTSA dans l’espace européen de la formation supérieure
  • L’intérêt du groupe est de représenter avec plus de force des lycées qui sont de petite taille au regard des universités & écoles d’ingénieurs agraires d’Europe, pour obtenir & gérer des aides pour des périodes de formation en Europe, construire des outils d’appui, faire évoluer la reconnaissance des formations supérieures courtes que sont les BTSA, professionnaliser les équipes. L’un des impacts est de faire connaitre nos 2 régions. Le projet veut donc participer à la fois au développement des 2 territoires et à une évolution pédagogique des formations BTSA
  • Le groupe est piloté par un animateur, chargé de mission «Tiers-Temps», les 2 CCOOP en SRFD (une des difficultés de l’année a été l’arrêt de l‘un d’entre eux), une secrétaire administrative mise à disposition sur une partie de son temps, la directrice de l’EPL porteur du consortium, comité auquel se joignent, selon disponibilités, des membres des EPL (direction, service administratif ou équipes pédagogiques de BTSA) pour des travaux collaboratifs

Quelques éléments du travail de l’année 19-20

  • Sur l’année scolaire auraient dû se réaliser 35 mobilités dans 12 pays d’Europe, financées par 2 programmes Erasmus+ enseignement supérieur et, pour les étudiants, des aides à la mobilité du ministère de l’agriculture & des régions: 11 mobilités de personnels, dont au moins 1 entrante, 23 mobilités d’étudiants de 5 filières BTSA différentes (GPN, PA, APV, DATR, TC), concernant 6 EPL sur les 8 présents au départ
  • La crise sanitaire COVID19 a réduit de plus de moitié ces mobilités (9 pays, 5 personnels, 11 étudiants). Le Brexit a eu proportionnellement moins d’impact. Le travail de gestion de ces mobilités et des annulations est encore en cours
  • Plusieurs outils sont créés pour suivre la mission, gérer les mobilités et le groupe, transmettre l’information, des Suppléments au Diplôme sont en cours d’adaptation
  • L’accompagnement des EPL dans la compréhension du programme Erasmus+, dans l’écriture de certains dossiers & la veille d’informations que cela suppose a constitué aussi une part importante de l’activité

Les perspectives

  • Le fonctionnement en consortium pour gérer des mobilités en Europe est à privilégier. Il est néanmoins difficile sans pilotage structuré. Or nos EPL n’ont pas de «DRI» (direction des relations internationales), comme dans le supérieur long. L’une des ambitions du projet est de susciter la mise en place d’une telle fonction en inter-établissements ou au moins d’en préciser certains contours.  Le programme Erasmus+ pourrait permettre en partie de financer un tel poste, mais nos volumes de mobilités sont encore faibles. Il faudra trouver d’autres solutions (animation en SRFD, accueils de volontaires & stagiaires européens, de jeune en service civique, appui des régions) ou revenir à une gestion par EPL
  • L’évolution des modalités pédagogiques en BTSA est très liée aux rénovations de ces formations en cours et à la possibilité de mobilité européenne qu’elles offrent, en particulier d’aller vers des périodes d’études. L’un des chantiers de travail du groupe est d’appuyer les EPL dans certains aspects de cette évolution
  • Il reste à travailler des outils de suivi & d’évaluation du travail, qui sont encore à l’état d’ébauche. Mais surtout, de nouveaux outils vont être nécessaires pour tenir notre place dans cet espace européen de la formation supérieure (certains représentent des innovations qui permettront de moderniser nos fonctionnements). Voici quelques exemples qui vont être mis en chantier progressivement: outils de reconnaissance des mobilités de personnels, outils de facilitation de la gestion & d’aide aux étudiants en mobilités (l’«Initiative Carte Étudiant Européenne»), des outils d’aide à l’usage des crédits «ECTS», des outils de promotion de mobilités plus sobres en impact carbone, des outils de communication en anglais (à la fois sur le groupe, nos BTSA, les territoires). Il faudra aussi s’engager dans les nouvelles règles qui se mettront en place à partir de 2021 pour ce programme Erasmus+ et suivre en particulier les opportunités de mobilités mixtes (virtuelle + présentielle), combinées (stage + étude) et celles offertes aux apprentis, qui représentent une grande part de nos étudiants de BTSA.
Validation par le chef d'établissement