Le projet est régional & concerne les mobilités européennes.Il intéresse le réseau des lycées agricoles de la région Centre Val de Loire engagés dans des actions internationales, en particulier dans la mobilité européenne des étudiants de BTSA.Le projet initial est centré sur des mobilités stage des BTSA dans des entreprises d’Europe.Après 1 an de préparation, un consortium est créé et accrédité par l’UE en 2015 «AgriSup Centre ValdeLoire», pour gérer collectivement les mobilités de type Erasmus+ enseignement supérieur (programme d’appui à la mobilité de l’Union Européenne).Sont membres 5 des 6 EPLEFPA du public qui ont des BTSA, 1 n’a pas encore la Charte ECHE (Charte Erasmus pour l’enseignement supérieur) et ne peut donc être membre du consortium. Sur les 6 établissements du privé qui ont des BTSA, les 3 qui ont actuellement la Charte ne sont pas membres du consortium par choix des directeurs d’EPL.Des dossiers sont déposés auprès de l’UE dans le cadre de ce projet et de ce consortium. Un premier financement est accordé en 2015, un autre vient tout juste de l’être en 2016.Les premières mobilités sont en cours de réalisation (départs juin 2016). La gestion des mobilités se fait par l’établissement porteur du consortium où exerce le chargé de mission Tiers-Temps (Châteauroux).Des mobilités se font en plus, en dehors de ces financements consortium, sur des stages plus courts. Certaines sont appuyées par ce projet, d’autres sont gérées par les établissements seuls.Sur les 14 filières représentées en région, 7 font des mobilités stage étudiants en Europe régulièrement, 3 ou 4 seulement des mobilités longues (stage principal). Ces mobilités concernent surtout la formation initiale scolaire. Cependant des mobilités stage se font en post apprentissage et exceptionnellement pendant la formation des apprentis. Des mobilités études ont eu lieu avant le projet actuel, elles sont en recul, et vont peut-être reprendre modestement en 2016-17 (1 à 2).Une des particularités de ce consortium d’établissements de formation agricoles est l’absence d’école du supérieur (il n’y en a pas dans la région) ; ailleurs elles portent les consortiums, ont une expérience précieuse et du personnel dédié. C’est le projet Tiers-Temps qui a permis de compenser ce manque.Ce travail centré sur la recherche de financement des mobilités n’a pas permis d’avancer sur les contacts avec de nouvelles entreprises ni sur les outils complémentaires prévus au départ (Supplément au Diplôme, base de données). Il n’a pas non plus permis de travailler suffisamment entre établissements (gestion centralisée sur l’établissement porteur), sauf par contacts directs, réguliers entre les deux co-gestionnaires des dossiers (chargée de mission, secrétaire) et les responsables mobilités des équipes pédagogiques des établissements membres les plus actifs. Les réunions de travail prévues (stratégie, conception d’outils, évaluation interne et externe) ne se sont pas tenues.Ceci s’explique par une réorientation du temps de travail du chargé de mission Tiers-Temps, par rapport au projet initial. Les années 1 et 2 ont été en grande partie consacrées à l’animation plus générale du réseau coopération internationale des lycées agricoles de la région (sur des sujets variés, journées d’échange, de formation) en dehors du travail lié aux entreprise d’Europe.Cela est dû aux changements d’équipe au sein du SRFD : plus de CCOOP (chargé de coopération internationale) à plein temps et redistribution des tâches de l’animatrice « coop inter » auprès de agents du service. L’équipe projet initialement imaginée (qui a fonctionné lors d’un premier projet) n’a pu se reconstituer.Le chargé de mission Tiers Temps a donc travaillé sur l’opérationnel (gestion des mobilités des jeunes) avec l’aide précieuse de la secrétaire que l‘établissement porteur a mis à disposition sur une partie de son temps.Par contre la partie du temps consacrée à l’animation générale du réseau a permis de maintenir relations, motivation, formation sur bien d’autres aspects liés à l’international : liens avec les projets de solidarité internationale (qui ont pris plus d’ampleur, car une animation régionale est encore possible au sein du SRFD), Sections Européennes (dont nous avons fêté les 10 ans en région dans le cadre de ce projet en 2014/15), montage d’autres dossiers européens, formation à des outils ou connaissance de partenaires.En année 3, l’animation générale du réseau a été laissée plus de côté puisque les premières mises en œuvre des mobilités dans le cadre du consortium ont eu lieu.La suite est encore en discussion. Il faut à la fois faire perdurer les 2 volets du projet tel qu’il a évolué : -fonctionnement du consortium (trouver un temps de travail et un appui régional)-fonctionnement du réseau régional « coop inter » des lycées agricoles, si une animation est toujours souhaitée en complément du travail de agents du service régional.Les solutions ne sont pas encore trouvées.