Le fait marquant de cette année est la concrétisation de la recherche de financement avec, principalement, le dépôt d'un dossier collectif auprès de l'Union Européenne pour toutes les mobilités liées aux formations supérieures courtes de l'enseignement agricole public en région Centre Val de Loire (5 EPL sur les 6 possibles à terme). Ce collectif s'élargira sans doute progressivement. Ce dossier est porté par l'établissement NATURAPOLIS de Châteauroux (lycée de la chargée de projet Tiers-Temps). Il concerne des mobilités (entrantes et sortantes) de formation, d’enseignement, d’études, de stages. Les résultats ne sont pas encore connus (attendus pour la fin de l'année scolaire).Cette recherche de financement mobilise temps et énergie. Elle devra être encore plus importante : complétée par des dossiers "de mobilités professionnelles" qui permettraient de rechercher plus intensément des partenariats écoles ou entreprises, ou des dossiers de « partenariats stratégiques » (avec un travail sur des outils liés à la qualité/la pertinence des entreprise européennes qui accueillent les étudiants et les personnels). Mais la rédaction de tels dossiers (déposés séparément par les écoles) devra être plus fortement aidée par l'équipe projet régionale.Des partenariats européens (écoles comme entreprises) se sont consolidés (Lituanie, Espagne, Slovaquie, Allemagne entre autres). Mais le nombre de stages longs en Europe des BTSA de notre région n'a pas augmenté cette année (les financements ont été demandés l'année précédente, année de transition dans la structure des dossiers européens, année de changement en ce qui concerne l'appui de la DRAAF/SRDF Centre, année de dépôts uniquement séparés des EPL). Ceci montre le travail de longue haleine nécessaire.Deux des difficultés majeures de ce travail pour notre région restent-l'absence de "chargé de coopération internationale" pour la seconde année (pas d'évolution comme espéré, les tâches prioritaires restent partagées entre les personnels, donc pas de vraie équipe projet, adaptation nécessaire)-l'absence d'école du supérieur long dans le Centre Val de Loire, école à laquelle nous pourrions nous adosser pour la recherche de financement comme pour le suivi des mobilités (savoir-faire, personnel dédié, nombre de mobilités plus grand et donc diminution des risques d'échec auprès de la Commission européenne, etc.).Le point positif est la volonté plus affirmée de prendre en compte cette ouverture à l'Europe des BTSA dans les stratégies d'établissement, pour toutes les équipes de direction des EPL de la région, même si le temps pour monter les dossiers et pour mettre en œuvre ensuite n'est pas facile à trouver.