A l’issue de trois années de projets autour du design agroécologique, la part belle a été faite au numérique éducatif qui, grâce au potentiel de différenciation des pratiques pédagogiques qu’il représente, a permis de mener à bien des actions de valorisation des pratiques agroécologiques.
Si toutes les actions initialement prévues dans le projet n’ont pas atteint le degré de finalisation visé, les apprenants ont pu, de façon variable, mettre à profit l’usage du numérique pour :
- mettre en avant le rôle majeur de la biodiversité fonctionnelle et des infrastructures agroécologiques en tant que levier d’actions majeur,
- faire le lien entre le rôle des JEVI et le système immunitaire de l’exploitation agricole,
- participer au diagnostic de durabilité de l’exploitation agricole,
- proposer des supports de communication pour assurer le transfert de savoirs ou de savoir-faire auprès d’un public varié,
- participer aux démarrage des expérimentations sur les couverts végétaux et les techniques alternatives en lien avec les objectifs Ecophyto.
L’ensemble des actions menées tendent à tisser les liens entre les espaces agricoles et les espaces non agricoles, au sein de l’EPL comme avec le territoire environnant.
Les ponts créés avec le milieu professionnel ou les acteurs du territoire sont renforcés par les projets de communication sur plateforme numérique en réseau. Si cette plateforme n’est pas autosuffisante pour promouvoir les actions autour de l’agroécologie, elle peut être considérée comme un outil collaboratif efficace pour les équipes pédagogiques qui doivent faire face à la transformation des référentiels en appréhendant le contexte complexe de la transition agroécologique.