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Logo du ministère en charge de l'agriculture et de l'alimentation

Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Bilan des dépenses du fonctionnement de l'animation Tiers Temps

- Les déplacements dans le cadre de réunions ou de visites sont pris en charge par l'établissement (fourniture d'un véhicule)

- Un stage de formation sur la permaculture et la création d'un jardin-forêt (2 jours sur un week-end) a été autofinancé par le titulaire du tiers temps

- Les manifestations grand public sont financées par un droit d'entrée modique et en sollicitant les fournisseurs du magasin de producteurs de l'EPL pour fournir des denrées (action promotionnelle)

Bilan des recettes du fonctionnement de l'animation Tiers Temps

Aucune recette spécifique : voir la rubrique ci-dessus.

Résumé

Résumé grand public

Jusqu'au milieu du XXème siècle, les légumes consommés par les citadins Français provenaient essentiellement de cultures locales. Ils étaient produits dans les "ceintures vertes" des villes où étaient installés de nombreux maraîchers qui cultivaient de manière intensive sur de petites exploitations à taille humaine. En raison de l'accaparement des terres lié à l'étalement urbain, de la disparition des barrières douanières permettant l'importation de fruits et légumes à moindre coût de production depuis des régions d'Europe ou d'Afrique du Nord (Espagne et Maroc essentiellement), mais aussi de coûts de transports peu élevés ces petites exploitations maraîchères ont progressivement disparu. Depuis quelques années la presse se fait le relai de nombreuses campagnes sur l'importance d'une nourriture saine et variée et de son impact sur la santé. Ces campagnes mettent en avant la consommation de fruits et légumes ("5 par jour"), de préférence issus de l'agriculture biologique. D'autre part, les consommateurs sont de plus en plus sensibilisés à l'impact sur l'environnement des produits qu'ils consomment (bilan carbone, pollutions de l'air et de l'eau par les pesticides et engrais…). Ils sont de plus en plus nombreux à donner la priorité à des produits locaux. De plus, les élus locaux des Conseils Départementaux ou Régionaux, ou des Communautés d'Agglomérations s'emparent souvent de cet engouement pour lancer des campagnes en faveur du "manger local". Ces facteurs additionnés ont engendré un intérêt nouveau pour une agriculture périurbaine constituée de mini ou microfermes orientées vers une production intensive de légumes et petits fruits, le plus souvent biologique. D'autant plus que de nombreux magazines ou chaînes de télévision ont diffusé des reportages, généralement élogieux, sur ce type d'entreprises. Toutefois, on peut se poser des questions sur la viabilité ou la rentabilité des ces petites exploitations : - Quel revenu peut-on dégager d'une petite surface (souvent inférieure à un hectare) et comment l'optimiser ? - Quelles productions réaliser pour tirer le meilleur parti du moindre m2 - Comment organiser l'exploitation ("design") afin d'en optimiser l'ergonomie et de créer des écosystèmes favorables à la santé des cultures - Comment et par quoi remplacer les engrais chimiques tout en obtenant une production intensive et en agradant le sol - comment limiter la pénibilité du travail en utilisant un matériel adapté, à coût réduit et limitant la consommation d'énergie fossile - comment assurer la commercialisation des légumes produits en s'assurant une marge bénéficiaire confortable. Ce sont autant de questions auxquelles l'expérimentation menée au lycée agricole de Valdoie a essayé de répondre afin d'aider des candidats à l'installation tentés par ce modèle de production.

Validation par le chef d'établissement