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Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Bilan des dépenses du fonctionnement de l'animation Tiers Temps

Ce descriptif comprend à la fois les dépenses et les recettes DEPENSES, ACHATS- Petites fournitures Laboratoire : 150 euros- Gratification Stagiaire (2 mois): 900 euros- Déplacements : 350 eurosSoit un total de 1400 eurosRECETTES:- Autofinancement : 1400 euros

Bilan des recettes du fonctionnement de l'animation Tiers Temps

Résumé

Résumé grand public

LA BIODIVERSITE : UNE ALLIEE DE L'AGRICULTURENotre EPL est investi depuis plus de dix ans dans des projets d’innovation et de développement : L’établissement est membre fondateur des RMT « systèmes de culture innovants », « Fertilisation et Environnement ». Il est compris dans les EPL « pilotes » de l’action 16 et les fermes de référence (Action 14) du plan Ecophyto 2018.Le projet Biodiv’EA mis en place dès 2010 et conforté à partir de 2011 par une décharge tiers temps a renforcé le rôle de l’exploitation comme relai de techniques innovantes et promoteur de solutions alternatives dans la production agricole.Le projet Biodiv’EA centré au départ sur des inventaires de biodiversité ordinaire a élargi ses activités en s’orientant vers l’évaluation des services rendus par la biodiversité à l’agrosystème notamment par l’étude des auxiliaires de culture et l’action de régulation des bioagresseurs.Le projet Biodiv’EA et la décharge Tiers temps a indéniablement impacté de façon positive le fonctionnement de l’EPL tout entier par :- DES INNOVATIONS AGRONOMIQUES.Le bilan actuel de l’activité du projet en cours va bien au-delà de ce qui était prévu initialement. Le projet a permis :o La reconversion de quelques parcelles en agriculture biologiqueo La réflexion sur l’aménagement prochain d’une parcelle agroforestière.- DES INNOVATIONS PEDAGOGIQUES Le projet a eu de multiples retombées pédagogiques :L’enseignant bénéficiant du tiers temps a pu impulser une évolution des pratiques pédagogiques mettant largement les apprenants en situation active et concrète face à des savoirs encore en construction.Il a pu être une interface entre les équipes pédagogiques des différents centres et le DEA. Le projet a permis d’élargir le champ d’utilisation de l’exploitation à d’autres enseignants et formateurs que les seuls agronomes.Il a également favorisé la mixité des apprenants et le décloisonnement des disciplines: (Séquences pluridisciplinaires de formation organisées sur le terrain de l’exploitation entre apprentis du CFA et BTS par exemple).L’accueil de stagiaires de l’Université de Bourgogne a également permis des échanges fructueux avec nos étudiants de BTS.L’enseignante bénéficiant du tiers temps a pu animer des séquences de cours sur le terrain et en salle pour d’autres classes que celles dont elle a la charge.L'exploitation de Tart le Bas déjà engagée dans des modes de production économes en intrants s'oriente vers la valorisation des services écosystémiques comme la régulation biologique des bioagresseurs. Elle a intégré que le raisonnement agronomique doit se faire à l'échelle du paysage et non plus seulement àl'échelle de la parcelle.La capitalisation des connaissances acquises après trois années d’expérimentation nous ont permis de dégager des liens entre aménagement du paysage, opérations culturales et organisation des communautés d’auxiliaires des cultures. La mobilisation des équipes autour du projet ainsi que celle de nos partenaires ont permis :-de montrer qu’au-delà de l’aspect conservatoire de la biodiversité, il est possible de concilier production agricole et biodiversité. - De mettre en avant une pédagogie active pluridisciplinaire favorisant l’esprit d’initiative et la créativité des jeunes en formation- De promouvoir les spécificités d’un enseignement agricole ouvert sur le territoire et prêt à enseigner à « produire autrement ».- De faire évoluer les représentations du grand public et des naturalistes vis-à-vis de l’agriculture-De diminuer les réticences d’une profession agricole dont l’expérience et les références peuvent être bousculées par ces changements de paradigme et montrer que d’autres modes de production agricole sont possibles avec plus de biodiversité et moins d’intrants.

Validation par le chef d'établissement