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Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Bilan des dépenses du fonctionnement de l'animation Tiers Temps

Ce descriptif comprend à la fois les dépenses et les recettes DEPENSES, ACHATS :-Jalonnage, petites fournitures laboratoire pour mise en place des protocoles d'inventaire de biodiversité: 920- Prestation LPO (Recensement Avifaune et encadrement élèves): 881-Gratification stagiaires (2 stagiaires encadrés pendant 3 mois): 2700-Déplacement réunion CASDAR Auximore (Février 2013) : 350-Déplacement réunion BiodivEA (Novembre 2012): 150-Formation entomologie Lasalle Beauvais (Mai 2013) : 480-Workshop INRA Agro-écologie (Avril 2013): 500Soit un TOTAL de 5981 eurosRECETTES :-Financement BiodivEA (Compte 708.8) : 6000 euros

Bilan des recettes du fonctionnement de l'animation Tiers Temps

Résumé

Résumé grand public

DE LA BIODIVERSITE DOMESTIQUE AUX SERVICES RENDUS PAR LES AUXILIAIRES :Sur l'exploitation agricole de l'EPL de Dijon Quétigny à Tart le Bas dans une zone d'"open fields" vouée aux grandes cultures, l'enseignement agricole s'est mobilisé ( enseignants et apprenants) pour concilier Agriculture et Biodiversité : Ce projet met la biodiversité au cœur de la production agricole avec plus de variétés cultivées, plus d’auxiliaires dans les cultures, plus de vie dans les sols.Ce projet en fournissant des exemples concrets, rend vivante la pédagogie et permet la participation active des apprenants. (6 filières d’enseignement aujourd’hui associées :BTS AP, BTS APV, STAV, Filière S, 2°, Apprentis CFA et 25 adultes impliquées en 2013 sur l’EPL. Les objectifs et les actions se déclinent en plusieurs volets : 1) Promouvoir la biodiversité cultivée La biodiversité, c’est aussi la diversité des variétés cultivées et la richesse génétique. En France, quelques variétés de blés, très proches génétiquement couvrent 80% de l’assolement annuel alors que des variétés anciennes aux qualités alimentaires et gustatives sont à redécouvrir. En Bourgogne, tout un patrimoine de 200 variétés est conservé et multiplié grâce à l’association « Graines de Noé » Depuis 2012, l'EPL s'est associé à ce travail de conservation.En Novembre 2012, une collection de variétés anciennes et locales de céréales (Engrain,Emmer noir,Rouge du Roc, Poulard, Blanc de Saône, Barbu du Maconnais) a été implantée sur le parcellaire de l’exploitation en partenariat avec « Graine de Noé » (Réseau « semences paysannes ») dans un objectif pédagogique et de démonstration. Les élèves sont associés au semis et à l’entretien de la collection. Des fiches de suivi élaborées par L’INRA du Moulon permettent l’observation précise par les publics en formation des 20 variétés mises en place à la ferme de Tart le Bas 2) Inventorier les auxiliaires de culture .Les auxiliaires sont des prédateurs naturels des ravageurs des cultures ; ce sont aussi les insectes qui pollinisent la plupart de nos plantes cultivées ainsi que les vers de terre qui agissent sur la qualité des sols.Des protocoles d'inventaires permettent de mesurer l’abondance/activité des auxiliaires présents (carabes, syrphes et lombrics) sur une dizaine de parcelles de l’exploitation de Tart le Bas. Deux stagiaires (Master 1Université de Tours et BTS GPN de l'EPL de Lons le Saunier) ont été accueillis et encadrés sur l'exploitation afin d'aider à la mise en place et au suivi de ces expérimentations.Les informations recueillies sont transmises au réseau CASDAR Auximore, à l’Observatoire participatif des vers de terre. (Université de Rennes)Elles enrichissent une base de données qui permettra une analyse statistique mettant en relation aménagements, opérations culturales et structuration des communautés d’auxiliaires. 3) Favoriser la présence de ces auxiliaires par des actions d’aménagement Les haies, talus et chemins sont de véritables couloirs de circulation de la faune. Ils favorisent les auxiliaires des cultures. Implanter des haies, des bandes enherbées, c’est restaurer des corridors écologiques.Depuis 2011, des semis de nouvelles bandes enherbées, l’implantation d’une nouvelle haie, de bosquets ont vu le jour à Tart le Bas rompant la monotonie du paysage d’openfield de la plaine dijonnaise. (Plus de 1000 arbres plantés ; 18 espèces champêtres et locales dont 8 mellifères). Les chantiers de plantation et d'entretien ont associé plusieurs classes (Aménagement paysager) 4) Mesurer les services rendus par les auxiliaires et les valoriser Les carabes s’attaquent à des proies diverses telles que limaces, larves d’insectes. Certains sont granivores et peuvent aider à limiter le stock semencier d’adventices.Un protocole standardisé mis au point par l’INRA (prédation des graines d’adventices par les carabes) nous permet de mettre en évidence de façon concrète les services écosystémiques rendus par ces auxiliaires et de les promouvoir auprès des jeunes en formation et des agriculteurs. 5) Communiquer autour de l’intérêt de la biodiversité en agriculture-Production d'outils :plaquette informative sur le projet, site internet,poster, "Gazette de Tart le Bas"-Organisation d'une manifestation (à destination des apprenants et du grand public dijonnais)sur le thème "Agriculture et Biodiversité" avec conférences, expositions, projection de film ( Collaboration avec le cinéma Eldorado)Les perspectives sont de conduire l'exploitation de Tart le Bas vers des pratiques valorisant les services écosystémiques dans la production. L'INRA de Dijon qui s'oriente vers la conception de systèmes agricoles agro-écologiques envisage de tester ces pratiques sur leur domaine expérimental d'Epoisses.Une collaboration entre l'EPL et l'INRA est envisagée pour mettre en œuvre ces méthodes relevant de l’agro-écologie sur l'exploitation de Tart le Bas et évaluer leur pertinence à l’échelle du territoire.

Validation par le chef d'établissement