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Animation et développement
des territoires
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Rapport 2

Bilan des dépenses du fonctionnement de l'animation Tiers Temps

Déplacements - 304 dépensés EPL

Fête des plantes - Juin 2019 -> Chavaniac Lafayette/ 2 jours

Fête agricole "Les Terre de Jim 2019" -> Séneujols

Conférence CAUE43 "Pensez global, Agir local" - Sept 2019 -> Chaspuzac

Regroupement TT - Déc. 2019 ->Rambouillet

Réunions et chantier - Sept, Oct., Nov, Janv/ 18 et 19 Mai ->St Julien Chapteuil

Réunions chantier- Oct / 7, 18 et 26 Février -> La Chapelle d'Aurec

CBNMC- Fev. 2020-> Chavaniac Lafayette 

RDV architecte paysagiste- Dec. 2019 -> St Romain Lachalm

Frais restauration - hébergement -   50 dépensés EPL

Journées Rambouillet (1 repas)

Fête des plantes ( 5 repas)

Fournitures - achats végétaux et matériel - 93,13 dépensés EPL 

Brouette

Piquets en fer tor

Communication - montage film  0 dépensés

TOTAL 447,33 euros dépensés sur 6500 euros prévus en 3 ans

Bilan des recettes du fonctionnement de l'animation Tiers Temps

Les dépenses 447,33 euros ont été prises en charge par l'EPL sur les 5852 euros restant sur le budget des 3 ans.

Pas de nécessité de recherche de financement extérieur pour cette année.

Résumé

Résumé grand public

Il est reconnu aujourd'hui que la végétalisation des espaces de vie, en ville comme à la campagne, peut avoir un impact positif sur le bien-être individuel et collectif, l'environnement et les équilibres naturels. La demande de plus de naturalité se traduit par de nouvelles pratiques en aménagements et une nouvelle approche autour d'espaces verts plus "sauvages", plus durables, plus économes. La gestion différenciée (un compromis entre une gestion stricte et contrainte, et une gestion naturaliste) est de plus en plus développée dans les communes.

Alors utiliser des végétaux d'origine locale et adaptés aux contraintes de sol et de climat ouvre des perspectives importantes pour concevoir des aménagements favorables à la biodiversité et/ou pour restaurer des milieux naturels fonctionnels.

Au service de la nature, une marque "Végétal local" identifie ces végétaux issus de semences locales, spécifiques d'une des 11 régions biogéographiques de France et produits selon un cahier des charges précis. Elle garantit ainsi leur traçabilité.

Ainsi ces plantes sont reconnues à fort potentiel vis à vis des changements climatiques globaux, des maladies, de la préservation de la biodiversité. Elles participent à la création de corridors pour la faune entre autres et au développement de la trame verte et bleue. Ils sont bénéfiques pour la résilience des écosystèmes.

En espace urbain, là où des citoyens vont même jusqu'à s'intéresser aux plantes spontanées des trottoirs, la demande est importante pour une végétalisation intégrant la flore locale.

En espace rural, l'implantation de ces végétaux participe à la transition avec la campagne voisine, pourtant, parfois, les habitants sont plus dans l'attente d'espaces verts très soignés, horticoles et ne pensent pas à cette flore qui est banale pour eux.

Promouvoir la flore locale, prescrire des semences et plants locaux, s'éloigner d'un verdissement classique est un objectif de notre démarche. Ces végétaux offrent une palette infinie de formes et de couleurs et une gamme de végétaux plus résistants. Offrant une meilleure reprise, ils permettent d'imaginer des écoconceptions paysagères novatrices sur une grande variété de substrat.

Les pépiniéristes continueront à produire des variétés horticoles. Mais de plus en plus de marchés publics ou privés prescrivent du végétal local. Or l'offre ne répond pas à la demande sur notre territoire. Un segment de marché existe pour ces végétaux notamment ligneux. Pour les végétaux herbacés tout est plus complexe, or ce sont ceux-ci qui sont recherchés en aménagement paysager.

C'est en mobilisant les récolteurs de graines, les horticulteurs ou autres producteurs, les paysagistes, les aménageurs, les prescripteurs que l'EPL du Velay participe à initier une filière de production locale. Un travail conduit avec le lycée horticole de Montravel (42) et le Conservatoire Botanique du Massif Central permet de mieux évaluer les besoins des acteurs, les freins et les leviers pour développer cette filière locale sur notre territoire de moyenne montagne. Ce partenariat vise à accélérer la transition.  A l'échelle nationale, une dynamique est enclenchée et peu à peu en région AURA, les initiatives se multiplient.

L'ensemble de l'équipe pédagogique de la filière paysage du lycée George Sand se mobilise pour sensibiliser les futurs professionnels que sont les élèves, et les préparent à l'évolution du métier de jardinier-paysagiste. Cette démarche nécessite une connaissance plus pointue des végétaux et une grande maîtrise technique.

Animée par Catherine OLLIER, chargée de projet Végétal Local dans l'établissement, des espaces de démonstration ont été créés sur site ou à l'occasion de collaboration avec des collectivités locales. Les suivis des végétaux implantés sur ces espaces se concrétiseront par l'élaboration de fiches techniques à destination des professionnels. Les sollicitations de conseil et d'accompagnement augmentent, ce qui valide le travail engagé.

Prendre conscience de l'intérêt esthétique et écologique de ces végétaux herbacés locaux est un 1er pas vers une évolution des pratiques et vers la transition agroécologique. Le 2ème pas sera d'installer sur notre territoire une filière locale de production de végétaux locaux viable et complémentaire des productions horticoles. Nous y travaillons en concertation avec nos partenaires.

Validation par le chef d'établissement