Séminaire des dispositifs du 3 au 5 décembre 2024
Découvrez le programme du séminaire des dispositifs: Cliquez ici et l'étude des rapports d'étape des projets de développement de juin 2024 clliquez…
1 – sensibilisation à l’importance de la biodiversité ordinaire
* 1ère S, « de la plante ornementale à la plante locale »
* 2nde EATDD, implantation d’une haie « VL » en espace agricole avec la fédé. de chasse
2 - accompagnement d’élèves de BTS dans le choix de leur projet autour du thème de la biodiversité (partage d’un carnet d’adresse)
3 – visite de la plateforme écoconceptions de l’Hortipôle d’Evreux impliqué dans la démarche VL et des services verts de Limoges, 1ère collectivité label « VL »
4 – participation avec élèves à l’implantation de 2400 plants de VL à St Georges d’Aurac, préparation de la Fête des Plantes, en collaboration avec CBNMC
5 – réponse à appel à projet CASDAR avec lycée de Montravel (42)
6– réalisation de capsule vidéo pour promotion de la démarche VL
1 - 1ère réunion du COPIL (Juin/Juillet 2019)
2 - établir un réseau de collecteur de graines et un calendrier de récolte
3 - produire des supports de diffusion aboutis pour communication interne et des ressources techniques pour les professionnels
4 - rechercher des financements ciblés pour de futures actions avec ouverture au grand public ou chantiers de promotion
5- rechercher plus d’expertise sur les conditions de mise en culture des végétaux
6 - produire des ressources pédagogiques et techniques, des supports de diffusion, capitaliser les expériences
7 - recenser des lieux d’expérimentation et lancer une mise en culture
8 - développer des liens, dans le cadre des référentiels, entre filières pour coconstruire un projet d’aménagement.
L’ensemble des actions développées a permis de :
-associer des élèves et des acteurs du territoire sur des situations professionnelles réelles, pour lesquels ils rendent compte de leur maitrise technique (mise en place d’espaces de démonstration, participation à des chantiers de végétalisation, reconnaissance des végétaux, présentation de leurs travaux). Ceci conforte les apprenants dans leur orientation et peut favoriser leur insertion professionnelle.
-faire reconnaitre l’établissement au sein du territoire par les professionnels comme un acteur soucieux des nouvelles tendances et des nouveaux enjeux
-contribuer à la formation des enseignants en introduisant plus de discussions techniques et en échangeant sur de nouvelles notions autour du jardin naturaliste avec des intervenants, avec des visites de jardin, plateforme de production, d’expérimentation.
-créer des liens et développer le réseau de maître de stage et/ou d’apprentissage
Ainsi l’idée est de rapprocher au plus près notre offre de formation aux besoins du territoire :
CAPA JP trouve un support pédagogique dans les ateliers d’entretien et d’implantation ; en adéquation avec le contexte local cela prend en compte les attentes sociétales et permet aux apprenants de justifier des choix de végétaux.
2nde NJPF découvre la diversité de la flore locale par la collecte de végétaux et par l’implantation ; ainsi les apprenants améliorent leur reconnaissance des végétaux et sont formés à l’importance de la durabilité des espaces aménagés.
BAC PRO AP découvre l’ensemble des intervenants du paysage, du donneur d’ordre jusqu’à l’exécutant. Les élèves sont formés pour acquérir des compétences recherchées autour de ces nouvelles écoconceptions en adéquation avec le caractère rural et naturel de notre territoire.
BTS DATR met en œuvre le diagnostic, organise des actions d’animation, mobilise des outils de communication et d’enquête pour soutenir la démarche de projet.
En filière aménagement paysager, par la concertation et l’intérêt de tous, la pluridisciplinarité s’est réalisée naturellement entre les cours d’AP et l’enseignement de BIO-ECO. A l’échelle de l’établissement cela ouvre d’autres perspectives de transversalité à mettre en œuvre entre filière générale, technologique et professionnelle. Des habitudes de travail en concertation avant d’aborder les rentrées scolaires sont encore à développer et notre projet s’y prête bien.
Les actions conduites ont surtout permis de préciser à travers les échanges entre divers partenaires les écueils, les manques, les contraintes liés en particulier à la mise en place de la récolte de graines, à la mise en production. L’échelle de temps de production de ces végétaux n’est pas la même que des productions horticoles de masse. Des guides de pratiques restent à élaborer en fonction des contextes locaux pour les professionnels et des fiches techniques à l’attention des apprenants.
Les élèves ont eu l’opportunité de participer à divers ateliers. Ils se sont étonnés des végétaux à implanter ou de devoir entretenir des espaces laissant libre-cours à cette végétation locale parfois même spontanée qu’il faut apprendre à reconnaitre et à conduire. « La mauvaise herbe à bannir » peu à peu devient un sujet d’interpellation et les plateformes de démonstration leurs prouvent que ces végétaux ont toute leur place du point de vue esthétique.
-accepter de prendre le temps de l’observation
-savoir reconnaitre la flore locale et plus particulièrement une palette de plante à fort intérêt en aménagement
-développer de la technicité autour de l’implantation du végétal local et des associations végétales
-savoir argumenter pour expliquer les choix de végétalisation en espaces verts
-découvrir des techniques
La filière paysage a surtout été mobilisée et cela est en parfaite adéquation avec les référentiels en cours.
- CAPA JP (MP3 et MP4)
-BAC PRO AP (MP5 par exemple). Il faut noter que le nouveau référentiel en bac pro AP intègre totalement et donne des opportunités encore plus importantes d’utiliser le projet comme support pédagogique (MP1, MP3 et pluri) pour une approche naturaliste de l’aménagement paysager et pour aborder la transition agroécologique.
-BTS DATR (M55) à mettre en œuvre.
Les actions réalisées ont permis de :
- d’affirmer la place de l’EPL sur le territoire dans l’animation de la filière paysage
*créer des liens entre intervenants du paysage de l’architecte paysagiste, au producteur et au paysagiste.
*lancer une réflexion commune et fédérer les volontés pour initier une filière de production de végétaux locaux
- de répondre aux enjeux de la transition agro écologique et de l’« aménager autrement »
*créer sur site de l’EPL des espaces de démonstration d’implantation de VL
*sensibiliser les apprenants et membres de la communauté éducative à l’importance du VL en aménagement
*participer à des chantiers innovants à l’extérieur de l’établissement
- de produire de la connaissance sur ces VL à vocation ornementale avec les apprenants et la diffuser au grand public
A l’interne
-l’équipe éducative réfléchit, propose, accompagne, agit.
-l’équipe de direction soutient, rappelle le cadre.
Il n’y a pas eu d’action pour l’instant nécessitant la validation par les instances de l’EPL.
Autres partenaires
Le réseau des référents 1/3 temps de la région AURA accompagne les chefs de projet, organisent des rassemblements régionaux avec échanges de pratiques. De même le dispositif ADT et les journées à Rambouillet permettent de trouver de nombreuses ressources contribuant au bon déroulement des projets. Les retours d’expérience sont variés et apportent toujours de nouveaux éléments pour nourrir sa réflexion.
Un établissement agricole proche (EPL de Montravel) est investi dans un projet transversal au nôtre permettant une coopération pour pouvoir faire valoir notre complémentarité. Pour concrétiser cette collaboration, nous avons répondu à l’appel à projets « L’enseignement agricole au service des transitions agroécologiques ». Avec l’expertise du CBNMC, le défi est de mobiliser les professionnels des filières production et paysage à avoir des démarches plus vertueuses notamment à produire et à utiliser des végétaux de marque « Végétal Local ».
Le CBNMC apporte sa connaissance de terrain pour repérer des végétaux à collecter et sa maitrise des conditions de multiplication de certaines plantes.
ASTREDHOR AURA peut apporter son appui technique pour le développement de cette filière locale.
DIGITALIS, association botanique propose ses compétences pour la recherche de stations et la collecte de graines.
D’autres associations (REN43 et Jardins fruités) ayant connaissance de l’implication de l’établissement dans la promotion d’un jardin plus nature nous ont invité à leur manifestation. (Rencontres Naturalistes de Haute-Loire et Fête des Plantes)
Des mairies nous sollicitent. A St Georges d’Aurac en centre bourg, le lycée a réalisé l’implantation de 2400 plants de VL. D’autres chantiers de conception sont en prévision.
Seul le comité technique comprenant des enseignants de la filière paysage s’est réuni plusieurs fois afin de prévoir l’implication de chacun avec les apprenants notamment. Selon les chantiers, le comité technique a évolué et parfois nous avons eu recours à des expertises techniques extérieures.
Les actions se sont toujours conduites avec l’aval de l’équipe de direction mais il n’y a pas eu de réunion du comité de pilotage élargi jusqu’à cette fin d’année scolaire. Les actions conduites impliquaient principalement le lycée et ne nécessitait pas de validation en instance notamment. Néanmoins une réunion du comité de pilotage est prévue avant la fin de l’année scolaire.
Des échanges constants ont été conduits avec les membres du comité scientifique pour aider au choix des végétaux à sélectionner afin d’établir une gamme de plantes à mettre en production.
Collaborer entre centres de l’EPL permettra de continuer à construire un réseau d’intervenants, d’expertise ; le CFPPA par ses formations courtes peut, peut être, s’associer à la promotion du VL.
Reste à associer l’exploitation agricole dans les actions à venir notamment pour favoriser la mixité des formations (professionnelles et technologique) autour d’un projet chantier école en espace agricole (végétalisation de talus, intégration de bâtiment, implantation de haie …)
3 objectifs :
Initier sur le territoire une filière de production de VL herbacées
Promouvoir l’utilisation du VL dans activités pédagogiques
Animer la démarche et diffuser des supports techniques et de vulgarisation
Les avancées
Par divers contacts, visites, rencontres, un réseau local d’acteurs motivés a été tissé. Les volontés de chacun sont identifiées. Avec l’équipe de la filière paysage, la réflexion a avancé et des séquences pédagogiques bien identifiées pourront dès la rentrée être produites. Le nouveau référentiel BAC PRO facilitera ce travail et donne un cadre en total accord avec l’intégration du VL en espaces verts.
La communication sur le territoire porte ses fruits et le lycée est peu à peu connu pour son projet autour du VL. 2 espaces de démonstration ont été végétalisés à partir de collectes de plant-mère, d’achats soit de plants, soit de graines VL). Les 2nde NJPF, BAC PRO AP et BAC STAV lors de TP et sortie ainsi que des élèves de CAPA, ULIS et section IME, ont ainsi été sensibilisés à la préservation de la biodiversité.
Les réunions avec les pépiniéristes et autres partenaires, les visites ont permis d’élaborer une liste de végétaux envisageables pour une production. L’accueil favorable des professionnels a motivé les enseignants participant au projet et a dynamisé la démarche.
Les difficultés
La principale est l’organisation de la collecte de graines. Lorsque l’on s’adresse à des végétaux herbacés, la reconnaissance du végétal est exigée, or cela nécessite une expertise botanique.
Mettre en place un réseau de cueilleurs nécessite une réflexion sur les coûts de revient de la filière.
En ce qui concerne le pilotage : il n’a pas été assez formalisé et le projet a été uniquement piloté en interne. Ce qui n’est pas satisfaisant car cela pourrait apporter plus de soutien.
La recherche difficile de financement, devient indispensable pour aller plus loin, dans les actions de communication, dans l’élaboration d’outils pédagogiques.
Les principaux objectifs sont bien définis. Les contraintes de progression ont été identifiées. Des fiches actions sont à préciser pour être plus efficace. Le projet positionne bien l’EPL au cœur de son territoire et favorise ses échanges de pratiques et savoirs avec les autres EPL de la région AURA . La mission donne une large place à l’animation sur le territoire, ce qui ouvre de nouvelles perspectives d’apprentissage aux apprenants.
Mobilisation
-nb d’enseignants impliqués :10
-nb de classes impliquées : 8 dont 2 du PEPY (1ère S et classe ULIS lycée E. Chabrier)
-nb de séquences revisitées : 2
-nb d’espaces de démonstration : 2
-nb de participants réunions dédiées : 20
-nb d’essais (1), de chantiers (2), et d’inventaires réalisés (1) : 3
Constitution d’un réseau, d’une filière « Flore locale »
-nb de personnes ou structures intéressées : 30
-nb de partenaires actifs : 8
-nb d’espèces locales mises en production 0
Communication
2 articles de presse
1 livret de fiche VL implantés
1 film sur chantier St George d’Aurac
Des capsules vidéo
1 rencontre professionnelle
La demande de plus de naturalité autour des espaces de vie en ville comme à la campagne est de plus en plus importante. Alors que les enjeux de durabilité des aménagements sont au cœur des projets, de nombreuses alternatives se développent. Quoi de plus intéressant que pouvoir utiliser des végétaux d’origine sauvage et adaptés localement aux contraintes de sol et de climat !
Bien sûr il n’est pas question d’oublier les variétés horticoles ornementales qui ont toute leur place en aménagements paysagers, d’autant plus quand on parle de gestion différenciée des espaces verts (un compromis entre une gestion stricte et contrainte, et une gestion naturaliste).
En espace urbain, ces végétaux locaux vont participer à la création de corridor et au développement des trames vertes et bleues.
En espace rural pour préserver la biodiversité sur les zones de transition avec la campagne voisine, l’implantation de ces végétaux locaux est un véritable challenge. Ces végétaux sont en adéquation avec la faune autochtone (source de nourriture, pollen, graines, fruits, plante hôte), les interactions multiples vont permettre de conserver ces équilibres nécessaires à la vie des écosystèmes.
En intégrant par exemple des plantes mellifères si recherchées pour leur nectar par les abeilles et papillons, cela participe au maintien du butinage, de la pollinisation et le citoyen profite de ce spectacle magique sous ses fenêtres.
Ces plantes locales peuvent parfois nous paraître comme banales ou pire encore comme de « mauvaises herbes » mais par leur rusticité, elles permettent aussi aux services verts des collectivités, à l’heure du ZéroPhyto, de limiter les coûts d’entretien et aussi d’arrosage.
Elles offrent une palette infinie de formes et de couleurs et une gamme de végétaux plus résistants pour les espaces collectifs, la voirie, les jardins privés. Il faudra bien sûr un peu de sensibilisation du grand public et un peu de formation des personnels techniques pour bien les reconnaitre et les gérer.
Ces actions permettent ainsi de sensibiliser les futurs professionnels que sont les élèves aux nouvelles attentes dans le monde du paysage.
De plus en plus de marchés publics ou privés demandent de prendre en compte une composante environnementale en intégrant sur les aménagements plus de « nature» : le végétal local peut y répondre. Mais l’offre ne répond pas à la demande actuelle.
Le segment de marché que représente le végétal local herbacé à vocation ornemental n’est presque pas investi par les producteurs locaux sur notre territoire de moyenne montagne.
Avec divers partenaires comme des pépiniéristes - producteurs, des architectes paysagistes, des paysagistes, des botanistes, la réflexion au lycée George Sand est engagée depuis 2015. Elle se concrétise par une implication importante des enseignants et de leurs élèves de la filière Paysage sur plusieurs chantiers. La démarche est animée par Catherine OLLIER, chargée de projet Végétal Local dans l’établissement. Une collaboration est engagée avec des pépiniéristes locaux et avec le lycée horticole de Montravel à Saint Etienne.
Choix judicieux de végétaux, collecte de graines, mise en production de pieds mère, écoconceptions paysagères, implantation sont au programme pour in fine essayer de créer une dynamique sur le territoire pour produire ces végétaux localement.
Cette filière de production est à construire sur notre territoire, en particulier en ce qui concerne les plantes herbacées vivaces.
C’est avec cet objectif que le lycée sensibilise les élèves à des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Le lycée forme ainsi ces futurs professionnels à répondre à ces nouvelles attentes des clients. Ceci nécessite une connaissance pointue des végétaux et une grande maitrise technique.
Prendre conscience que biodiversité locale, conception paysagère et entretien ne sont pas incompatibles, c’est un 1er pas vers une évolution des pratiques et vers la transition agroécologique.