résumé des années 2 et 3L' enquête 2 a permis de montrer dans un premier temps que les collectivités enquêtées sont pour la plupart sensibilisées au problème d'environnement et qu'elles sont déjà plus ou moins engagées dans des démarches qui vont dans ce sens.Pour celles qui le sont moins, il s'agit souvent de petites structures dont le service espace vert se limite à 1 ou 2 personnes. Elles sont souvent polyvalentes et pas forcément spécialisées dans les espaces verts.Au travers de cette enquête il est apparu que l'agriculture biologique est une notion qui semble connue, dont l'intérêt environnemental est reconnue. Les 3/4 des personnes interrogées sont même prêtes à payer le végétal bio plus cher. Pourtant plusieurs éléments sont un frein au développement de l'horticulture bio selon eux. - En premier lieu une offre qui est pour l'instant quasi inexistante et qui ne permet pas de fournir en quantité et dans une large gamme. - L'absence d'études permettant de comparer la qualité d'un végétal issu de l' horticulture biologique et conventionnelle et qui justifieraient un coût plus important. - L'obligation pour les communes de lancer des appels d'offre souvent basés sur le prix et donc inadaptés à l'agriculture biologique.L'enquête 3 auprès d'environ 200 personnes a montré que le label AB était maintenant bien connu (à plus de 85%) et que la moitié des personnes en achetaient (surtout des produits alimentaires AB).Concernant les végétaux, plus de 50% des personnes seraient prêtes à acheter des végétaux ornementaux issus de l'AB dans une fourchette de 10 à 20 % plus cher pour 80% d'entre eux.Pourtant dans cette enquête il apparait encore que le végétale issu de l'AB n'est pas bien connu et les avis sont très partagés : environ 40 % des personnes interrogées ne savent pas s'il y a une différence entre un végétal issu de l'agriculture conventionnelle et biologique, 25% pense qu'il est plus resistant, 13% qu'il est plus fragile, 23 % qu'ils sont identiques.Les particuliers sont en demande d'informations concernant les végétaux qu'ils achètent et même s'il sont nombreux à penser qu'ils choisissent selon leurs envies (33%) s'inspirent largement des catalogues (26%), des magazines (22%), des émissions TV (19%).Ils reprennent également des idées dans les aménagements des villes (15%).Le développement du végétal d'ornement Bio passe donc par une information du consommateur à l'affût de conseils et d'informations.