Ce descriptif comprend à la fois les dépenses et les recettes Charges (interventions entreprises plan de gestion, démonstrations) : 11 386€Rémunération des partenaires (apui technique, journées techniques et participation à l'animation du territoire : 17 260€Valorisation 1/3 temps dans le cadre du programme Leader : 16 518€Coût total : 45 164€€ financés par Leader (53%) – CG03 (11%) – Epl (36%= valorisation 1/3 temps ingénieur)
Bilan des dépenses du fonctionnement de l'animation Tiers Temps
Bilan des recettes du fonctionnement de l'animation Tiers Temps
Résumé
Résumé grand public
Après 2 années d’utilisation des plaquettes.En 2011 alors que le prix de la paille s’envole et que nous devons entretenir nos haies et nos arbres, nous décidons d’expérimenter les plaquettes de bois pour pailler nos bovins.Production de plaquettes : un plan de gestion des haies établit par Mission haie Auvergne montre que notre ressource pérenne est de 150 MAP par an.La première année les élagages et abatages d’arbres de haies et de ripisylves permettent de produire 150 MAP de plaquettes 100 MAP supplémentaires seront produits à partir de bois de récupération.La deuxième année 350 MAP sont produits dans des conditions similaires.Le broyage est effectué par la CUMA de la Nièvre, le débit de la machine varie de 25 à 50 MAP /heure. Cette année ce broyage sera effectué par la CUMA 03 récemment équipée d’une broyeuse plus performante.Caractéristiques des plaquettes : des mesures physiques ont été réalisée sur des plaquettes de différentes origines.Le calibrage est régulier, les plaquettes ont une taille maximale de 4 cm pour une moyenne légèrement inférieure à 2 cm. Après trempage dans l’eau, les plaquettes donnent des ph légèrement acides (5,8 à 6,2) excepté pour les plaquettes de peuplier dont le ph est basique (7,2).La densité des plaquettes varie de 1,8 à 2,3 ; leur capacité d’absorption de 1.5 à3.5 selon les bois utilisés.Séchage et stockage des plaquettes : le séchage a eu lieu dans différentes situations, en silos extérieurs bâchés ou en silos intérieurs, elles ont toutes données des résultats satisfaisants. Le séchage doit être d’au moins 8 semaines, il s’effectue naturellement et on ne doit surtout pas ‘’toucher’’ le silo en séchage.La conservation des plaquettes en silo bâché à l’extérieur ne pose pas de problème.Réalisation des litières : différents types de litières ont été testés : apport d’une couche épaisse (20 à 25 cm), apport de couches fines (5 à 7 cm) successives, sur aire de couchage ou sur couloir de circulation.L’apport se fait par étalement au godet pour simplifier le travail.La fréquence des apports est tous les 3 trois jours pour le couloir, tous les 6 à7 jours pour les couches fines sur l’aire de couchage, une seule fois pour la couche épaisse.La facilité d’emploi est un point fort de la litière de plaquettes.Confort et santé des animaux : les plaquettes donnent un aspect sombre à la litière même lorsqu’elle est propre ce qui peut surprendre.Les animaux restent propres avec les plaquettes, même souillées, elles ne collent pas au pelage des bovins et les jus s’infiltrent plus facilement sauf lorsqu’une croûte superficielle se forme sous l’effet du piétinement, on doit éviter l’apport de couches épaisses qui favorisent ce phénomène.Les plaquettes ne sont pas consommées par les bovins contrairement à la paille ce qui peut être un atout lors d’un rationnement précis.On peut noter également l’absence de poussières et d’apparition de blessures, œdèmes, infections particulières sur les animaux.Consommation et coût : selon les situations la consommation de plaquettes est très variable mais c’est aussi le cas pour la paille.Nous avons constaté que la meilleure efficacité était obtenue en apportant des couches fines successives : 5 à 7 cm toutes les semaines et que l’apport d’une couche épaisse ne permet pas d’utiliser toute la capacité d’absorption des plaquettes.Leur consommation moyenne est de 40 à 50 litres/UGB ou 8 à 11 kg /UGB.Soit un équivalent de 4 à 6 MAP de plaquettes pour 1 tonne de paille.Pour un coût de broyage allant jusqu’à 15€, l’intérêt économique demeure tant que le prix de la paille est supérieur à 80€/t.Curage et compostage des litières : Le curage des stabulations se fait 2 fois durant la période d’hivernage que ce soit en litière paille ou plaquettes. Le fumier de plaquettes est moins compact que celui de paille mais se prend facilement à la fourche ou au godet frontal.Au curage, le fumier est mis en andains pour être composté par deux retournements espacés d’un mois, ils sont réalisés par la CUMA 03.La fermentation du fumier de plaquettes débute plus rapidement que celui de paille (montée en température), elle commence dès la mise en andains du fumier.Utilisation du compost : Le compost obtenu est épandu sur prairies à l’automne à une dose de 15 t/ha.L’épandage est régulier et fin, les plaquettes se répartissent d’une façon homogène en alternance avec les particules fines.Un essai sur des parcelles de 10 m2 est réalisé pour comparer l’effet des différents composts et fumiers sur prairies.Valeur agronomique des composts et fumiersLes analyses des différents échantillons montrent qu’il n’y a peu de d’écart entre leurs valeurs agronomiques. Lien pour retouver l'ensemble de ces éléments : www.lyceeagricolemontlucon.educagri.fr