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Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Bilan des dépenses du fonctionnement de l'animation Tiers Temps

Poste d’agent à tiers temps 20000 € Déplacements, stages, formations 900 € Coûts administratifs (téléphonie, papier….) 500 € Equipes de l’EPLEFPA : salaires fonctionnaires valorisés 30000 € (25% du salaire du DEA et du DAT) salaires non fonctionnaires 1900 € (100 heures salariés à 19€/h) TOTAL 53300 €

Bilan des recettes du fonctionnement de l'animation Tiers Temps

Etat : mise à disposition personnels titulaires 50000 € Budget d'exploitation (MAD salairiés) 1900 € Budget d'établissement 1400 €

 

TOTAL: 53300€

Résumé

Résumé grand public

Le Lycée Agricole - ENILV d'Aurillac a engagé un projet en septembre 2014 qui vise à revoir complètement le système de production et de transformation de son exploitation agricole et de ses ateliers technologiques lait et viande, et à proposer à l’ensemble des acteurs agricoles et agro-alimentaires du Cantal un modèle innovant et démonstratif de production et transformation des produits de moyenne montagne. Ce modèle reposera sur des systèmes de production entièrement repensés pour intégrer les principes de l’agro-écologie et aura pour valeurs fondatrices les notions d’autonomie, d’économie d’intrants, de haute qualité environnementale, de qualité des produits, de recherche de valeur ajoutée, d’insertion dans le territoire et de performance économique. Au terme de la deuxième année d'animation, la mutation des systèmes de production est déjà bien engagée en vue de mettre en oeuvre concrètement la transition agro écologique.

De nombreux diagnostics ont été réalisés sur l'exploitation pour caractériser l'état initial avant projet : diagnostics de durabilité, typologie des prairies, performance économique, diagnostic énergétique et bilan carbone, diagnostic des pratiques de traite et de qualité du lait...

L'exploitation agricole a engagé sa conversion à l'agriculture biologique plus tôt que prévu, depuis avril 2017. La modification du système fourrager est bien avancée avec réduction du maïs ensilage avant suppression progressive, compostage des fumiers, implantation et valorisation à la ferme de méteils, pâturage tournant. Un séchage de fourrage en bottes est à l'étude. Le système d'élevage évolue également : alimentation des veaux avec du lait yaourtisé, généralisation des traitements homéopathiques etc. L'exploitation va démarrer la fabrication de cantal fermier et de tomme et met en place de nouveaux débouchés pour le Salers fermier. Des aménagements agroforestiers importants sont en cours de réalisation et permettront d'étudier les services rendus à l'élevage en matière de préservation de la qualité de l'eau, de protection des sols, de bien-être animal, de qualité des paysages mais aussi en termes économiques et climatiques.

L'atelier technologique lait réalise les audits préalables et les essais nécessaires en vue de la transformation au lait cru. Une valorisation du lactosérum a été mise en place avec un éleveur local de porcs.

La dynamique engagée autour du projet a permis de mobiliser les équipes pédagogiques du LEGTA, du CFPPA et du CFA autour de l'idée "enseigner à produire autrement"notamment autour du projet PEPIETA (pédagogie en équipe pluridisciplinaire : innnover pour enseigner la transition agroécologique). Ce projet intitulé "enseigner la transition agroécologique grâce à l'agroforesterie" rassemble des enseignants et formateurs du LEGTA de différentes disciplines et des personnels de l'exploitation.  Les apprenants sont fortement engagés dans le projet : les élèves de bac pro CGEA et les apprentis de BTS gestion forestière ont conçus et réalisés ensemble des aménagements agroforestiers. Des élèves de BTS ACSE ont terminé à la troisième place d'un concours national "bâtiments innovants" en concevant un bâtiment multifonctionnel pour l'exploitation.

La dimension territoriale du projet reste à conforter : la collecte de lait bio sur le bassin d'Aurillac et sa valorisation en circuit court et restauration collective restent à organiser et à mettre en place.

Les partenariats autour du projet se renforcent notamment avec le pôle AOP Massif Central, le Comité Interprofessionnel des Fromages, Bio 15, l'agence de l'eau Adour Garonne, l'ADEME etc.

Enfin l'établissement a été retenu dans le cadre de l'appel à projet CASDAR pour la transition agroécologique des exploitations et ateliers technologiques de l'enseignement agricole  pour une durée de 3 ans sur le thème : mise en place d'un système alimentaire territorialisé de la production à la consommation sur le bassin d'Aurillac.

Validation par le chef d'établissement