Au cours de la matinée les participants ont pu découvrir différents stands et assister à des présentations d’établissements publics, d’entreprises et de bureaux d’études* œuvrant dans les domaines de l’eau potable, l’assainissement, l’eau industrielle, l’eau agricole, les milieux aquatiques naturels, l’aquaculture (salmoniculture, ostréiculture, conchyliculture, algoculture…). L’occasion également pour les étudiants de BTS 1ère année de témoigner sur les entreprises et métiers découverts lors de leur 1er stage, auprès notamment des élèves des classes de 3^e du collège de la commune : de quoi susciter peut-être une vocation auprès de quelques-uns parmi le jeune public ?

Après une conférence de Laetitia Montanier de l’agence AD’OCC sur l’évolution des métiers et des besoins en compétences de nos jours (voir la présentation), l’après-midi s’est poursuivi par deux tables rondes thématiques successives sur la perception du métier par les apprenants et les attentes des professionnels. Parmi ces derniers, de nombreux ex-étudiants de BTSA GEMEAU ou Aquaculture : « Si je viens ici, c’est aussi pour rendre à l’enseignement agricole ce qu’il m’a apporté ! », dira même l’un d’entre eux. 
Si l’on évoque le poncif que, depuis Socrate, « la jeunesse ne veut plus travailler », on pointera surtout que les métiers de l’eau et de l’aquaculture sont avant tout des métiers passion, souvent difficiles (travaux physiques, avec astreintes, freins administratifs ou liés aux politiques, postes peu rémunérateurs dans l’ensemble, problèmes de transports et de logement, …) mais d’une grande richesse : « on ne s’ennuie jamais ! » clament à l’unanimité les étudiants témoins de leurs expériences de stages et les adultes en situation professionnelle.
Autres constats positifs : la féminisation des métiers avance, le réseautage et les opportunités d’avancement dans les structures fonctionnent (« n’ayez pas peur de vous montrer, de taper aux portes »). 
Au-delà du dilemme permanent pour le recrutement entre besoin de compétences techniques précises versus adaptabilité (« il n’y a pas de formation idéale »), il reste qu’aujourd’hui les offres de stages et d’emplois dans ces domaines sont nombreuses, pour peu de candidats. On en arrive à constater même le phénomène de recruté-recruteur (les jeunes diplômés en position “dominante” face aux employeurs), autour d’un mercato permanent (surtout en débuts de carrières). 

De quoi encourager les jeunes à s’aiguiller vers ces filières de formation !