Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Deux raisons majeures nous semblent louables. Tout d'abord, la création de la boutique de vente a été décalée d'un an dans la programmation des travaux. Cette boutique devra trouver son fonctionnement avec les personnels de l'exploitation mais aussi avec les éléves des formations CGEA et vente présentes sur le site. La mise  en place d'un fonctionnement innovant avec nos formations et celles du lycée professionnel de l'éducation national situé également à Mirande nécéssite la présence du responsable du tiers temps au moins la première année de fonctionnement. L 'autre raison est d'ordre économique.

Notre travail porte ses fruits puisque les projets portés par la CCI nous ont permis de créer 2 nouveaux élevages et de commercialiser à des prix rémunérateurs 4 puis 10 animaux au cours des deux quinzaines commerciales. Il nous finance un spécialiste du CER France pour établir une stratégie commerciale qui sera appliquée en fin de cette année. Deux quinzaines seront organisées en mai et en novembre par le LPA de Mirande.

En 2021, nous allons recevoir le rassemblement national des éleveurs des races à faible effectif ( RBLPE) piloté par l'IDELE et leur expliquer tous nos travaux concernant la commercialisation en circuits courts et tenter de généraliser notre stratégie au niveau national avec les 10 autres races à faible effectif.

Seconde raison majeure: au cours de la première année de tiers temps, nous avons répondu à l'appel à projet innovant auprès de la région d'Occitanie. Nous avons obtenu pour notre projet un co-financement de 50% à hauteur de 50 000€ de 2018 à 2021. Donc,il reste une année pour mettre en place des actions concernant la commercialisation en circuits courts. Nous travaillons avec la Fédération des éleveurs de Mirandaises qui s'est engagée à nous verser 5000€ de 2018 à 2021 pour adopter à plusieurs une stratégie commerciale et pour dynamiser la filière notamment sa partie avale. Nous sommes au deux tiers de ce montage financier. Nous venons de déposer le projet émanant des notaires de France qui décrit comment les éleveurs doivent devenir davantage les acteurs de leur mode de commercialisation.