Le décrochage scolaire une fatalité ? Et si on décidait de raccrocher ensemble ?
Fatalité : c’était la situation de départ de ce projet. Les élèves sont « nuls », « on n’avance pas », « on n’est pas formé pour ce public » « ce n’est pas à nous de faire cela »...autant de pessimisme dans les discours sans réelle prise de conscience et remise en cause de nos pratiques.
Oui, les élèves changent , heureusement, signe qu’ils sont bien ancrés dans la société ! Les enseignements doivent aussi évoluer. Mais ce n’est pas toujours aisé de défaire des pratiques souvent inscrites depuis des années dans son quotidien !
Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous avons compris que si nous voulons aider nos apprenants, si nous voulions générer envie et motivation, si nous voulions travailler « dans de meilleures conditions", cela tenait aussi à nous.
Le projet Tiers-temps, nous a permis de générer des partenariats avec ENSFEA et IFE, nous avons travaillé sur ce que nous souhaitions mettre en œuvre, nous avons penser un projet et nous l’avons expérimenté.
En repensant le temps et l’espace, nous sommes parvenus à une situation , non parfaite, mais bien plus satisafaisante pour les élèves et les enseignants. Rappellons que notre objectif commun était de ne plus « subir la classe ».
Le temps : un nouvel emploi du temps a été mis en place sur la base de l’interdisciplinarité. Des binômes de disciplines sont mis en place à l’année selon des plages horaires permettant des pratiques plus innovantes et diversifiées. Les repères de temps ne sont plus « l’heure de cours » mais bel et bien la séance dont la duréee peut varier selon les besoins. Cette situation permet une meilleure organisation pour les apprenants mais aussi davantage d’intercation entre les matières pour les enseignants les encourgaeant ainsi vers la pédagogie de projet.
L’espace : une classe = une salle. L’idée est que les élèves prennent possession des lieux non plus comme un endroit impresonnel que l’on a hâte de quitter mais plûtot comme un lieu d’appartenance, dans lequel on peut se sentir bien, créer, s’installer, prendre du plaisir et apprendre. L’espace doit devenir en soi un outil d’apprentissage. Pour cela, nous avons créé des esapces différents : entrée, coin calme, travaux pratqiues… et nous avons « équipé » cette salle : matériel numérique, tableau interactif, mobilier mobile, imprimante…. L’espace est ainsi un espace de proposition, d’expression et de création de situations d’apprentissage.
Aujourd’hui, le décrochage, les difficultés ne sont plus vécues comme une fatalité ni pour les apprenants noi pour les personnels .
« raccrocher ensemble » : ce que nous aura appris ce projet, c’est que retrouver motivation pour ces élèves « cassés par le système » n’est possible que lorsque la confiance s’installe entre apprenants et enseignants. Cette confaince n’est possible que lorsque les 2 parties travaillent de concert et se fixent des objectifs communs atteignables.
Avec du recul, cette partie du titre pourrait entrainer un contresens sur le terme de « raccrocher » il ne s’agit pas ici d’abandon mais au contraire de « accrocher » à nouveau. Il s’agit davantage d’un combat souvent contre soi-meme pour revenir au niveau convenable. L’enseignant est en quelque sorte celui qui va concevoir les armes les mieux adaptées à tout un chacun.
D’où le constat, que ce n’est pas une métgode qui va permettre à l’ensemnle d’avancée( nous avions commencé notre aventure par vouer un sacerdoce à la classe inevrsée) mais une multitude de pratiques comme une caisse à outil dans laquelle l’élève sera à même , au cours de l’année, de comprendre quel est le meilleur outil à ce moment -là selon ses capacités et son objectif à atteindre. La posture de l’enseignant est quelqque chose que nous avons largement travaillé. Si nous sommes parvenus à discuter la posture canonique et que nous sommes aménés à en adopter d’autres ce n’est pas au détriment du savoir pour lequel il faur garder une attention particulière.
Le constat fut aussi que nous avions « besoin » de revenir à des fondamentaux de didactique qui nous ont permis de pouvoir appréhender tout cela de manière approfondie. La formation d’une manière générale, au sein des équipes (regard réflexif) , par le biais d’interventions (formations, ENSFEA, Agro sup Dijon, rencontres,…) est un levier indispensable à toute remise en cause.
Pour conclure, ce que nous aura permis de vérifier et d’afficher plus fièrement l’aventure de ce projet est que nous sommes tous en perpétuel apprentissage, apprenants et enseignants. Auusi, l’innovation, terme parfois pompeux qui pourait faire peur, ne serait-elle pas tout simplement de ne pas prendre de nouvelles habitudes ?