Pour répondre aux problématiques précédentes, l’objectif est de (re)concevoir un verger agroécologique résilient, rentable et indépendant dans sa commercialisation.
Cela se traduit par :
- la création et mise en place d’une parcelle avec reconception des pratiques
- l’amélioration de l’existant en accentuant les pratiques agroécologiques
- la diversification de la commercialisation
Différentes actions doivent être menées, certaines étant déjà en cours.
- pour la production (suite aux échanges avec les partenaires) : état des lieux de la biodiversité, surgreffage/plantation avec essais sur le mode de conduite, augmentation du linéaire de haies autour des vergers, développement des Infrastructures AgroEcologiques telles que nichoirs et bandes fleuries, essais de couverts végétaux sur rang/inter-rang et impacts sur sol, biodiversité, fertilisation et gestion de l’enherbement, développement du pâturage par les brebis suite au CASDAR Brebis_Link.
- pour la commercialisation : diversification de la gamme de produits transformés issus des vergers et lien avec les espèces et variétés à implanter, développement du réseau de vente directe, en particulier la restauration collective.
Ce projet se veut pédagogique, pour l’établissement (lycée et CFPPA) et au niveau local, en lien avec le rôle d’animation du territoire de l’exploitation. Les cinq filières présentes sur l’établissement seront chacune en charge d’une partie du projet. Certaines actions très pratiques seront multifilières (plantation de haies) lors de journées dédiées. Ces journées sont un vrai moyen de sensibilisation à l’agroécologie.
L’impact du projet passe donc par la formation des futurs acteurs du territoire mais aussi celle des acteurs actuels via le développement des formations courtes en arboriculture proposées par le CFPPA en s’appuyant sur le projet et ses résultats.
Le lien entre territoire et pédagogie sera également renforcé via le COPIL.
Enfin, par l’intermédiaire des partenaires locaux (coopérative LIMDOR, Invenio, Chambre d’Agriculture) les résultats des actions seront diffusés par des publications ou des journées techniques.
L’appartenance au RésAB permettra de rayonner sur des territoires aux contextes pédoclimatiques variés avec une problématique commune : le manque de résilience des vergers fruitiers. Une dynamique est actuellement en cours.
L’étude de ce projet a permis de créer du lien, jusqu’alors inexistant, avec l’INRAE et le CTIFL et d’évoquer l’éventuelle participation de l’exploitation à un programme d’expérimentation qui ferait suite au programme ALTO (système très bas intrants) mené par l’INRAE. Cela permettrait un essaimage encore plus large du projet et de ses résultats.