Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

• instauration du Copil et présentation au CA de l'EPL
• formation EPL -Isabelle Wilwertz (responsable Coopération Internationale DRAAF région)  ERASMUS DAYS
• sondage de satisfaction-suites à donner
• lien mobilités sortantes infra-bacs et mobilités 2023
• début de mutualisation des lieux de stage
• copils des consortium ,réunions réseaux géographiques nationaux
• fiche recrutement service civique sénégalais -LPA Oloron avec ISEP de Bignona
• accueil une enseignante de Inchausti (Argentine)- signature partenariat de développement des échanges
• section euro-espagnol: classes virtuelles/ Argentine
• section euro-anglais : Tchéquie/projet de réciprocité
• appui technique au suivi des mobilités
• encadrement mobilités entrantes indiennes- DEFIAA
• réponses sollicitations externes -ancien usagers de l'EPL, associations locales..

• présentation des mobilités sortantes auprès du Comité de la Légion d'Honneur
• présentation projet à une délégation de l'ENSFEA: “découverte” de la coopération dans un EPL
• animation atelier Mobilité auprès des infra-bacs/ Journée Infosup
• suivi des mobilités du site de Montardon ( suite à défaillance personnel administratif)
• présentation du projet de l'EPL au séminaire TCA Erasmus + 2023- approches agroécologiques dans l'enseignement agricole
• présentation auprès d'une délégation japonaise à Lyon du projet Manga-bio du Club Manga de Montardon et demande de subvention de voyage auprès de la Fondation Sasakawa - rencontre des partenaires pour suites à donner ( stages avec réciprocité)
• amorce de constitution de "filières" pour capitaliser les échanges déjà existants (Finlande, Espagne, Irlande)

• actualisation site EPL , publication charte ECHE, témoignages mobilités
• Erasmus accréditation scolaire et adultes de l'EPL-octobre 2023 ou 2024 (classes de 4°, 3°, 2ndes, filière générale et bac STAV +adultes)
• amorce "filière" italienne -valoriser l'existant
• projets apprentis -MEDAA
• réflexion sur les liens avec PLEPA2 (coordination avec référents EPA2)
• Forum Franco-Brésilien d'octobre 2023 ( liaison Brésil/Portugal, thématique agroécologique)
• projets avec l'Afrique ( Sénégal/ Afrique du Sud)  et l'Amérique Latine (Argentine/Brésil) constitution d'équipes
• constitution groupe de personnes ressources en anglais sur les thématiques agroécologiques mais aussi administratives et pédagogiques (au-delà clivages de sites et de filières)
• formation cheffe de projet auprès du CIRAD, du réseau FAR et du RED

Contexte

• trop de dispersions sur les destinations des partenariats
• beaucoup de mobilités sortantes mais peu de mobilités entrantes
• nécessité de reprendre après la crise sanitaire
• relais obligatoire pour certains partenariats et besoin de trouver de nouveaux partenariats (l'Agrocampus64 est un établissement au personnel stable mais vieillissant)
• l'attractivité de l'EPL a besoin de répondre aux envies de mobilité et d'échanges de la société (destinations plus anglophones, plus lointaines et pour tous)

Échelles spatiales et temporelles

• réunions de Copil sur des sites différents
• cheffe de projet joignable et disponible selon les besoins (aménagement de son emploi du temps)

Diversité des acteurs 

• la cheffe de projet a déjà travaillé sur deux sites de l'EPL, avec plusieurs filières et niveaux de formation
• la directrice en charge de la coopération est expérimentée et exerce sur un autre site

Diversité des points de vue des acteurs

• les clivages sont assez nets et les besoins en mobilité des apprenants sont associés davantage à un effet “diplômant ou qualifiant” immédiatement valorisable qu'à la formation d'un citoyen qui appréhenderait l'agroécologie dans sa dimension de solidarité internationale

Ce que le projet a produit sur le territoire, a fait bouger dans les positionnements des acteurs, leurs cultures,…

• identification de la cheffe de projet comme personne ressource et surtout comme fournisseur de "possibilités"
• acceptation du travail hors/au-delà de son -site avec mutualisation des moyens humains ( notion de partage des informations, réciprocité entre sites, respect accru des autres sites...)
• l'EPL avait déjà amorcé de travail de coopération multi-site avec l'organisation de Journées du Paysage, de l'Agroalimentaire et autres au cours des années précédentes
• l'autonomie de certains acteurs reste grande et provoque des “oublis” lors des échanges d'informations nécessaires au projet Agrocoop64 qui souhaitait “casser” les clivages pour gagner en efficacité
• difficultés pour les acteurs de comprendre les besoins d'information des autres acteurs

• un groupe de personnes ressources s'est formé et est actif (principalement ceux qui auparavant participaient déjà de manière efficace)
• envie affichée d'un groupe de personnes qui sont dans l'attente/attentistes et se renseignent sur les possibilités de formation “personnelles”
• le Copil s'est réuni 2 fois mais tous les gens concernés n'ont pas pu siéger à toutes les réunions
• les propositions et prises de décisions sont ensuite relayées par courriel et sur Resana afin que tous puissent participer
• la biodiversité de ce projet est garantie avec le duo cheffe de projet/directrice qui exercent sur 2 sites différents
• les décisions finales sont du ressort du directeur du lieu concerné et du directeur de l'EPL
• les avis de la cheffe de projet sont écoutés et souvent suivis à mesure qu'elle gagne en expertise
• création d'outils de gestion des mobilités sortantes mis à disposition sur Resana
• outil de gestion des “personnes ressources” volontaires identifiées par pays ou zones géographiques, personnes à contacter pour avoir des informations. Tableau actualisable en fonction des besoins.
• création d'un outil numérique permettant la présentation simple des mobilités entrantes et sortantes de l'EPL (forme Padlet actualisable)
• https://padlet.com/luciepereiradacosta1/les-mobilit-s-internationales-agrocampus64-ggk4hu1c50qhss7z
• Quelques difficultés apparaissent
  • confusion entre coopération internationale et agence de voyage
  • difficultés financières pour certaines mobilités sortantes qui questionne le système d'avance des bourses de mobilité et de gestion possible par l'établissement pour des mobilités groupées par exemple..)
  • mise en doute de l'efficacité du personnel de l'EPL par certains usagers qui se réfèrent à leur mairie par exemple pour des questions de visa
  • refus ou en tous cas réticences pour les apprenants de travailler hors de leur groupe/filière
  • nécessité de rencontre entre apprenants et personnels autour de cette thématique
  • nécessité de présenter aux personnels les possibilités de bourses Erasmus

• la sensibilisation des apprenants et des personnels à la dimension agroécologique des mobilités n'est pas encore acquise alors qu'elle devrait être le cœur de cible
• l'autonomie des personnels pour la coopération internationale doit être affinée (savoir où trouver de l'information, ne plus craindre de se lancer dans un projet de coopération,…)

Implication des apprenants

• mobilité sortante personnelle (recherche de lieu de stage, logement et mode de déplacement) principalement pour les BTS et quelques infra-bacs. Sinon implication forte des formateurs dans la recherche active de lieux de stage, logements et moyens de déplacement.
• utilisation de Europass et du site de la région pour faire leurs demandes de bourses

Productions réalisées en interne/externe

• valorisation de la mobilité pour les examens (bac pro, bac techno et BTS)
• échanges informels sur les “bonnes adresses”
• restitutions “commandées” devant les autres apprenants ou  les institutions

Implication des personnels

• volonté marquée d'utiliser des “adresses” dont la valeur en termes d'accueil et d'adéquation avec les besoins des apprenants sont avérées
• besoin naissant de carnets d'adresses mis en commun mais nécessité de choisir les mobilités sortantes ( il est compliqué d'avoir un bon réseau, il convient d'en prendre soin)
• création et valorisation de réseaux souvent personnels avec la difficulté d'éviter que ce soient toujours les mêmes personnes qui créent et entretiennent des réseaux
• problème de la création de liste (RGPD )

Facilités et difficultés rencontrées

• pas de promotion “naturelle” entre ceux qui ont bénéficié de mobilité sortante l'an X et ceux qui pourraient candidater l'an X+1 s'il n'y a pas d'incitation institutionnelle
• nécessité de créer un cadre EPL qui contraint les apprenants à valoriser leur mobilité
• manque de temps pour la préparation sur tous les sites des mobilités sortantes

Durabilité?

• effet positif sur le recrutement
• bonne implication des acteurs de la profession sur le territoire qui accueillent volontiers les mobilités entrantes
• pour les équipes, identification de la chaine décisionnelle de la coopération internationale et reconnaissance que cette mission est importante
• envie accrue de participer de la part du personnel
• les apprenants promeuvent certains lieux de mobilité plus que d'autres
• constitution d'une chaine de transmission systématique entre apprenants, parents et personnels à travailler

• personnels à la “commande” pour la valorisation de la mobilité dans la formation de l'apprenant et  il y a des réticences quant à certaines lieux de stage pressentis comme peu “qualifiants”
• la recherche de lieux à dimension agroécologique n'est pas le premier critère
• l'autonomie des enseignants/formateurs qui était déjà acquise pour certains, peine pour l'instant pour la majorité du personnel qui voit le projet comme l'opportunité d'avoir quelqu'un qui “fait à leur place”, d'autres encore se disent gênés dans leur travail quotidien par le flux d'informations qui encombrent leur messagerie professionnelle
• les besoins en formation émergent (linguistiques en particulier pour les enseignants/formateurs  mais aussi sur les types de mobilité et les modes de financement, les calendriers…).
• les autres personnels pensent encore que cette mission ne les concerne pas et le besoin de les informer de manière ciblée, apparait
• le frein linguistique qui avait été pressenti, s'avère important pour les mobilités accompagnantes que nous devons développer car cela pourrait déboucher sur des partenariats solides qui répondraient aux demandes des apprenants et de leur famille (la pression de l'anglais obligatoire dans les études supérieures est réelle)
• les besoins linguistiques en espagnol sont suffisamment couverts pour que les zones hispanophones soient privilégiées, ceci est d'ailleurs cohérent avec notre position géographique
• les veilles d'informations ne sont pas encore assez abondées
• les préparations aux départs doivent être réfléchies: doit-on les faire par site? Par destination? Pour les apprenants  en même temps que pour les personnels? La mutualisation pose le problème de la disponibilité du personnel ressource pour des interventions hors de sont site d'exercice.
• la politique d'incitation à la mobilité des apprenants à faibles revenus d l'EPL doit être réfléchie (inclusion de tous)
• séances de pluridisciplinarité à renforcer et mieux cadrer
• enregistrement des apprenants présentant leurs supports à généraliser
• travail de restitution à réfléchir, site par site, destination par destination
• utilisation des jeux Agro-challenges et rencontres/classes virtuelles à développer
• découverte et utilisation des outils du RED
• les représentations commencent à changer et les personnels imaginent que la mission de coopération internationale peut devenir le cœur de leur enseignement
• les mobilités collectives Erasmus doivent être promus pour devenir des alternatives aux “voyages de classe”classiques avec l'identification de partenaires fiables, et une longévité qui limiterait la recherche incessante de fonds très consommatrice de temps

• les indicateurs seront le nombre de mobilités sortantes réalisées mais ces chiffres ne seront disponibles qu'en octobre/novembre

• Si projet Erasmus obtenu, possibilité de gestion du partenariat (besoins administratifs et pédagogiques croissants)
• accueil dans l'EPL d'un service civique supplémentaire (argentin, sud-africain, sénégalais) et envoi de jeunes scolaires en mobilité académiques
• mise en place de partenariats avec des institutions et université  pour trouver des mobilités académiques et des lieux de stage

• pouvoir devenir personne ressource Erasmus et Coopération Internationale au sein de l'EPL mais avec efficacité
• récupérer du temps pour enseigner et construire des projets de coopération internationale durables avec ses classes
• aider à construire la mise en place de la semestrialisation des BTS AP avec l'Irlande (mobilité de crédits)
• valoriser son expertise pour le CEFAGRI (expertise Angola) et le réseau AAOI (projets Erasmus avec l'Afrique du Sud en partenariat avec F'SAGRI

• promotion de la diversité des trajets diplômants de l'EPL en associant chaque niveau à des possibilités différentes de mobilité
• carte de formations davantage tournées vers la coopération

• Communication à développer car pour l'instant le projet se fait connaître par le bouche-à-oreille
• Nécessité de travailler le site pour identifier le projet et la cheffe de projet en coordination avec la responsable de la communication EPL

La reprise des mobilités sortantes est notable même si la crise sanitaire des 2 dernières années empêche que les nombres sont pertinents. L'année prochaine sera plus fiable pour évaluer cet aspect chiffré.

• différents fichiers de travail ont été crées et mis à disposition des usagers de l'EPL
• un padlet de présentation de la coopération est en cours de construction

• peu de dépenses puisque seuls les déplacements sur les différents sites ont été pris en charge par l'AgroCampus64
• les différents déplacements (réunion de réseau, Copil des consortia...) ont été soit payés par les PNF , soit déjà prévus par le budget de l'EPL
• difficile d'évaluer financièrement l'impact que ce projet a sur le recrutement et la lisibilité de l'établissement

Agrocoop64 a été lancé dès la rentrée scolaire 2022 et a révélé les besoins pressants des personnels en matière de formation sur les notions de mobilité, coopération internationale et agroécologie. 

L'année 2023, marquée par un retour à la normale, post-crise sanitaire voit le nombre de mobilités sortantes des apprenants augmenter. Les mobilités entrantes restent timides et la priorité agroécologique devra être affirmée. 

Un déficit flagrant de formation en langue anglaise est apparu et constitue un frein à la création de "filières" de coopération pour certains pays. La "filière" hispanophone, quant à elle, se structure assez bien. 

La cheffe de projet est clairement identifiée comme une personne ressource, au sein de l'EPL et au-delà. La transmission d'informations à la cheffe de projet est cependant encore aléatoire, le réflexe n'a pas été créé car les habitudes des acteurs de l'EPL, d'associer un réseau (pays) à un lien personnel et même une filière à un niveau de formation précis, sont vraiment bien ancrées. La mutualisation des moyens, des lieux et surtout des informations n'est pas acquise par méfiance ou manque de connaissance des besoins des autres niveaux. 

La cheffe de projet doit encore affiner ses connaissances en agroécologie en travaillant davantage avec les animateurs de EPA2 et devenir plus efficace sur les mécanismes de financement autres que les bourses Erasmus. 

Validé le 31/05/23 par GUY SOMMER