Webinaire DEA/DAT - Eau : protection de la ressource
le prochain webinaire à destination des directeurs d'exploitations et d'ateliers technologiques se tiendra le vendredi 8 novembre 2024 de 11h30 à…
Le lycée forestier de Meymac est installé dans une région à vocation forestière et au sein d'un parc naturel régional (PNR de Millevaches). Sa spécificté forestière en fait acteur incontournable du territoire tant auprès des élus que des acteurs de la filière forêt-bois. Avec un taux de boisement du PNR de 55%, l'activité économique de la filière est très importante sur ce secteur ce qui fait que le lycée occupe une place importante au sein de son territoire. Ce massif est composé pour une bonne partie d'essences résineuses qui malgré une très bonne productivité souffre des effets du changement climatique qui se traduisent par des dépérissements plus ou moins localisés en fonction des essences en place. Cette forêt est donc à la fois un acteur très important pour la lutte contre le changement climatique mais elle en est aussi une victime qu'il faut protéger pour préserver aussi sa fonction de protection et paysagère en limitant les surfaces unitaires des coupes.
Dans le cadre de lutte contre le changement climatique, la forêt dispose d'un très important levier par la captation et la séquestration du carbone. Le projet que nous présentons repose sur la détection des zones de dépérissements des peuplements forestiers ainsi qu'une caractérisation des peuplements par ses aspects quantitatifs (hauteur, écartement, densité…). L'objectif est de répérer au plus tôt les peuplements dépérissants en exploitant de petites surfaces afin de préserver la valeur des bois mais aussi de limiter l'impact paysager par de petites interventions et proposer de nouveaux itinéraires sylvicoles plus adaptés à l'élévation de la température. C'est une démarche qui répond aux objectifs d'EPA2 et Néo terra du Conseil Régional qui finance notre projet d'investissement.
Oui, dans le cadre du développement de l'agroécologie au sein de l'établissement et du volet communication en favorisant les liens avec les professionnels.
Nous avons démarré par un projet de télédétection à partir d'images satellite il y a 2 ans en estimant que l'introduction d'outils numériques en forêt est un élément important du progrès favorisant à la fois la productivité des techniciens mais aussi dans un but de protection de la forêt en lui permettant de maintenir ses différentes fonctions de production, paysagère, de protection et sociale. Un cap peut être franchi par l'acquisition et l'utlisation de matériels performants visant au développement de cette technologie dans tout l'amont de la filière. Si l'utilisation du matériel et le traitement des données peuvent être traités en partie par la pédagogie, un autre bloc ne peut l'être comme la préparation des expérimentations, le contact avec les partenaires, tout ceci demande du temps.
Oui, le même a été présenté en 2021. Les motifs de refus ont été : le manque d'impact pédagogique, les méthodes d'évaluation prévues, la communication.
Ils sont nombreux:
L'équipe de direction de l'EPL et notamment le Directeur, la Secrétaire Générale, le Directeur adjoint de Meymac, le Directeur de l'atelier technologique et la personne pressentie comme porteur se sont largement investis dans la définition du projet et qui fut relancé par une commande du Conseil régional dans le cadre de EPA 2 et Nova terra. Cette équipe s'est mis à la recherche des financements nécessaires, le budget est aujourd'hui équilibré. Le porteur de projet demeure le maillon central du dispositif qui coordonnera les différentes actions qui seront mises en oeuvre et sera également force de proposition pour l'évolution du projet en tenant compte des évolutions technologiques.
La personne préssentie aura la tâche de faire fonctionner le projet au travers des différents partenaires en assurant la continuité de celui-ci. Il devra dans un premier temps se former aux meilleures techniques d'utilisation du matériel et des logiciels avant de mettre en oeuvre le projet en lui même. Il est évident que mettre sur pied un tel projet ne pourra se faire sans investissements importants, qui eux sont acquis, et des moyens humains à la hauteur des moyens financiers accordés. Un tel projet sans pilotage est voué à l'échec.
Son travail doit également se réaliser avec la personne chargée d'ingénierie pédagogique pour la définition des objectifs de stages et la recherche de stagiaires. afin de répondre à la demande des professionnels et du territoire.
Au lycée en BTSA gestion forestière dans le but d'améliorer les prises de mesures et d'observations sur le terrain et former des techniciens avant-gardistes capables de diffuser des compétences recherchées dans le monde professionnel qui visent à gérer et protéger la forêt efficacement. Mise en place du MIL “le numérique en forêt” (validé en 2020 et mise en place dès 2021).
Au CFPPA pour des formations courtes qui permettront aux techniciens professionnels de prendre en main des techniques modernes de gestion et de protection des forêts.
Investissement: 81 000€ (drones, capteurs, accessoires, système GPS/RTK, PC, logiciels…)
Renouvellement de matériels: 1500€/an
Faris de déplacements: 3 000€/an
Abonnement RTK: 600€/an
Conseil Régional: 47 000€
EPLEFPA de Haute Corrèze: 34 000€
participations des donneurs d'ordre: 6 000€/an
Vente de formations courtes: à définir.
Validé le 05/10/22 par Noémie OUVRARD