L’EPLEFPA Le Robillard comporte trois centres de formation. Consacré à la formation initiale et scolaire de la seconde à la licence en passant par le BTSA, le lycée forme environ 400 élèves et étudiants par an. Le CFA accueille chaque année 200 apprentis en formation initiale en apprentissage, de la seconde à la licence. Le CFPPA propose aux adultes des formations certifiantes ou diplômantes (BP REA), avec une expertise unique en France dans le domaine cidricole (Certificat de spécialisation en Production cidricole). Le Robillard comprend également une exploitation d’une SAU de 155 ha comptant 70 vaches laitières ainsi qu’un centre équestre labellisé FFE, particulièrement valorisés au niveau pédagogique. L'établissement s’organise donc autour des 5 filières suivantes : la production agricole (élevage et grandes cultures), l’agroéquipement, l’environnement et la gestion de l’eau, la production cidricole et l’enseignement général et technologique.
Le Robillard a un important historique de coopération internationale qui se poursuit encore aujourd’hui. De 2002 à 2023, des mobilités d'apprenants en Union Européenne et des mobilités de personnels enseignants et de direction ont été réalisées.
La proximité du territoire normand avec les pays anglo-saxons offre également l’opportunité de coopération. Ainsi en 2020, à cause de la pandémie et des restrictions de mobilité à l’étranger, le stage individuel de quatre semaines obligatoires à l’étranger a dû être annulé. Par conséquent, l'équipe pédagogique du BTSA PA a réfléchi à une solution de substitution de ce stage. Il a alors été décidé d’organiser une semaine qui allie l’aspect professionnel et linguistique pendant laquelle les étudiants vont à la rencontre d’exploitants agricoles expatriés en France. Il s’agit de natifs anglophones, ou de Suédois et Néerlandais qui utilisent l’anglais comme langue de communication. En raison de l’incertitude sanitaire, cette immersion linguistique en territoire Normand a profité aux deux promotions suivantes. Comme pour le stage à l’étranger, cette semaine fut un support pédagogique et a permis la mise en œuvre de l'épreuve certificative.
Par ailleurs, les filières agricoles du Grand Ouest doivent faire face à de nouveaux enjeux de production qui nécessitent la prise en compte d’expériences de démarches agro-écologiques développées à l’étranger. Pour cela, il est nécessaire de poursuivre cette dynamique d’ouverture des apprenants durant leur formation et d’y associer les équipes techniques et pédagogiques. Toutes les mobilités y compris le stage obligatoire de 4 semaines à l'étranger en BTSA doivent y contribuer.