Projet mangue-pitaya: La mise en place de la nouvelle parcelle a permis de tester des optimisations de l'itinéraire technique en agriculture biologique. Le suivi de la gestion de l'enherbement, la gestion de certains ravageurs et les interventions de main d'oeuvre pour l'entretien se montrent satisfaisant pour le moment, ils demandent à être poursuivis pour approfondir l'évaluation de l'impact de ces méthodes sur une parcelle en pleine production. Bien que les protocoles soient prêts, l'acquisition de données sur les expérimentations de fertilisation et de pollinisation sur de nouvelles variétés plantées ne pourra se faire qu'à la prochaine saison de production, du fait de la mise en place tardive de la parcelle, celle ci n'est pas encore en production.
Dans le suivi épidémiologique de la mangue , la mise en place de différents type de pièges contre la mouche des fruits s'est avérée relativement efficace mais reste encore peu spécifique sur la nouvelle mouche dont les attaques sévissent depuis 2016. La recherche d'une méthode de lutte spécifique contre cette mouche reste l'objet d'attention de l'ensemble de la filière mangue à La Réunion. Le verger du lycée agricole de St Paul participera à l'expérimentation de lutte autocide (technique de l'insect stériles) mené par le CIRAD dans le cadre du projet GEMDOTIS .
Projet ST0P: Les systèmes culturaux des 3 sites du projet, dont celui du lycée ont été mis en place cette année sur le terrain avec des leviers et méthodes pour mener la parcelle sans pesticides de synthèse. Les suivis commencent et se poursuiveront tout du long du projet. Une grille de critères d'évaluation des performances des systèmes est en fin d'élaboration pour pouvoir produire de la donnée sur ces espaces agroécologiques et diversifiés. Ces données seront capitalisées à l'aide du logiciel AGROSYST auquel l'équipe s'est formée. Les producteurs et le collectif sont tenus informés régulièrement de l'avancée du projet à l'aide de newsletters et seront sollicités pour des visites de terrain et un partage dès que les systèmes entreront en rythme de croisière et offriront de quoi discuter. Les systèmes pourront alors évoluer aussi au fil des échanges avec le collectif.
Impact des projets - pédagogie: L'ensemble des projets présentés et leur parcelle agricole associée a fait l'objet de nombreuses interventions dans les modules des apprenants de différentes sections sur l'EPLEFPA. Certaines de ces activités sont des travaux pratiques agricoles ponctuels (chantier de plantation, de désherbage, d'entretien, de mise en place de l'irrigation...), d'autres sont associées à des projets ou dossiers préparés par les étudiants en amont (chantier de génie écologiquen, étude d'itinéraire technique). Une quinzaine de classes y ont participé. Elles sont de différents niveaux (2d/1ère/term, BTS, CS (certificat de spécialisation), BP), de différentes options (DARC, GEMEAU, STAV, aménagement, élagage..) de différentes année (1,2...). Le BTS APV (agriculture et production végétale) nouvellement mis en place cette année sera plus particulièrement impliqué dasn ces projets étant donnée la dimension expérimentation qui leur est incombée.
Impact des projets - territoire : Les projets ont aussi été pris comme objet d'exemple dans la formation aux conseillers agricoles en agroécologie/AB montée entre autre par la cheffe de projet dans la cadre de la convention FEADER. Les conseillers concernés appartenant à des organismes de la FDGDON ou encore la coopérative VIVEA. Quelques sessions de formation ont été se sont vues reportées à cause du covid-19. La parcelle ST0P et les parcelles de manguiers sont inclus dans des expérimentations avec des partenaires du territoire et le transfert des résultats d'expérimentation se font en partenariat avec la chambre d'agriculture et donne régulièrement lieu a des démonstration terrain auprès de producteurs et professionnels du milieu agricole.