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Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Résumé grand public

Résumé intégrant les grandes avancées sur les différents objectifs opérationnels, les résultats obtenus et l’impact sur la pédagogie et le développement des formations et l’impact sur le territoire.

Le projet AP3A (Accompagner en Partenariat Apprenants et Agriculteurs vers une transition Agro-écologique en cultures pérennes) est mené en lien avec l’INRA de Gotheron, la Plate-Forme TAB  (Chambre d’agriculture de la Drôme) et les EPLEFPA d'Aubenas et de Valence (premier cercle de partenaire). Il comporte différents volets à la fois pour dynamiser le partenariat, être en appui à la pédagogie, prendre part à l’analyse des processus engagés concernant la production et l’essaimage des connaissances ayant comme support les expérimentations systèmes en arboriculture, viticulture et agroforesterie.

 

La première année a permis de diagnostiquer les différents éléments à travailler dans le cadre du projet et d’initier certaines d’actions. La deuxième année a permis de donner une autre dimension, de monter en compétences notamment sur les aspects méthodologiques et d’approfondir les analyses suivant l’angle sociologique supposé par la transition agro-écologique dans lesquelles s’inscrivent les actions  d’AP3A.

 

Le volet essentiel développé cette année concerne les actions pédagogiques sur des thématiques liées à l’arboriculture, la viticulture et plus globalement l’évaluation à l’échelle du système d’exploitation de la biodiversité et des infrastructures agro-écologiques. L’action ayant pris le plus d’ampleur est la mise en place d’un verger, co-construit entre apprenants, formateurs, DEA, salariés et chercheurs, ayant pour ambition de supprimer l’utilisant de produits phytosanitaires. La mise en place de ce verger s’est faite dans le cadre de différentes séances pédagogiques concernant différentes classes dont BPREA, BTS APV, 1ère S. L’enjeu du projet est également de mixer les travaux et les publics d’apprenants sur différents aspects. D’autres travaux sont lancés pour la 3ème année afin de faire évoluer la parcelle sur les différentes strates et de mener une réflexion sur la transformation et la commercialisation des futurs produits issus de cette parcelle. Le dernier enjeu est de proposer, vis cette parcelle un terrain de jeu pédagogique pour différentes classes. D’autres outils comme la rédaction d’une boîte à outil pour diagnostiquer la biodiversité, un plan de gestion des haies… ont été réalisés, et ont permis notamment de formaliser les compétences mobilisables par les partenaires et les personnes des EPELFPA afin par exemple de concevoir une UCARE en BPREA autour de la conception d’Infrastructures Agro-écologiques en cultures pérennes.

 

Dans le cadre du projet, ont aussi été entreprises des actions en partenariat à destination des agriculteurs. Des temps d’échanges ont été organisés sur le terrain avec des arboriculteurs autour de problématiques liées à la gestion des ravageurs. Ces temps nous ont permis d’initier ce type de format co-animé avec différents acteurs.

 

Enfin, autour de différentes actions, un accompagnement pour capitaliser les actions a été mené afin de laisser une trace et de les valoriser (formalisation écrite, animation de séance, organisation de journée, de réunion…). En complément, en lien avec les questionnements autour de la production des connaissances, leur diffusion, leur essaimage, leur appropriation, des analyses plus poussées ont été mises en place sur des sites d’expérimentations systèmes et pédagogiques. L’angle d’analyse s’est porté sur la réappropriation des connaissances par des apprenants et des agriculteurs en lien avec ces supports d’expérimentation. L’analyse a été réalisée par un stagiaire en M2 en anthropologie à l’Université de Strasbourg co-encadré par l’INRA et l’EPLEFPA de Valence. D’autres analyses sur les pratiques pédagogiques ont été réalisées via l’expertise du CEZ Rambouillet qui ont co-organisée une formation avec Montpellier Sup Agro-Florac à destination des enseignants et formateurs.

 

Pour finir, autour du projet un réel travail de communication continue pour cette deuxième année, avec sa présence à l’édition Tech&bio de 2017. Des articles de communication ont également été rédigés pour valoriser les différentes actions, dont un article publié dans la revue POUR (numéro 233). Enfin, une newsletter est lancée trimestrielle pour tenir à jour les partenaires de l’avancée du projet et tous ceux qui veulent s’y abonner.