L’objectif principal est de réussir à produire sans aucun produit phytosanitaire, en ne se basant que sur les services écosystémiques, au regard de toutes les connaissances végétales actuelles. Dans la durée, le projet ne s’interdit pas d’utiliser des solutions de biocontrôle, mais aucun produit chimique de synthèse.
Le verger a donc été conçu en 2016 et planté en 2018. Comme la chercheuse le précise bien, les espèces, variétés mais aussi la conformation spatiale ont été pris en compte : « le choix du cercle se base comme étant la forme avec la surface de contact la plus petite aux bioagresseurs ; par ailleurs, avoir la mare au milieu, c’est pour obliger les animaux qui veulent s’abreuver à prédater sur le chemin. » explique Sylvaine Simon.
Le verger reste toutefois mécanisable, ce qui est d’ailleurs pratiqué lors des différentes interventions.
Concernant la disposition des différentes essences implantées, celle-ci est en cercle concentrique jusqu’à la mare. Le cercle extérieur comprend une haie sylvestre, avec un mélange d’arbres de hauts jets et d’arbres plus petits, afin de créer une barrière physique contre le vent et les bioagresseurs. En outre, des essences mellifères et florifères ont été installées pour apporter toute l’année de quoi nourrir la biodiversité présente. Comme le dit très bien la chercheuse, le but est d’offrir le gîte et le couvert pour garder sur site les potentiels auxiliaires.
Désormais, rendez-vous dans 3 – 4 ans pour connaître les performances de ce système au fur et à mesure des années !