La déforestation qui touche l’ensemble de la planète et notamment les forêts primaires représente une menace pour les peuples autochtones et la préservation de la biodiversité face au changement climatique. Le documentaire « Gardiens de la forêt, le temps des solutions » donne la parole à cinq chefs autochtones qui s’engagent en faveur de l’environnement. Mundiya Kepanga, chef papou originaire de Papouasie-Nouvelle-Guinée, est l’un d’entre eux. Le regard qu’il livre dans ce film porte à la fois sur les dégâts de la déforestation, mais aussi sur les solutions qu’on peut y apporter. Lors de la journée du Printemps des transitions, après sa projection, le chef Papou était invité à témoigner avec Marc Dozier photographe, écrivain, interprète et réalisateur du film, devant plus de 200 élèves, collégiens et lycéens du lycée agricole “Terres de Gascogne” de Bazas et du collège Ausone. Des témoignages qui, dans un établissement où les apprenants sont formés aux métiers de la forêt, de l’élevage et de l’environnement, ont trouvé un bel écho.

Au nord de l’Australie, la forêt primaire de Papouasie est la troisième forêt primaire au monde après l’Amazonie et celle du Gabon. Elle est menacée par une surexploitation menée la plupart du temps de façon illégale. Mundiya Kepanga, dont l’action a notamment été médiatisée en 2015, lors de la COP21 à Paris, parcourt le monde pour faire prendre conscience de l’importance de préserver les forêts primaires. Avec son film, Marc Dozier emboîte le pas à son combat.